Un jour un jardin, jour 32, biblio

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Un jour, un jardin – Icono-bibliographie

Ermenonville

Département de l’Oise, France

 

René-Louis de Girardin, De la composition des paysages, postface par Michel H. Conan, Seyssel, Champ-Vallon, 1992.

Le Rouge, Les Jardins d’Ermenonville, s.l., s.d., 1775, (lien Gallica).

 

 

 

 

 

 

 

René-Louis de Girardin, De la composition des paysages, ou Des moyens d’embellir la nature autour des habitations, Genève, 1777, (lien Gallica).

 

 

 

 

 

 

Stanislas Girardin, Promenade ou Itinéraire des jardins d’Ermenonville, Paris, Mérigot père, 1788, (lien Gallica).

 

 

 

 

 

 

Laurent Guyot, Vue du Tombeau de J. J. Rousseau, s.l., s.d. (XVIIIe siècle), (lien Gallica).

Magny-en-Vexin sur Géoportail

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Le territoire de Magny-en-Vexin

sur Geoportail

Les cartes sont centrées sur Magny-en-Vexin (coordonnées : 49.151749 , 1.787188)
Les échelles sont celles proposées par défaut par Géoportail

Cadrage 1Cadrage 2Cadrage 3


Cadrage 1

À cette échelle, le cadastre n’est pas affichable

 

Les images mesurent 9999 x 7000 pixels (c’est-à-dire l’équivalent d’un A0 en 200 dpi environ)
L’échelle affichée est 1:17055. Cela correspond à 320 pixels pour 1 km.
La carte pédologique est différente (voir ci-dessous)

Carte topographique (19,4 Mo)

Carte géologique (24,4 Mo)

 

Registre parcellaire graphique 2018 (8,1 Mo)

Photographies aériennes 1950 (27,4 Mo)

Photographies aériennes actuelles (24,3 Mo)

Photographies infra-rouge (27,7 Mo)

Carte pédologique (3,5 Mo)

La carte pédologique (intitulée “carte des sols”) n’est pas affichable à l’échelle 1:17055. Celle présentée ici est à 1:34110, c’est-à-dire une échelle 2 fois moins grande. Pour respecter le même cadrage, elle a été téléchargée à un format de 5000 x 3500 pixels. Pour la superposer aux autres, il suffit de doubler sa résolution sur un logiciel comme Photoshop.


 

Cadrage 2 ^

À cette échelle, les limites des parcelles cadastrales sont affichables (voir plus bas).
Les numéros de parcelles n’apparaissent pas, mais il est possible de les trouver ponctuellement en utilisant la fonction “Adresse/coordonnées du lieu” (voir ici)

Les images mesurent toujours 9999 x 7000 pixels.
L’échelle affichée est 1:8528. Cela correspond à 640 pixels pour 1 km.

Carte topographique (9,6 Mo)

Carte géologique (15,5 Mo)

Registre parcellaire graphique 2018 (4 Mo)

Photographie aérienne de 1950 (22 Mo)

Photographie aérienne actuelle (20,7 Mo)

Carte des pentes (2,7 Mo)

Plan IGN (4,9 Mo)

Cadastre (13,4 Mo)


Cadrage 3 ^

À cette échelle, les numéros de parcelles cadastrales sont visibles

Carte topographique (5,1 Mo)

Parcelles cadastrales (12,3 Mo)

Cartes des pentes (6,8 Mo)

Registre parcellaire graphique 2016 (5,9 Mo)

Registre parcellaire graphique 2017 (6,1 Mo)

Registre parcellaire graphique 2018 (5,9 Mo)

 

Cadrage sur Géoportail

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Définir un cadrage et une échelle sur Géoportail

Pour être certain que les différentes cartes importées soient cadrées de la même manière, il suffit de les centrer toutes sur le même point et de s’assurer qu’elles sont à la même échelle. Ces deux données sont paramétrables sur Géoportail.

Localisation

• La première série de cartes mises en ligne ici est centrée sur Magny-en-Vexin. Il a donc suffi de demander “Magny-en-Vexin” dans le champ de recherche pour s’assurer d’un centrage correct.

• La série sur la vallée de l’Aubette, en revanche, est centrée sur un point qui ne correspond au centre d’aucune commune. Les coordonnées de ce point étant “49.145, 1.755” (latitude, longitude), il a suffi d’entrer ces valeurs dans le champ de recherche.

Pour trouver les coordonnées d’un point sur la carte :
Pointez l’endroit désiré, enfoncez le bouton droit de la souris et demandez «Adresse/coordonnées du lieu»

Une fenêtre apparaît en haut à gauche. Elle indique (de haut en bas) les coordonnées, la commune, la référence cadastrale, l’altitude et le code w3w

 

Notez que vous pouvez aussi entrer la référence cadastrale dans le champ “Recherche” : cliquez sur le bouton + pour accéder à la recherche avancée et demandez “Parcelles cadastrales”.


Échelle

Tant qu’il s’agit de fichiers numériques affichés à l’écran, les échelles s’expriment en pixels / mètres (ou km). Une échelle purement métrique n’aurait pas de sens puisqu’elle dépendrait de la résolution de votre écran. Pour la traduction en échelle sur papier, voir plus loin.

