Journée Portes ouvertes 2019

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Panneaux présentés à la Journée Portes ouvertes de l’ENSP

samedi 2 février 2019 – télécharger le programme

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TDPP panneau 1, format A0


 

TDPP panneau 2, format A0


Formation doctorale, panneau 1, format A0


Formation doctorale, panneau 2, format A0


Guide du master TDPP 2018-2019
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Posters des Journées doctorales en paysage 2018

Les agricultures périurbaines – Vol 1

 

Actes du colloque de 2007
Les agricultures périurbaines : un enjeu pour la ville
ENSP – Université de Nanterre

Volume 1

Agriculteurs et agricultures dans leur relation à la ville

Sous la direction de Monique Poulot

Université de Paris Ouest-Nanterre-La défense

 

Loin de l’image stéréotypée d’une agriculture en dégénérescence, constituée de petites exploitations agricoles dirigées par des exploitants âgés et sans successeur, image encore largement dominante jusque dans les années 80 (Charvet, 1994 ; Bryant, 1997), l’agriculture périurbaine montre a contrario un visage où coexistent secteurs en difficulté et îlots de réel dynamisme affichant des figures originales volontiers mises en exergue pour caractériser le renouvellement en cours de l’agriculture. La belle ordonnance du schéma de Von Thünen a laissé place à un éclatement des situations à l’image de la situation du sud-est de l’agglomération lilloise décrite par Nicolas Rouget ou de celle du périurbain toulousain évoquée par Sandrine Bacconnier : la lecture des nouvelles formes d’agriculture en périurbain y tient tout autant des logiques de quadrant que de logiques d’anneaux circulaires, de logiques de bassins de production que de logiques urbaines pures, de logiques frontalières que de logiques micro-locales. Cette diversité qui semble la norme dans les pays du Nord correspond à un double processus : d’un part, l’agriculture devenue périurbaine par extension de la ville juxtapose cultures banales et cultures spéciales ; surtout sous la pression tant de la ville que des injonctions européennes, l’agriculture périurbaine est « à la recherche de ses futurs » (Lacombe, 2002). Son étude permet ainsi de revisiter le champ de l’innovation tant agricole que de service dans une logique de multifonctionnalité.

Plusieurs articles interrogent ainsi la proximité (Torre, 2000) comme ressort de la multifonctionnalité autour de la vente directe. Deux équipes toulousaines, autour de Jean Pilleboue et de Bernard Mondy, s’attachent notamment à brosser un tableau exhaustif des nouvelles formes de vente directe depuis les points de vente collectifs jusqu’aux AMAP soulignant toutefois que l’innovation est née de la ville plus que de l’agriculture. Christine Aubry, Leïla Kebir et Catherine Pasquier explorent en Ile-de-France les nouvelles niches, que sont les cantines scolaires récemment converties au bio ou les AMAP, mais dont le développement signifie aussi un approvisionnement hors de la Région. Le ressort proximité/vente directe vient donc soutenir une diversification de l’agriculture périurbaine sous le regard/contrôle des habitants et ainsi œuvrer à un rapprochement entre les deux modalités du périurbain, l’agriculture et l’urbain : il représente un des outils de reconnaissance de l’appartenance à un territoire commun. Les collectivités ne s’y trompent pas qui interviennent pour soutenir les filières et engagent les agriculteurs vers des démarches de qualité ou de terroir. C’est le cas en Ile-de-France autour du bio ou dans le Nord-Pas-de-Calais comme le soulignent qui, Christine Aubry, qui, Nicolas Rouget. C’est aussi dans les zones méditerranéennes la volonté de valoriser des produits d’image, ainsi la vigne et l’olivier en Toscane comme le montre Coline Perrin, ou la viticulture seule dans les pages proposées par Sofia Nikolaïdou, Anne-Marie Jouve et Théodosia Anthopoulou à partir d’une approche comparée entre la plaine de Messogheia à l’est d’Athènes et le territoire du SIVOM « entre Vène et Mosson » près de Montpellier.

Plus encore, l’agriculture périurbaine se convertit au « panier de biens et de services » (Pecqueur, Roux et Vollet, 2004) pour offrir une gamme variée de produits matériels et de l’immatériel, l’objectif étant clairement de capter une clientèle toujours plus large mais aussi d’élaborer l’image et la réputation du territoire de culture pour aller vers un consensus autour du maintien de l’agriculture. Coline Perrin montre comment l’Autre Tocane, la Toscane rurale, joue de ses potentialités paysagères et culturelles liées à l’agriculture pour aller vers « des systèmes locaux agritouristiques » à l’image des districts industriels. Nicolas Rouget dépeint dans le périurbain de Lille des agriculteurs multi-produits, muti-services, multi-cartes soucieux de répondre aux demandes urbaines de logements, de services à la personnes, de tourisme tout autant que des produits. Ces innovations, simples adaptations-diversifications pour certains, se développent rapidement au risque parfois « de rendre l’activité agricole marginale».

Au vu des évolutions en cours, la plupart des observateurs s’accordent pour diagnostiquer l’avènement « d’une nouvelle agriculture dont le statut juridique et fiscal et sans doute à redéfinir » (Lacombe, 2003) qui appelle la redécouverte et l’institutionnalisation des fonctions de services. En périurbain, plus rapidement qu’ailleurs, les contours de l’activité agricole et du métier d’agriculteur sont en train d’être redessinés. L’agriculteur semble quitter son statut d’entrepreneur agricole producteur de biens alimentaires pour endosser celui plus complexe d’entrepreneur rural, émargeant tantôt comme producteur indépendant, tantôt comme vendeur ambulant, tantôt comme animateur rétribué par l’Education nationale ou les Affaires sociales, tantôt comme jardinier de la nature, salarié du département ou de la commune… Il devient un travailleur sous contrat pour un grande part de ses prestations, avec des interlocuteurs multiples, privés et/ou publics, individuels et/ou collectifs, et avec des marges de manoeuvre somme toute limitées « dans un cadre prédéterminé où se matérialisent les images portées par la culture urbaine contemporaine attachée aux valeurs de patrimoine (association arbre-agriculture, bâti ancien, systèmes agricoles reliques, réhabilitation d’aménagements agricoles anciens) mais proscrivant la plupart des indicateurs visuels de l’agriculture moderne » (Donadieu et Fleury, 2003)

A priori, trois trajectoires assez inégales en importance et variables selon les espaces périurbains se peuvent décliner pour caractériser les exploitations en  périurbain. Elles placent au centre de leur problématique qui, la fonction de production et de commercialisation, qui, celle de rente et de patrimonialisation, qui enfin celle de portefeuille d’activités. La première est notamment le fait des exploitants franciliens ou nordistes peints par Nicolas Rouget ; la seconde se retrouve en Toscane avec « les grandes exploitations qui misent tout sur le tourisme pour valoriser leur patrimoine » dit Coline Perrrin ; la troisième moins fréquente est une des figures retenues par Bertille Thareau et R. Le Guen dans les Pays de la Loire. Dans tous les cas, « on aboutit à une réinvention de la profession fondée sur une réorganisation et sur une redéfinition de ses normes d’excellence » (Thareau et Le Guen) qui signifie un véritable partage d’expertise entre les usagers de l’espace, agriculteurs d’un côté et habitants/aménageurs/collectivités territoriales de l’autre. L’entrepreneur rural connaît une multiplicité de lieux et d’espaces, liée à la multiplicité de ses activités ; il est engagé dans des rapports nouveaux, individuels ou collectifs, qui déplacent le cœur du métier du technique au relationnel. C’est bien le sens des enquêtes menées en Pays de la Loire ou autour de Dijon, Chalon sur Saône et Lyon : Nathalie Joly, Annie Dufour et Cécile Bernard soulignent notamment « le malaise des agriculteurs qui voient leurs pratiques de plus en plus sujettes à des remises en cause et leur rôle social au sein des communes affaibli bien qu’ils en occupent encore majoritairement l’espace ». La communication autour de l’agriculture, développée par les Collectivités, place les agriculteurs au cœur d’un nouveau champ de relations et sous le regard des habitants. Les nouvelles modalités d’organisation sont des formules de coordinations d’acteurs réunissant producteurs et consommateurs comme dans les AMAP.

A l’évidence « l’enjeu n’est pas que de connaissance » qui renvoie aussi à « des questions identitaires et sociales » (Joly et alii) et ouvre le champ à une géographie des conflits en périurbain dans le sillage de Philippe Cadène (1990). Ségolène Darly et André Torre montrent ainsi en Ile-de-France, à partir d’un dépouillement de la Presse régionale, combien « l’institutionnalisation de la biodiversité comme critère d’évaluation de la qualité de l’environnement » et « la reconnaissance des paysages en termes de valorisation foncière du voisinage » donnent lieu à des conflits préventifs plus que curatifs où finalement l’agriculture est souvent instrumentalisée pour conserver des espaces ouverts. L’agriculture en périurbain devient ainsi le support et le fondement de territoires revendiqués par les populations habitantes avec de nouvelles formules de gouvernance rassemblant la participation associative, l’implication d’élus non agricoles, les logiques de clubisation des communes et de coordination d’intérêts communaux ainsi que les structurations anciennes des agriculteurs (syndicats et chambres d’agriculture). Michel Streith ne dit pas autre chose à partir de l’expérience du domaine de Villarceaux en Val d’Oise où « l’innovation dans un tryptique agriculture/ville/campagne qui oblige à créer des configurations relationnelles dépassant le cadre de la catégorie professionnelle ». La mise en place des territoires de projet comme les programmes agri-urbains mais aussi la négociation lors de l’élaboration des Schémas de Cohérence territoriale en sont d’autres illustrations, à d’autres échelles, avec ce glissement désormais achevé de la compétence agricole à la ville, lequel marque la reconnaissance de l’agriculture dans la ville. Sandrine Bacconnier le relate clairement pour le SICOVAL toulousain : si la démarche mise en œuvre prend acte d’un nécessaire développement urbain et rural partagé elle s’accompagne aussi d’une hybridation des projets d’aménagement et de développement agricole devenu champ d’action publique des collectivités territoriales et des collectivités territoriales urbaines.