Géoportail affiche par défaut une échelle de 1:17 055 (je ne sais pas à quoi elle correspond). En cliquant sur les boutons + ou – (en haut à gauche de la fenêtre), on divise ou multiplie par deux cette valeur. La molette de la souris permet d’obtenir des échelles intermédiaires, mais avec assez peu de précision. Pour obtenir une valeur précise, entrez la dans la zone de saisie (en bleu sur l’image).

 

Notez que lorsque le pointeur de la souris survole la zone de saisie, une info-bulle apparaît (ci-contre). Elle vous indique la résolution de l’image (ici : 4,78 m / pixel). Cette  échelle, bien qu’approximative, est correcte lorsque vous utilisez la commande “Imprimer” de Géoportail mais elle ne l’est pas lorsque vous utilisez la commande “Capture screenshot” de la vue adaptative.

 

Pour connaître l’échelle exacte de votre image, zoomez sur le coin en bas à gauche, cadrez la barre d’échelle (ici 200 m) et comptez les pixels à l’aide de la commande appropriée (ici commande “Afficher l’inspecteur” sur Aperçu, résultat : 64 px / 200 m, soit 320 px / km).

 

Définir une échelle sur un document imprimé

Une équivalence à retenir : 1 pouce = 2,54 cm

Si vous imprimez votre document à 200 dpi (dots per inche), cela signifie que chaque pixel occupera 1/200e de pouce (0,127 mm). Il est donc possible de calculer l’échelle métrique de ce document.

Exemples
Cadrage 1, imprimé en 200 dpi :
Échelle affichée : 1/17055
Échelle : 320 pixels / km
Largeur du document : 9999 pixels
Largeur en cm (à 200 dpi) : 9999/200 = 50″ = 127 cm
Largeur en km : 9999/320 = 31,25 km
Échelle : 1,27 m / 31250 m = 1/24606
Le même calcul donne 1/12300 pour le cadrage 2 et 1/6150 pour le cadrage 3.
Notez qu’un document de 9999 pixels imprimé en 200 dpi dépasse le format A0 (84,1 x 118,9 cm).

Cadrage 1 imprimé en 300 dpi :
Échelle affichée : 1/17055
Échelle : 320 pixels / km
Largeur du document : 9999 pixels
Largeur en cm (à 300 dpi) : 9999/300 = 33,33″ = 84,66 cm
Largeur en km : 9999/320 = 31,25 km
Échelle : 0,8466 m / 31250 m = 1/36912
Le même calcul donne 1/18450 pour le cadrage 2 et 1/9225 pour le cadrage 3.

Pour ajuster l’échelle à une valeur plus conventionnelle, vous pouvez jouer sur deux paramètres : la résolution de l’impression (facile à paramétrer sur Photoshop) ou l’échelle affichée sur géoportail.

• Résolution : une simple règle de 3 vous permet de calculer qu’en remplaçant “200 dpi” par “203 dpi”, vous remplacerez 1/24600 par 1/25000, échelle beaucoup plus conventionnelle.

• Échelle : même résultat en remplaçant 1/17055 par 1/17328

Note : n’ayant pas d’imprimante grand format, je n’ai pas pu vérifier ces résultats. Si vous pouvez le faire, dites-moi ce que ça donne…

Vues adaptatives

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Fonction “vue adaptative”

Importer des images grand format depuis Géoportail

La fonction « vue adaptative » utilisée ici est destinée aux développeurs de sites web auxquels elle permet de visualiser leurs pages sur des écrans plus petits que celui de leur ordinateur (tablettes ou smartphones). On visualise alors un écran virtuel.
En la détournant un peu, on peut inverser la démarche et simuler un écran plus grand dont on peut, ensuite, prendre une copie.
Notez que le procédé peut être utilisé avec d’autres sites fournissant des cartes en ligne, comme l’Atlas des patrimoines (site du Ministère de la Culture) ou Openstreetmap.

Quelques exemples dans le Vexin français

Définir cadrage et échelle sur Géoportail


 

La vue adaptative sur le navigateur Google-Chrome

Télécharger le PDF

Dans le menu représenté par trois petits points alignés verticalement (à droite de la boîte d’outil), demandez « Plus d’outils / Outils de développement » :

 

 

Une zone de texte (html) apparaît à droite de l’écran. Au dessus de cette zone, cliquez sur l’icone représentant des écrans de smartphone et de tablette (infobulle : « Toggle device toolbar »).

 

 

Un nouveau menu local (« Responsive ») apparaît sous la barre d’adresse, accompagné de deux zones de saisie de valeurs numériques :

Vous pouvez saisir les valeurs que vous souhaitez (jusqu’à 9999) dans ces zones, ou modifier le menu local en le déroulant et en cliquant sur « Edit… », ce qui vous permet d’enregistrer les formats qui vous intéressent.