Cette logique de transaction (Vanier, 2005) qui semble devenir une nouvelle norme dans les rapports agriculture-ville ne saurait faire oublier les questions foncières, grands classiques des études sur l’agriculture périurbaine (Charvet et Brunet, 1994, Charvet et Poulot, 2006). Le thème transparaît dans la quasi-totalité des articles mais il n’a guère été abordé de front, signe d’un changement majeur dans les modes d’approches des sciences humaines, au point que certains parlent d’une vision urbaine de l’agriculture (C. Perrin). De fait, ce sont bien les complémentarités qui sont analysées par les chercheurs de ce volume et l’entrée dominante devient celle d’une planification intégratrice des adaptations en cours. La contribution de Gisèle Vianey et de José Serrano sur les derniers outils créés de protection du foncier agricole en périurbaine, soit les Zones d’agriculture protégée mises en place par la Loi d’Orientation agricole de 1999, en témoigne de manière exemplaire. Dans l’exemple développé, la ZAP de Drumetazt, l’outil sert d’abord une politique de structures au service du modèle agricole dominant mais dans le cadre d’un projet urbain, ce qui le rend quasi impossible. L’analyse vaut plus largement qui rappelle la difficulté toujours réelle à «considérer le foncier comme un élément structurant du projet de développement territorial durable».

 

Bibliographie

Bryant Christopher, 1997, «L’agriculture périurbaine : l’économie d’un espace innovateur», Cahiers d’Agriculture, 6-2, p. 125-130.

Cadène Philippe, 1990, «L’usage des espaces périurbains. Une géographie régionale des conflits», Etudes Rurales, 118-119, p. 235-267.

Charvet Jean-Paul, 1994. «Introduction : nouvelles approches et nouvelles questions à propos des agricultures périurbaines». Bulletin de l’Association des Géographes Français,  vol. 71, n°2. p.119-122.

Charvet Jean-Paul, Poulot Monique, 2006, «Conserver des espaces ouverts dans la métropole éclatée : le cas de l’Ile-de-France», in DORIER-APPRILL (dir.), Ville et environnement, Paris, Sedes, chap. 10, p. 332-369.

Donadieu Pierre, Fleury André, 2003, «La construction contemporaine de la ville-campagne en Europe», Revue de Géographie Alpine, n° spécial, « es agriculteurs dans la cité», T . 91, 4, p. 19-29.

Lacombe Philippe, 2002, L’agriculture à la recherche de ses futurs, La Tour D’Aigues, L’Aube-DATAR.

Pecqueur Bernard, Roux Emmanuel, Vollet Dominique, 2004, «Les ressources font territoire, les institutions aussi : des produits aux territoires de l’Aubrac et des Baronnies», Colloque de la Société Française d’Economie Rurale, Lille 18-19 novembre 2004, 11p.

Torre André, 2000, «Economie de la proximité et activités agricoles et agroalimentaires», Revue d’Economie Régionale et Urbaine, 3, p. 415-453.

Vanier Martin, «La relation ‘ville-campagne’ re-interogée par la périurbanisation», in Cahiers français, 2005, 328, p. 13-21.

 

Articles

POULOT Monique : «L’agriculture en périurbain : agricultures en invention ou nouveau métier ?” (introduction). Télécharger le pdf.

ROUGET Nicolas : «Adaptations et diversification de l’agriculture dans les espaces urbains et périurbains. Entre spécialisation et reconversion. Le cas de la périphérie Sud-est de l’agglomération lilloise (Pévèle-Mantois)». Télécharger le pdf.

BACCONNIER Sandrine : «Vers un développement agricole périurbain : l’exemple de la Communauté d’agglomération du SICOVAL». Télécharger le pdf.

PILLEBOUE Jean, POUZENC Mickael : «AMAP et PVC : vers de nouvelles formes périurbaines d’agriculture et de consommation alimentaire ?». Télécharger le pdf.

MONDY Bernard VINCQ Jean-Louis : «Evolution des formes de vente directe : lorsque des agriculteurs du milieu périurbain s’organisent». Télécharger le pdf.

AUBRY Christine, KEBIR Leila, PASQUIER Catherine : «La (re-)conquête d’une fonction alimentaire de proximité par l’agriculture francilienne ? Quelques questions issues d’études de cas». Télécharger le pdf.

PERRIN Coline : «L’agritourisme dans les collines périurbaines de Toscane». Télécharger le pdf.

NIKOLAIDOU Sophia, JOUVE Anne-Marie, ANTHOPOULOU Théodosia : «La dynamique de la viticulture en zones périurbaines. Etude comparative entre Athènes et Montpellier». Télécharger le pdf.

THAREAU Bertille, LE GUEN Roger : «Etre agriculteur près des villes, inventer des modèles professionnels  ». Télécharger le pdf.

JOLY Nathalie, DUFOUR Annie, BERNARD Cécile : «Sociabilités locales et perceptions de l’agriculture périurbaine». Télécharger le pdf.

DARLY Ségolène, TORRE André: «Les conflits liés aux espaces agricoles et la gouvernance des territoires en Ile-de-France : une étude à partir du recensement de la presse quotidienne régionale». Télécharger le pdf.

STREITH Michel : «Les agriculteurs et la reconstruction du lien social. Actions innovantes en milieu périurbain parisien». Télécharger le pdf.

VIANEY Gisèle, SERRANO José : «Les Zones agricoles protégées (ZAP) : un outil pour un urbanisme agricole ?». Télécharger le pdf.


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Séminaires du LAREP

 

Séminaires du LAREP 2017-2018
Programme
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• Catherine Larrère “Communs, Paysage, Protection de la Nature”
Séminaire du 20 Décembre 2017, Amphithéâtre
 
 

 

• Benjamin Chambelland  “La sagesse du jardinier, pour une construction collective d’un paysage”
Séminaire du 15 novembre 2017, salle Edouard André 

 

 

 

Séminaire itinérant à Reims « Des communs paysagistes? A partir du Parc St John Perse et de l’œuvre de Jacques Simon » a lieu le 5 juillet 2017
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Martin Prominski est l’invité du Séminaire LAREP le 7 juin 2017, salle Édouard André, 14 h. Son intervention portera sur : « Research and Design »
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Sarah Vanuxem est l’invitée du Séminaire Communs et Paysage le 10 mai 2017. Son intervention s’est intitulée : Les sections de communes pour la protection du paysage ?
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• Séminaire Communs et paysage, Lieux, pratiques, projets, janvier-juillet 2017
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Ce séminaire est co-organisé par l’équipe EhGO (Épistémologie et histoire de la géographie, UMR Géographie-Cités), le GGH-Terres (Groupe de géographie et d’histoire des territoires, EHESS) et le Larep (Laboratoire de recherche en projet de paysage, ENSP Versailles). Sur le premier semestre 2017, il comprendra quatre séances en salle (à l’ENSP et à l’EHESS), ainsi qu’une visite de terrain à Reims, sur les pas du paysagiste Jacques Simon (1929-2015).

• La recherche en projet de paysage : les séminaires et événements scientifiques du LAREP en 2016-2017.
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Sarah Vanuxem était l'invitée du Séminaire Communs et Paysage le 10 mai 2017

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Les sections de communes pour la protection du paysage ?

Sarah VANUXEM est juriste et maître de conférences en droit de l’environnement à l’Université de Nice Sofia Antipolis. Elle a soutenu sa thèse en droit intitulée Les choses saisies par la propriété en 2010, publiée en 2012. Questionnant à l’époque les principes de la propriété des choses et des personnes, ses recherches actuelles portent sur les biens de sections.

Son intervention au Séminaire Communs et Paysage s’intitule Les sections de communes pour la protection du paysage ? Après avoir introduit les problématiques que soulèvent le paysage aux fondements de la propriété, Sarah VANUXEM détaille en quoi l’existence des biens de section dans le Massif Central permettent de penser la propriété comme collective et inclusive, plutôt qu’individuelle et exclusive, c’est-à-dire sous d’autres rapports de force et de domination. Malgré leur ancienneté et la volonté des chambres législatives d’en opérer la disparition lente depuis 2013, les biens de section et leurs usages génèrent encore aujourd’hui des situations de jurisprudence et de droit singulières. Elle présente ainsi en détail son étude de terrain menée à Sagnes-et-Goudoulet sur le plateau ardéchois auprès de la municipalité, la section et des habitants. La coupe de bois, le pâturage, la culture des myrtilles et des jonquilles y font partie des pratiques quotidiennes des habitants, qui exercent ainsi leur droit d’usage sur les biens sectionaux. Attachés et mobilisés à la spécificité locale de leurs biens, les habitants revendiquent en effet, une propriété détachée des sujets de droit, puisque ce sont en définitive les murs des maisons qui sont propriétaires des biens de section. Les rapports de force et de domination se jouent ainsi sur d’autres plans que pour une propriété communale. Questionnant l’identité et les valeurs spécifiques de cette communauté habitante, ainsi que leur engagement pour cette propriété collective, Sarah VANUXEM souligne ainsi que le bien de section n’est pas une fermeture du paysage, mais bien une reconquête des mobilisations collectives par des usages agricoles et paysagers qui perdurent encore aujourd’hui.

Martin Prominski

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Martin Prominski est l’invité du Séminaire LAREP le 7 juin 2017, salle Édouard André, 14 h.

Martin Prominski est professeur à la Leibniz University Hannover (Allemagne) depuis 2009. Il a étudié le projet de paysage à l’Université Technique de Berlin et à l’Université de Harvard. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université Technique de Berlin et publiée en 2004, s’intitule « Concevoir le paysage ». Il est le co-fondateur du Journal of Landcape Architecture (JoLA) en 2006 et participe à son comité éditorial jusqu’en 2010. Depuis 2008, Martin Prominski est aussi membre du Studio Urbane Landschaften [Atelier des Paysages Urbains], plateforme interdisciplinaire sur la recherche, la pratique et l’enseignement sur les paysages urbains.

 

Son intervention dans le cadre du séminaire LAREP intitulée « Research and Design » aura lieu à 14h en salle Edouard André et portera sur la recherche et le projet de paysage.