 

 

 

 

 

 

 

Dans la fenêtre de droite, cliquez sur « Add custom devices… »

Nommez votre format d’écran, entrez ses dimensions dans les zones de saisie puis cliquez sur « Add ». Votre format d’écran personnalisé apparaît maintenant dans le menu local « Responsive » : choisissez-le.

Chrome affiche maintenant la carte Géoportail selon votre nouveau format d’écran, en l’adaptant à la fenêtre grâce à un zoom (qui n’existe pas sur Firefox).

En modifiant la valeur de ce zoom, vous pouvez visualiser votre carte de près (jusqu’à 150 %) et la vérifier avant de l’exporter.

Si votre réseau n’est pas très performant, et si le format demandé est grand, la carte peut mettre un certain temps à s’afficher. Attendez que l’affichage soit terminé avant d’exporter.

L’exportation se fait par copie de votre écran virtuel en utilisant le menu local situé au milieu de la barre d’outil et en demandant « Capture screenshot » :

La copie d’écran est enregistrée dans votre dossier « Téléchargement » (ou dans le dossier que vous aurez défini dans les préférences de Chrome). Le fichier est intitulé : www.geoportail.gouv.fr_carte [suivi du nom de votre format d’écran], il est au format .png (sur Mac).


La vue adaptative sur le navigateur Firefox

Télécharger le PDF

Dans le menu « Outil » de Firefox, déroulez le sous-menu « Développement web » puis sélectionnez « Vue adaptative » (ou utilisez le code clavier…) :

La fenêtre se recadre et une nouvelle barre d’outil apparaît, en dessous de la barre d’adresse :

Le menu déroulant, à gauche, propose différents formats correspondant aux écrans de smartphones et tablettes, mais les champs peuvent aussi être remplis au clavier (ici, on a entré 6000 x 4000) :

On visualise alors un écran virtuel dans lequel on se déplace à l’aide de barres de défilement.

En cliquant sur le petit icone en forme d’appareil photo, à droite, on obtient une copie d’écran de 6000 par 4000 pixels.

Framaforms

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Réaliser un formulaire en ligne sur Framaforms

Principales fonctionnalités

1 – Se rendre sur Framaform2 – Concevoir le formulaire3 – Définir des champs conditionnels
4 – Insérer des images5 – Utiliser la fonction de balisage :
A – Pour placer un inter-titre, B – Pour placer une image “décorative”

Télécharger le PDF


Introduction

Parmi les applications disponibles sur le web pour réaliser des enquêtes en ligne (Googleform, Drag’n survey, SurveyMonkey…), nous avons opté pour Framaform qui nous a semblé proposer les meilleurs outils pour gérer les champs conditionnels.

La gestion des champs conditionnels est ce qui permet de ne pas afficher certains champs lorsque les informations données précédemment les rendent inutiles (par exemple, la question “Où promenez-vous votre chien?” ne sera pas posée si la réponse à “Avez-vous des animaux domestiques?” est “Non”).

Vous pouvez tester ici un questionnaire proche de celui que nous avons utilisé pour notre recherche POPSU. Il est centré sur la question de la mobilité et cherche à découvrir quels sont les déplacements que pratiquent le plus souvent les habitants. N’hésitez pas à cliquer sur les différentes options proposées pour voir apparaître ou disparaître les champs conditionnels.

Cet exemple (fictif) comporte 150 questions. Sur le questionnaire principal, seules 50 d’entre elles s’affichent, ce qui rend le questionnaire beaucoup plus fluide. Vous pouvez l’utiliser comme modèle en le clonant sur le site de Framaforms : après avoir créé votre compte, cliquez ici puis sur le lien “Cloner”.


1 – Se rendre sur Framaform

• Rendez vous sur http://framaforms.org et créez un compte « Framasoft » si vous n’en avez pas déjà un. Identifiez-vous et cliquez sur « Créer un formulaire vierge ».
• Entrez le titre de votre formulaire.
• Ajoutez éventuellement une image.
• Saisissez dans le champs « Description » le texte qui figurera, sous votre image, en entête du formulaire.
• Cliquez sur « Enregistrer » en bas de page.

Une barre d’onglet s’affiche alors :

 
« Voir » vous permet de visualiser votre formulaire.
« Modifier » vous permet de revenir sur les informations saisies précédemment et de les compléter.
« Formulaire », onglet sur lequel vous vous trouvez maintenant par défaut, vous permet de concevoir votre formulaire.
« Résultats » sera à utiliser lorsque vous aurez diffusé votre formulaire et reçu des réponses.
« Partager » vous permet notamment d’obtenir le lien vers le formulaire que vous diffuserez ensuite.

Il est conseillé de retourner sur l’onglet « Modifier » pour faire apparaître, en bas de page, le «Choix du thème pour ce formulaire», et sélectionner « Theme responsive standard », qui améliorera la qualité de l’affichage, notamment sur smartphones et tablettes.


2 – Concevoir le formulaire ^

La fenêtre intitulée « Ajouter un champ », à droite, affiche les différents types de champs que vous pouvez placer dans votre formulaire. Cliquez sur l’un des boutons, ou faites le glisser à l’emplacement désiré.

Notes sur les champs les plus couramment utilisés :

« Champ texte » place un champ pouvant contenir du texte sur une ligne unique. Convient pour les réponses courtes.
« Zone de texte » place un champ acceptant plusieurs lignes et doté de barres de défilement. Convient pour des réponses longues.
« Nombre » place un champ n’acceptant que des valeurs numériques. Convient pour des âges, des distances, des surfaces, etc.
« Boutons radios » montre une série de choix dont un seul peut être sélectionné.
« Cases à cocher » idem, mais permet des choix multiples.
« Liste de sélections » permet d’afficher un menu déroulant. Il propose le même type de choix que les boutons radios, mais n’est pas facile à utiliser sur smartphones ou tablettes. À déconseiller, donc.
« Saut de page » divise votre formulaire en plusieurs écrans qui s’afficheront l’un à la suite de l’autre à l’aide d’un bouton « Page suivante ».
« Balisage » sera présenté plus loin.

Pour les autres types de champs, consultez l’aide de Framaforms.

Lorsque vous placez un champ, il se présente sous cette forme :

Cliquez sur le petit crayon pour passer en mode Édition.

L’onglet « Propriété » vous permet de saisir le Titre du champ (ex. « Entrez ici votre nom »), d’attribuer une valeur par défaut, et d’ajouter un commentaire.

L’onglet « Affichage » vous permet de déterminer la position du champ par rapport à son « étiquette » (c’est-à-dire le titre que vous avez précédemment saisi). Préfixe et suffixe placent du texte avant ou après le champ (par exemple « m2 » comme suffixe d’un champ demandant une surface). « Taille » permet de limiter la dimension du champ (ex. « 50% » limitera le champ à la moitié de la largeur du formulaire).

L’onglet « Validation » permet de fixer des conditions à la saisie des valeurs.

Lorsqu’il s’agit d’un champ proposant des choix, un onglet « Option » apparaît en plus.

Saisissez chacune des options dans les champs « Valeur » et cliquez sur « Ajouter un élément » si besoin. Cliquez sur l’un des boutons pour définir une valeur par défaut.


3 – Définir des champs conditionnels ^

Si vous souhaitez, comme dans l’exemple ci-contre, que l’apparition d’un champ soit conditionné
par la réponse faite sur un autre champ, vous devez recourir aux «Champs conditionnels».

Enregistrez d’abord votre formulaire, puis cliquez sur le lien “Champs conditionnels”, sous la barre d’onglets :

Cliquez sur le petit bouton « + »

Puis utilisez les menus locaux pour définir votre condition :

En cliquant sur les boutons « + », vous pouvez :

– Associer plusieurs conditions :


– Ou demander l’affichage de plusieurs champs :

Vous pouvez aussi poser des conditions différentes en utilisant les options proposées dans les menus locaux (exemple ci-contre), ou en remplaçant “Et” par “Ou” lorsque vous associez deux conditions.

Si le champ conditionnant est une valeur numérique, vous pouvez aussi utiliser les opérateurs = < > ≤ ≥. Exemple : si la réponse à “Combien de personnes habitent dans votre logement ?” est <2, la question “Dont combien d’enfants ?” ne sera pas posée.

Enfin, si vous aimez les conditions complexes, vous pouvez ouvrir des parenthèses en utilisant  les boutons (+)…

 


4 – Insérer des images ^

Seule l’image de l’entête peut être téléchargée sur Framaforms (dans la limite de 2 Mo).
Les autres images que vous souhaiterez afficher sur votre formulaire devront déjà être sur le web, et c’est l’adresse web de cette image que vous indiquerez à Framaforms.

Vous pouvez, par exemple, placer une image sur votre page Facebook, votre site web, votre blog… puis afficher l’image dans une nouvelle fenêtre et copier le lien dans la barre d’adresse de votre navigateur, ou demander « Copier l’adresse de l’image » si la commande apparaît.

Pour obtenir un champ comme celui-ci :

Saisissez, dans les options d’un bouton radio, les adresses de vos images comme suit :

Procédez de la même manière avec les cases à cocher.

Attention : le mode de saisie normal ne permet pas plus de trois images. Pour en afficher davantage, passez en mode « Saisie manuelle ». Le champ de saisie se présente alors ainsi :

Et il vous suffit de rajouter des lignes en respectant la syntaxe du code.


5 – Utiliser la fonction de balisage ^

Les balises vous font entrer plus avant dans le monde du code html, mais offrent de nombreuses possibilités complémentaires.

Deux exemples relativement simples :

A – Pour placer un inter-titre comme celui ci (en vert) :

Placez un champ « Balisage ». Supprimez le texte contenu dans la zone « Balisage » et remplacez-le par celui-ci :

<p><font size=”+1″><font color=”green”><strong>Composition de votre famille</strong></font></p>

Dans cette ligne de code, <font size=”+1″> grossit le texte, <font color=”green”> le colore en vert et <strong> le met en caractères gras.

« Green » peut être remplacé par : black, white, gray, red, blue, yellow, maroon, olive, lime, aqua, teal, silver, navy, fuschia, orange ou purple.

Vous pouvez aussi saisir une autre nuance de la palette web en indiquant son code hexadécimal, sans guillemets et précédé d’un #.