Image ci-dessus : Landscape Laboratory, Martin Prominski

Journées Doctorales en Paysage 2018

 ENSP Versailles – 3 & 4 avril 2018

Programme

Posters

 jdp7@ecole-paysage.fr

 

 

 

 


 

OBJECTIFS DE CES JOURNÉES

Organisées sous l’égide du Ministère de la Transition écologique et solidaire, ces septièmes journées doctorales en Paysage visent à rassembler des doctorants et de jeunes chercheurs dont les travaux portent sur le paysage, aux approches disciplinaires variées (histoire, géographie, écologie, agronomie, sociologie, anthropologie, etc.). Il s’agit de répondre aux attentes et aux besoins de la communauté des doctorants pour un échange interdisciplinaire et une confrontation des points de vues et des méthodes ; il s’agit aussi, au fil des présentations de résultats, de constituer un état de l’art des travaux récents relatifs au paysage.

 

CALENDRIER

26 Juillet : Diffusion de l’appel.

30 septembre 2017 : Limite de soumission des résumés et pré-inscriptions

10 novembre 2017 : Notification des décisions, pré-programme et inscription

20 janvier 2018 : Diffusion du programme définitif

03 et 04 Avril 2018 :  Tenue des 7e Journées Doctorales en Paysage

 

COMITÉ SCIENTIFIQUE

Paul ARNOULD, géographe, professeur à l’École normale supérieure de Lyon

Jean-Marc BESSE, philosophe, directeur de recherche au CNRS, UMR Géographie-cités

Sabine BOUCHE-PILLON, écologue, maître de conférences au département Ecole de la nature et du paysage de l’INSA Centre Val de Loire, UMR Citeres

Nathalie CARCAUD, géographe, professeur au département Paysage de l’Institut national d’horticulture et de paysage, Agrocampus Ouest, UMR Espaces et Sociétés (ESO)

​Hervé DAVODEAU, géographe, maître de conférence au département Paysage de l’institut national d’horticulture et de paysage (Agrocampus Ouest, centre d’Angers), UMR Espaces et Sociétés (ESO)

Denis DELBAERE, paysagiste, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, LACTH

Pierre DONADIEU, ingénieur d’agronomie et géographe, professeur émérite à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

​Sabine EHRMANN, artiste, enseignante à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, LACTH

Sonia KERAVEL, paysagiste, enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Patrick MOQUAY, politologue, professeur à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Marie-Vic OZOUF-MARIGNIER, historienne et géographe, directrice d’études à l’EHESS

Sylvain PAQUETTE, titulaire de la chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CPEUM) et Professeur agrégé, École d’urbanisme et d’architecture de paysage

Yves PETIT-BERGHEM, professeur d’écologie à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Sylvie SERVAIN, géographe, professeur au département Ecole de la nature et du paysage de l’INSA Centre Val de Loire, UMR CITERES

Lolita VOISIN, ingénieur paysagiste, maître de conférence au département Ecole de la nature et du paysage de l’INSA Centre Val de Loire, UMR Citeres

 

COMITE D’ORGANISATION

Frédérique BERNARDET, assistante de recherche ENSP-LAREP  

Claire FONTICELLI, doctorante ENSP-LAREP

Cécile MATTOUG, doctorante UMR Géographie-cités, associée au LAREP  

Patrick MOQUAY, professeur ENSP-LAREP

Roberta PISTONI, doctorante ENSP-LAREP

Roland VIDAL, ingénieur de recherches ENSP-LAREP.

Avec la participation de Brice Dacheux-Auzière, doctorant ENSP-LAREP

 

 

 


Archives

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Télécharger les consignes pour la réalisation des posters

Procédure d’inscription :
1 – Téléchargez le formulaire (lien ci-dessous)
2 – Ouvrez-le avec Acrobat Reader® (*)
3 – Remplissez-le

4 – Ne cliquez pas sur “Envoyer le formulaire” mais enregistrez-le (commande “Enregistrer sous”)
5 – Envoyez-le en pièce jointe à : jdp7@ecole-paysage.fr
6 – Imprimez-le et envoyez-le par la poste, avec les pièces demandées, à l’adresse indiquée

Télécharger le formulaire (**)

(*) : Si besoin, téléchargez la dernière version d’Acrobat Reader pour MacOS, Windows ou Android. Pour iOS, recherchez-le dans l’App Store. Pour ChromeOS, voir ici.
(**) : Demandez “Enregistrer la cible du lien” dans le menu local (bouton droit de la souris) ou alors, une fois le formulaire affiché dans votre navigateur, cliquez sur le bouton “Télécharger” en haut à droite (petite flèche noire / ne fonctionne pas sur Safari.11). Ne remplissez pas le formulaire directement sur votre navigateur, vous risqueriez de ne pas pouvoir l’enregistrer.

DROITS D’INSCRIPTIONS
Les droits d’inscription sont de 30 euros pour les doctorants et de 60 euros pour les chercheurs et autres participants. Les doctorants n’ayant pas de financement pourront faire une demande d’exonération de droits d’inscription.

jdp7@ecole-paysage.fr

Séminaire itinérant à Reims

 

 

Le LAREP se rend à Reims le 5 juillet  dans le cadre du séminaire « Communs et paysage, lieux, pratiques, projet ». Ce séminaire est coorganisé par l’équipe EhGO (UMR Géographie-Cités), le GGH-Terres (Groupe de géographie et d’histoire des territoires, EHESS) et le LAREP (ENSP Versailles).

Programme du séminaire itinérant à Reims.

Des communs paysagistes ?

Comprise sur le temps long, la culture professionnelle des paysagiste s’inscrit dans l’art des jardins et des productions qui ont majoritairement relevé de commandes élitaires. Pour ces dernières existent des modes de reconnaissance, de protection et de valorisation qui sont éprouvés (classements, labels, activité scientifique, réseaux, etc.). Au tournant de la Seconde Guerre mondiale, les choses sont beaucoup moins claires. Les pratiques s’étendent à de nouveaux objets, espaces publics urbains, grands ensembles, puis infrastructures, grands paysages, sites naturels. Suivre à la trace les «inscriptions» laissées par les paysagistes relève d’un jeu de piste : car en multipliant les situations de projet, les échelles et les stratégies d’intervention, c’est désormais sur plusieurs plans qu’il faut pister les traces laissées par les paysagistes, et souvent en dehors de tout guide de visite préétabli. Les paysagistes laissent des traces matérielles, certes, mais qui sont vivantes, évolutives, souvent inscrites dans des espaces en fortes mutations, soumis à de multiples pressions (comme les périphéries de ville par exemple). Ils laissent des traces documentaires (des revues, des traités, des atlas, des manifestes, de la littérature grise) ; des traces plus dispersées, à l’intérieur de quartiers ou de groupes sociaux, lorsque leur intervention a concerné des modes de gestion, de jardinage, des formes d’implication collectives, parfois éphémères. Beaucoup de ces inscriptions sont fugaces, voire revendiquent ce caractère passager, transitoire : on peut penser aux systèmes de préverdissement, puis aux «natures intermédiaires» proposées par Michel Desvigne.
Ces objets posent des questions nouvelles sur le plan de la transmission, de la mémoire d’une profession, de la diffusion de ses pratiques, de sa critique. Les paysagistes, à l’instar de Gilles Clément, ont souvent prôné le mouvement, la nécessaire mutabilité des situations construites, l’autonomie d’évolution des écosystèmes. Peut-être auraient-ils du mal à admettre qu’il faille s’attacher, aujourd’hui, à conserver certains des sites de leurs interventions, en ce qu’ils ont été des lieux d’invention, d’expérimentation, des lieux-école, où s’opère la transmission d’un métier… tout autant que des usages quotidiens. Le Parc du Sausset de Claire et Michel Corajoud fut peut-être l’un de ces lieux-école pour le projet de paysage, tout comme les Jardins en mouvement de Gilles Clément, ou plus récemment le projet ouvert du Parc des Lilas, étudié par Françoise Crémel. Le Parc Saint-John-Perse et les interventions de Jacques Simon dans les ensembles urbains de Reims devraient figurer, également, dans cette constellation de lieux pivots entre invention paysagiste et usages quotidiens. Si les lieux, les usages, les structures végétales évoluent, pourrait-on transmettre quelque chose de l’esprit d’invention qui a présidé à leur élaboration ?
Cette journée de séminaire itinérante à Reims, pourra être l’occasion de débattre d’hypothèses sur les communs paysagistes, en faisant d’abord l’expérience directe de situations de projets et en réfléchissant à ce qui peut en être transmis, conservé, raconté, que ce soit au travers de cadres connus (protections, labels, archivage… avec leur part de réification ou de contrainte règlementaire) ou pourquoi pas de protocoles à inventer : projets continus, ouverts, contigus… des processus où le dessin de l’espace, les choix en matière de génie végétal s’articulent avec des modalités de transmission.

Des communs paysagistes, ou bien des paysages apprenants ?

Ouvrons la discussion, sur le terrain.

Alexis Pernet

 Parc St John Perse, Reims. Paysagiste : Jacques Simon
© Collage photos Jacques Simon

Appel à communication pour les Journées Doctorales en Paysage 2018

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Appel à communication

7e Journées Doctorales en Paysage
ENSP Versailles – 3 & 4 avril 2018
Téléchargez l’appel en pdf
Inscriptions terminées

 

ORGANISATION

Durant ces deux jours, les doctorants et jeunes chercheurs dont la communication aura été sélectionnée présenteront des résultats de leurs travaux de recherche. Articulées autour de thématiques, chaque session sera introduite par la présentation d’un chercheur ou enseignant-chercheur invité. Les thématiques seront définies après sélection des communications.

 

SOUMISSION ET SÉLECTION DES COMMUNICATIONS

Pour postuler, les doctorants et jeunes chercheurs doivent envoyer un résumé (2000 caractères maximum) accompagné des informations suivantes : nom, prénom, adresse de l’organisme de rattachement, situation des auteurs (thèse en cours ou post-doc), choix du format privilégié (communication ou poster, les deux pouvant être cumulés). Les résumés devront être soumis en ligne avant le 30/09/2017 ici.

Les propositions seront examinées par le Comité Scientifique de façon anonyme. Dans le cas de travaux réalisés en équipe, les résumés peuvent comporter plusieurs auteurs, mais ces journées s’adressent principalement aux doctorants qui doivent réaliser la présentation orale.