<font color=#f0f0f0>, par exemple, définit la couleur de fond (gris très clair) de votre formulaire en mode responsive, donc rend votre texte invisible.

Pour d’autres nuances, et leur correspondance avec les mode RVB ou HSL, rendez-vous ici.

 

 

 

 

 

B – Pour placer une image “décorative” :

Vous utiliserez le même procédé et le même code que celui vu au chapitre « Les images ».

Le code suivant :
<img src=”https://topia.fr/wp-content/uploads/2020/04/Enfants.jpg” />
<p><font size=”+2″><font color=”green”><strong>La place des enfants dans votre association</strong></font></p>

Donnera l’effet ci-dessous :

qui peut contribuer à rendre votre questionnaire plus attractif.

Pour découvrir d’autres “Astuces” de Framaforms, cliquez ici.

À suivre


Lien vers le questionnaire “Habitants de Moulinsart et des environs, comment vivez-vous dans votre territoire ?

Les champs principaux de ce questionnaire (document .pdf)

Organisation des champs conditionnels de ce questionnaire (document .pdf)


Le 27 avril 2020, Roland Vidal

OpenStreetMap

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OpenStreetMap (OSM)

OSM est un outil de cartographie collaboratif permettant, sur un fond topographique existant, d’apporter et d’échanger nos propres informations. Cette application a d’autant plus retenu notre attention que les données ainsi saisies peuvent être importées depuis, ou exportées vers, les logiciels de CAO-DAO et les SIG que nous utilisons par ailleurs.

Les données rendues publiques par d’autres utilisateurs peuvent également être utilisées, de même que nous pouvons rendre publiques nos propres données. La validation de ces données est faite par la communauté des cartographes contributeurs, de la même manière que  sur Wikipédia.

Les documents peuvent être travaillés à n’importe quelle échelle :

Exemple d’une carte réalisée par Hugo, de l’équipe POPSU :

Cliquez ici pour découvrir OpenStreetMap.

Et ici pour suivre, sur Youtube, le tutoriel que Hugo a réalisé pour nous.

Paysage et confinement

La recherche en paysage

au temps du confinement

 

Être confiné chez soi, pour un chercheur en paysage, c’est se priver de ses outils méthodologiques habituels : arpentage du terrain, relevés, croquis, rencontre avec les habitants, observations anthropologiques ou naturalistes, etc.

Pourtant, l’enseignement et la recherche continuent… parce que les contraintes de temps sont là, qu’il s’agisse de former des apprentis-chercheurs ou de respecter les engagements pris dans les programmes de recherche.

On explore donc les outils qu’il nous reste, et notamment ceux que nous offrent les technologies de l’information et de la communication, en se disant, pour se consoler, qu’on est moins désarmé en 2020 qu’on ne l’aurait été cinquante ans plus tôt.

“Le paysage, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent”, nous disait Michel Corajoud.

On le sait bien, cet endroit n’existe pas, puisque le ciel et la terre ne se touchent nulle part.

Le paysage, c’est donc d’abord une affaire d’imagination, et l’imagination, elle, ne s’arrête pas avec un simple confinement.

 


Chronique [Plongée en carnet(s)] : Un paysagiste confiné, un extrait de carnet de terrain, les questions soulevées en arpentant et en dessinant, un lien pour approfondir…
Par Alexis Pernet
 

«J’ai associé un dessin, choisi dans différents carnets, un court texte écrit en référence à ce dessin, et un lien ou une référence bibliographique pour approfondir au besoin, tel ou tel point. Au fil des jours, des relations entre les dessins choisis, le texte associé et l’expérience contrainte du confinement se sont peu à peu affirmées, sans qu’il se soit agi au départ d’un projet explicite. Cette chronique a cessé avec le retour à une libre circulation.»

Consulter  / Télécharger le recueil

 
 

Quelques outils mis en œuvre par l’équipe du programme POPSU-Territoires(1) Magny-en-Vexin, une petite ville sous influence métropolitaine / à la recherche de son territoire perdu(2)

Les programmes POPSU ont la particularité de devoir se dérouler sur un temps court. Un an, ce n’est pas une durée habituelle pour un programme de recherche, fut-il de “recherche-action”. Et, bien sûr, interrompre durant deux ou trois mois un programme aussi court ne serait pas raisonnable.

Les stages engagés ont donc été maintenus, d’autant qu’il s’agit aussi de terminer dans les délais les cursus universitaires engagés.

Mais les processus méthodologiques ont dû être adaptés.

Les outils numériques ont été privilégiés, bien sûr, mais aussi et surtout les outils de communication. Si les enquêtes par téléphone ou par courriel sont d’ordinaire difficiles à conduire parce qu’elles sont trop souvent perçues comme intrusives, la situation n’est pas la même par temps de confinement, un temps où beaucoup de gens s’ennuient chez eux et sont plutôt contents de discuter, de répondre à des mails ou de remplir des formulaires.