Le Comité Scientifique pourra inviter certaines présentations à être converties en posters. Par ailleurs, chaque communication retenue pourra donner lieu en complément à la réalisation d’un poster, si le candidat sélectionné le souhaite. Ces posters seront affichés et présentés lors des Journées Doctorales.

A l’issue de ces journées et après évaluation, la revue Projet de Paysage pourra publier certains des articles issus des communications.

 

CALENDRIER

26 Juillet : Diffusion de l’appel.

30 septembre 2017 : Limite de soumission des résumés et pré-inscriptions.

10 novembre 2017: Notification des décisions, pré-programme et inscription

20 janvier 2018 : Diffusion du programme définitif

03 et 04 Avril 2018 :  Tenue des 7e Journées Doctorales en Paysage

 

COMITÉ SCIENTIFIQUE

Paul ARNOULD, géographe, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon

Jean-Marc BESSE, philosophe, directeur de recherche au CNRS, UMR Géographie-cités

Sabine BOUCHE-PILLON, écologue, maître de conférences au département Ecole de la nature et du paysage de l’INSA Centre Val de Loire, UMR Citeres

Serge BRIFFAUD, professeur à l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux, UMR Passages.

Nathalie CARCAUD, géographe, professeur au département Paysage de l’Institut national d’horticulture et de paysage, Agrocampus Ouest, UMR Espaces et Sociétés (ESO)

​​Bernard DAVASSE, géographe, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux, UMR Passages.

​Hervé DAVODEAU, géographe, maître de conférence au département Paysage de l’institut national d’horticulture et de paysage (Agrocampus Ouest, centre d’Angers), UMR Espaces et Sociétés (ESO)

Denis DELBAERE, paysagiste, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, LACTH

Pierre DONADIEU, ingénieur d’agronomie et géographe, professeur émérite à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

​Sabine EHRMANN, artiste, enseignante à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, LACTH

Catherine GROUT, philosophe, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, LACTH

Sonia KERAVEL, paysagiste, enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Patrick MOQUAY, politologue, professeur à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Marie-Vic OZOUF-MARIGNIER, historienne et géographe, directrice d’études à l’EHESS

Sylvain PAQUETTE, titulaire de la chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CPEUM) et Professeur agrégé, École d’urbanisme et d’architecture de paysage

Yves PETIT-BERGHEM, professeur d’écologie à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Sylvie SERVAIN, géographe, professeur au département Ecole de la nature et du paysage de l’INSA Centre Val de Loire, UMR CITERES

Monique TOUBLANC, sociologue, ingénieur paysagiste, maître de conférences​ à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, LAREP

Lolita VOISIN, ingénieur paysagiste, maître de conférence au département Ecole de la nature et du paysage de l’INSA Centre Val de Loire, UMR Citeres

 

COMITE D’ORGANISATION

Brice DACHEUX, doctorant ENSP-LAREP

Claire FONTICELLI, doctorante ENSP-LAREP

Cécile MATTOUG, assistante de recherche ENSP-LAREP  

Patrick MOQUAY, professeur ENSP-LAREP

Roberta PISTONI, doctorante ENSP-LAREP

Louis-Philippe ROUSSELLE-BROSSEAU, doctorant Université de Montréal / ENSP-LAREP

Roland VIDAL , ingénieur de recherches ENSP-LAREP.

 

DROITS D’INSCRIPTIONS

Les droits d’inscription sont de 30 euros pour les doctorants et de 60 euros pour les chercheurs et autres participants. Les doctorants n’ayant pas de financement pourront faire une demande d’exonération de droits d’inscription.

Inscription
jdp7@ecole-paysage.fr
Téléchargez l’appel en pdf
 

Journées d'études Archives de Paysagistes et Projet de Paysage

 

Journées d’Etudes Archives de Paysagistes
et Projet de Paysage

19 octobre 2017 – Archives Nationales de Pierrefitte-sur-Seine
& 20 octobre 2017  – ENSP Versailles
Accédez au programme détaillé ici
Inscription

OBJECTIFS DE CES JOURNEES D’ETUDES

A l’heure où l’activité humaine soit-disant dématérialisée produit paradoxalement toujours plus de documents à archiver, dans une époque où tout devient patrimoine, il est un domaine professionnel qui est peu représenté dans les fonds archivistiques, qu’ils soient privés ou publics. Les paysagistes, dont la profession s’est lentement organisée, ont longtemps entretenu une relation difficile à leur mémoire et ils ont rencontré des difficultés à effectuer ces dépôts. Archives encore orphelines, appelées à se multiplier rapidement, elles représentent pourtant le témoignage d’un rapport nouveau au projet sur le paysage de la part d’une génération qui quitte aujourd’hui progressivement la vie professionnelle après avoir forgé un enseignement, étoffé une discipline et fait rayonner l’approche française du projet de paysage dans le monde entier. Sources précieuses pour reconstituer l’histoire des paysages péri-urbains et urbains depuis la fin du XIXe siècle, pour établir la constitution d’une profession et tracer des filiations à travers les pratiques et les générations, elles sont surtout un élément crucial pour la possibilité de prolonger ce mode d’intervention sur le paysage vivant, et de fonder l’enseignement sur le paysage.
Regardant nécessairement les logiques et méthodes qui ont présidé à la constitution d’archives de l’architecture et de l’art des jardins, et conscientes des différences de statut, de moment historique, des voix s’élèvent néanmoins pour demander une véritable stratégie pour les archives de paysagistes et pour inviter à explorer l’ancrage que ces archives pourraient offrir à un renouvellement de l’enseignement du projet.