• L’équipe a donc multiplié les entretiens téléphoniques, faciles à enregistrer grâce à la modernité de nos smartphones (avec l’accord de l’interlocuteur, bien sûr), et à partir desquels des formulaires d’enquête en ligne ont été élaborés puis diffusés. Vous trouverez ici la description de Framaform, l’une des applications (opensource) que nous avons utilisées pour cela.

• Du côté des images, si les croquis de terrain ont dû être abandonnés, les représentations graphiques numériques ont, en revanche, été particulièrement développées, en utilisant notamment un outil collaboratif (opensource également), OpenStreetMap, dont vous trouverez la description ici.

• Côté images, encore, les ressources existant sur le web ont été exploitées le plus possible. Vous trouverez ici une technique qui nous a permis d’exporter les documents de Géoportail (notamment) avec un peu plus d’efficacité que les multiples copies d’écran collées les unes à côté des autres que nous pratiquions auparavant. On récupère, par exemple, des cartes ou des photos aériennes au format A0. On utilise pour cela la fonction “Vue adaptative” décrite ici, que les navigateurs proposent en mode “développeur”.

Et d’autres choses encore, notamment du côté des outils collaboratifs, sur Topia ou ailleurs, qui ne sont pas destinées à être rendues publiques mais dont nous rendrons compte sur cette page.

1 : Programme initié par le Plan urbanisme, construction, architecture (PUCA). Voir ici.
2 : L’un des 10 projets lauréat de la session 2019. Voir ici.


Et sur Topia

Confinés ou pas, les acteurs habituels de Topia sont toujours actifs.

• Pierre Donadieu poursuit son “Histoire de l’ENSP“, qui comporte déjà 24 chapitres auxquels se sont récemment ajoutées plusieurs biographies. Vous y trouverez, notamment, celle de celui qui a dit que “le paysage est l’endroit ou le ciel et la terre se touchent”.

• Privés de leurs archives et de leurs bibliothèques publiques habituelles, l’historienne Chiara Santini et le paysagiste Michel Audouy proposent, à partir de leur propre documentation et de celle qu’ils trouvent sur le web, de visiter ou de revisiter virtuellement des jardins remarquables situés en France ou ailleurs. Ces visites qui nous sont proposées tous les jours ouvrables illustrent et renouvellent la page d’accueil de Topia. Elles sont compilées dans le menu “Ressource“.

POPSU Framaforms

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Réaliser un formulaire en ligne sur Framaforms

Principales fonctionnalités

1 – Se rendre sur Framaform2 – Concevoir le formulaire3 – Définir des champs conditionnels
4 – Insérer des images5 – Utiliser la fonction de balisage :
A – Pour placer un inter-titre, B – Pour placer une image “décorative”

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1 – Se rendre sur Framaform

• Rendez vous sur http://framaforms.org et créez un compte « Framasoft » si vous n’en avez pas déjà un. Identifiez-vous et cliquez sur « Créer un formulaire vierge ».
• Entrez le titre de votre formulaire.
• Ajoutez éventuellement une image.
• Saisissez dans le champs « Description » le texte qui figurera, sous votre image, en entête du formulaire.
• Cliquez sur « Enregistrer » en bas de page.

Une barre d’onglet s’affiche alors :

 
« Voir » vous permet de visualiser votre formulaire.
« Modifier » vous permet de revenir sur les informations saisies précédemment et de les compléter.
« Formulaire », sur lequel vous vous trouvez maintenant par défaut, vous permet de concevoir votre formulaire.
« Résultats » sera à utiliser lorsque vous aurez diffusé votre formulaire et reçu des réponses.
« Partager » vous permet notamment d’obtenir le lien vers le formulaire que vous diffuserez ensuite.

Il est conseillé de retourner sur l’onglet « Modifier » pour faire apparaître, en bas de page, le «Choix du thème pour ce formulaire», et sélectionner « Theme responsive standard », qui améliorera la qualité de l’affichage, notamment sur smartphones et tablettes.


2 – Concevoir le formulaire ^

La fenêtre intitulée « Ajouter un champ », à droite, affiche les différents types de champs que vous pouvez placer dans votre formulaire. Cliquez sur l’un des boutons, ou faites le glisser à l’emplacement désiré.

Notes sur les champs les plus couramment utilisés :

« Champ texte » place un champ pouvant contenir du texte sur une ligne unique. Convient pour les réponses courtes.
« Zone de texte » place un champ acceptant plusieurs lignes et doté de barres de défilement. Convient pour des réponses longues.
« Nombre » place un champ n’acceptant que des valeurs numériques. Convient pour des âges, des distances, des surfaces, etc.
« Boutons radios » montre une série de choix dont un seul peut être sélectionné.
« Cases à cocher » idem, mais permet des choix multiples.
« Liste de sélections » permet d’afficher un menu déroulant. Il propose le même type de choix que les boutons radios, mais n’est pas facile à utiliser sur smartphones ou tablettes. À déconseiller, donc.
« Saut de page » divise votre formulaire en plusieurs écrans qui s’afficheront l’un à la suite de l’autre à l’aide d’un bouton « Page suivante ».
« Balisage » sera présenté plus loi

Pour les autres types de champs, consultez l’aide de Framaforms.