Une première journée introductive a été organisée le 21 mars aux Archives Nationales par le master Gestion de l’Archivage, UVSQ et AD 78, « La collecte des archives de paysagistes : Quel avenir pour les archives orphelines ? » et a permis le cadrage et l’introduction du sujet. Deux journées approfondiront la question des archives de paysagistes en octobre à Pierrefitte-sur-Seine et à Versailles. Il s’agit de décliner la question peu abordée des archives de paysagistes, en interrogeant les perspectives offertes par leur collecte, afin de sensibiliser les différents acteurs concernés : archivistes, chercheurs, enseignants et praticiens actuels ou futurs…

CALENDRIER

Le 19 octobre 2017 aux Archives Nationales de Pierrefitte-sur-Seine et le 20 octobre 2017 à l’ENS Paysage, Versailles : « Archives paysagistes et projet de Paysage : des archives vivantes pour penser la ville durable aujourd’hui ».
Ces journées rassembleront des intervenants issus des différents services des Archives Nationales, concernés par la question du paysage, ainsi qu’un panel de spécialistes internationaux impliqués dans la prise en charge des archives de paysagistes et à même de témoigner de leur articulation avec l’enseignement, la recherche et/ou la pratique. Au-delà des programmes liés aux parcs et jardins, la question des pratiques paysagistes et archivistiques dans le cadre des ensembles de logement social offrira un point de focale particulier.

ORGANISATION

Bernadette Blanchon, enseignante à l’ENSP Versailles
Stéphanie de Courtois, enseignante à l’ENSA Versailles
Rosine Lheureux, conservateur en chef chargée des partenariats scientifiques et des relations internationales, Archives Nationales.
Cécile Mattoug, assistante de recherche, ENSP Versailles

 
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Contact :  c.mattoug@ecole-paysage.fr

LAREP 2017-2018

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Les séminaires du LAREP 2017-2018

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Communs et paysage, lieux, pratiques, projets, 2017-2018
Le séminaire propose une enquête collective et multidisciplinaire sur la question des communs envisagée dans l’horizon d’une recherche sur les paysages, leurs fabrications et leurs usages. Il s’agit d’interroger la notion de paysage à partir de la question des communs, mais également, et symétriquement, d’interroger la notion de communs à partir de la question du paysage.

Télécharger l’affiche (mise à jour le 13-11)

4 octobre, 14h, ENSP
Séminaire “Les paysages apprenants de l’agroforesterie”
Avec Mathilde Rue (paysagiste dplg, doctorante au LISST Dynamiques rurales) et Clémence Bardaine (artiste, doctorante au Larep)

19 et 20 octobre, Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine et ENSP
Colloque Archives de paysagistes et projet de paysage : des archives vivantes pour penser la ville durable aujourd’hui

4 novembre, Le Havre
Exposition “La Seine au fil de l’eau”, dans le cadre du CPIER Vallée de la Seine

15 novembre, 14h, ENSP
Séminaire “Communs et paysage”
Avec Benjamin Chambelland (paysagiste DPLG, doctorant UMR Passages) : Le Parc des Coteaux : la fabrication commune d’un paysage (Métropole de Bordeaux)

13 décembre, 18h30, Cité de l’architecture et du patrimoine
Table ronde “La photographie dans le projet de paysage”, dans le cadre de l’ANR Photopaysage

20 décembre, 14h, ENSP
Séminaire “Communs et paysage”
Avec Catherine Larrère (philosophe, professeur émérite de l’université Paris 1) : Communs, paysage et protection de la nature

10 janvier, 14h, ENSP
Séminaire “Densification urbaine et paysage”
Avec Audrey Marco (maître de conférences, ENSP, Larep), Cécile Berthoux (paysagiste DPLG, ENSP) et Claire Fonticelli (doctorante au Larep)

14 février, 14h, ENSP
Séminaire “Communs et paysage”
Avec Romain Grancher (historien, post-doctorant, EHESS, GRHEN) : La construction juridique et sociale des territoires côtiers (France, XVIIIe, XIXe siècles)

8 mars, ENSP
Colloque annuel de la Chaire Paysage & Énergie : Stratégies paysagères pour un métabolisme énergétique

28 mars, 14h, ENSP
Séminaire Communs et paysage
Avec Fabienne Orsi (économiste, chercheuse à l’IRD Université Aix-Marseille) : Les communs ou l’invention des respublicae du XXIe siècle

3 et 4 avril, ENSP
7e Journées doctorales en paysage

5 et 6 avril, Vallée de la Seine
3e Voyage-atelier du Réseau Paysage Vallée de la Seine

23 mai, EHESS
Séminaire “Communs et paysage”
Atelier Cartographie et communs numériques

Printemps, Musée de la chasse et de la nature
Les Carnets du paysage fêtent leurs vingt ans

4 juillet, Visite de terrain
Séminaire “Communs et paysage”
Avec Miguel Georgieff (paysagiste DPLG, Collectif Coloco)