Lorsque vous placez un champ, il se présente sous cette forme :

Cliquez sur le petit crayon pour passer en mode Édition.

L’onglet « Propriété » vous permet de saisir le Titre du champ (ex. « Entrez ici votre nom »), d’attribuer une valeur par défaut, et d’ajouter un commentaire.

L’onglet « Affichage » vous permet de déterminer la position du champ par rapport à son « étiquette » (c’est-à-dire le titre que vous avez précédemment saisi). Préfixe et suffixe placent du texte avant ou après le champ (par exemple « m2 » comme suffixe d’un champ demandant une surface). « Taille » permet de limiter la dimension du champ (ex. « 50% » limitera le champ à la moitié de la largeur du formulaire).

L’onglet « Validation » permet de fixer des conditions à la saisie des valeurs.

Lorsqu’il s’agit d’un champ proposant des choix, un onglet « Option » apparaît en plus.

Saisissez chacune des options dans les champs « Valeur » et cliquez sur « Ajouter un élément » si besoin. Cliquez sur l’un des boutons pour définir une valeur par défaut.


3 – Définir des champs conditionnels ^

Si vous souhaitez, comme dans l’exemple ci-contre, que l’apparition d’un champ soit conditionné
par la réponse faite sur un autre champ, vous devez recourir aux «Champs conditionnels».

Enregistrez d’abord votre formulaire, puis cliquez sur le lien “Champs conditionnels”, sous la barre d’onglets :

Cliquez sur le petit bouton « + »

Puis utilisez les menus locaux pour définir votre condition :

En cliquant sur les boutons « + », vous pouvez :

– Associer plusieurs conditions :


– Ou demander l’affichage de plusieurs champs :

Vous pouvez aussi poser des conditions différentes en utilisant les options proposées dans les menus locaux (exemple ci-contre), ou en en remplaçant “Et” par “Ou” lorsque vous associez deux conditions.

Enfin, si vous aimez les conditions complexes, vous pouvez ouvrir des parenthèses en utilisant  les boutons (+)…

 


4 – Insérer des images ^

Seule l’image de l’entête peut être téléchargée sur Framaforms (dans la limite de 2 Mo).
Les autres images que vous souhaiterez afficher sur votre formulaire devront déjà être sur le web, et c’est l’adresse web de cette image que vous indiquerez à Framaforms.

Vous pouvez, par exemple, placer une image sur votre page Facebook, votre site web, votre blog… puis afficher l’image dans une nouvelle fenêtre et copier le lien dans la barre d’adresse de votre navigateur, ou demander « Copier l’adresse de l’image » si la commande apparaît.

Pour obtenir un champ comme celui-ci :

Saisissez, dans les options d’un bouton radio, les adresses de vos images comme suit :

Procédez de la même manière avec les cases à cocher.

Attention : le mode de saisie normal ne permet pas plus de trois images. Pour en afficher davantage, passez en mode « Saisie manuelle ». Le champ de saisie se présente alors ainsi :

Et il vous suffit de rajouter des lignes en respectant la syntaxe du code.


5 – Utiliser la fonction de balisage ^

Les balises vous font entrer plus avant dans le monde du code html, mais offrent de nombreuses possibilités complémentaires.

Deux exemples relativement simples :

A – Pour placer un inter-titre comme celui ci (en vert) :

Placez un champ « Balisage ». Supprimez le texte contenu dans la zone « Balisage » et remplacez-le par celui-ci :

<p><font size=”+1″><font color=”green”><strong>Composition de votre famille</strong></p>

Dans cette ligne de code, <font size=”+1″> grossit le texte et <font color=”green”> le colore en vert

« Green » peut être remplacé par : black, white, gray, red, blue, yellow, maroon, olive, lime, aqua, teal, silver, navy, fuschia, orange ou purple.

Vous pouvez aussi saisir une autre nuance de la palette web en indiquant son code hexadécimal, sans guillemets et précédé d’un #.

<font color=#f0f0f0>, par exemple, définit la couleur de fond (gris très clair) de votre formulaire en mode responsive, donc rend votre texte invisible.

Pour d’autres nuances, et leur correspondance avec les mode RVB ou HSL, rendez-vous ici.

 

 

 

 

 

B – Pour placer une image “décorative” :

Vous utiliserez le même procédé et le même code que celui vu au chapitre « Les images ».

Le code suivant :
<img src=”https://topia.fr/wp-content/uploads/2020/04/Enfants.jpg” />
<p><font size=”+2″><font color=”green”><strong>La place des enfants dans votre association</strong></p>

Donnera l’effet ci-dessous :

qui peut contribuer à rendre votre questionnaire plus attractif.

Pour découvrir d’autres “Astuces” de Framaforms, cliquez ici.

À suivre


Lien vers le questionnaire “Habitants de Magny-en-Vexin et des environs, comment vivez-vous dans votre territoire ?

Les champs principaux de ce questionnaire (document .odt)

Organisation des champs conditionnels de ce questionnaire (document .odt)


Le 23 avril 2020, Roland Vidal

Gilles Clément

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Gilles Clément

Concepteur de jardins, enseignant et écrivain

 

Ses principales réalisationsSes publicationsSes distinctionsSes idéesPour conclure : ses enseignements

Gilles Clément est né en 1943 à Argenton-sur-Creuse.

En 1965, après les concours aux Grandes Écoles d’agronomie, il choisit de s’inscrire à l’Ecole nationale supérieure d’horticulture de Versailles plutôt qu’à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie de Rennes où il est également admis. Après deux ans d’étude, il suit les deux années d’enseignement de la Section du paysage et de l’art des jardins de cet établissement, à l’issue desquelles il reçoit le diplôme d‘ingénieur horticole et le certificat d’études de la Section comme trois autres élèves de sa promotion. Il obtient le diplôme et le titre de paysagiste DPLG en 1985.

Il se consacre d’abord à une commande de jardins essentiellement privée en France et à l’étranger. En 1977 il s’installe à Crozant dans la Creuse où il expérimente de nouvelles pratiques de jardinage, qui donneront naissance au concept de « jardin en mouvement » développé en 1991.

Il devient enseignant vacataire à l’ENSP de Versailles d’abord de 1979 à 1984, appelé par R. Bellec et M. Rumelhart pour dispenser l’enseignements des végétaux dans le cadre des ateliers. Il en repart au moment de la crise enseignante (le conflit des deux ateliers « A. Le Nôtre » et « C.-R. Dufresny). Il revient ensuite en 1992, au moment du projet de délocalisation de l’ENSP à Blois, pour prendre en charge un atelier de 3ème année « Grand espace rural ».

Il devient professeur titulaire d’ateliers de projets de 2000 jusqu’à sa retraite d’enseignant en 2012. Il donne également des conférences dans de nombreuses écoles et universités françaises et étrangères, et continue de travailler en tant que paysagiste concepteur.

Très médiatisée, sa carrière est partagée entre des réalisations de parcs et de jardins surtout publics et une abondante œuvre écrite (une cinquantaine d’ouvrages et de très nombreux articles, notamment dans les Carnets du paysage) consacrée à la diffusion de ses idées. Il est sans doute le paysagiste concepteur qui a le plus écrit dans sa génération pour les faire connaitre.

Il est connu du grand public par trois concepts illustrés par ses réalisations propres ou faites par d’autres : le jardin en mouvement, le jardin planétaire et le tiers-paysage.

Ses principales réalisations

1986-1992 : Parc André-Citroën à Paris, en collaboration avec Allain Provost paysagiste, Patrick Berger, Jean-Paul Viguier architectes,

Parc A. Citroën, les jardins sériels vus d’avion

1987 : Jardins de l’abbaye cistercienne de Valloires à Argoules (Somme),

1987 : Parc paysager du Château de Châtenay-en-France,

1988-1995 : Jardin du domaine du Rayol : une mosaïque de jardins évoquant diverses régions du monde au climat méditerranéen, une expérimentation qui inspirera le jardin planétaire,

1991-1998 : Jardins de l’Arche à la Défense, avec Guillaume Geoffroy Dechaume,

Le jardin des Gunneras

1992 : Jardin du château de Blois, avec Laurent Campos-Hugueney

1992-1994 : Jardin des 5 éléments du Centre écologique Terre vivante,

1996-2003 : Parc Matisse à Euralille en collaboration avec les paysagistes Éric Berlin et Sylvain Flipo : un manifeste pour la biodiversité,

L’ile de Derborence, parc Matisse, Lille

2001 : Accompagnement végétal du projet de ligne 2 du tramway de Lyon,

2004-2006 : Jardin du musée du quai Branly à Paris, avec Patrick Blanc, botaniste et  Jean Nouvel architecte : une illustration du jardin planétaire,

2006 : Jardin de l’École normale supérieure de Lyon, avec Guillaume Geoffroy-Dechaume

2008 : Green Belt de Tripoli, en Libye avec l’agence Coloco paysagistes,

2009 : Toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire: Jardin du Tiers-Paysage, installation artistique, conception Gilles Clément, réalisation Collectif Coloco,

2012-2013 : Jardin du lycée d’enseignement agricole Jules-Rieffel à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), inspiré par le concept de jardin en mouvement. Les étudiants sont les concepteurs de ce « jardin » sur six hectares,

2011-2013 : « Jardin Vagabond » à Aix-les-Bains (Savoie) inspiré par le concept de jardin en mouvement,

2013 : Parc de l’hôpital Salvator à Marseille. Avec Guillaume Morlans,

2014 :

-« Jardin Mandala » au Parc des Ravalets à Cherbourg,

-« Jardin du 6ème continent » à Péronne près du Mémorial de la Grande Guerre. Avec Guillaume Morlans,

2016 : La « Prairie de Gauras » au château de Trévarez en Bretagne,

2017 : La Tour à eau, sur la ligne du partage des eaux en Ardèche,

La Tour à eau, Ardèche, 2017, cl. G. Clément

2019-2020 : « Jardin du centre culturel de rencontre de Noirlac » en cours de réalisation avec les maîtrises d’œuvre de Philippe Raguin et l’atelier « Tout se transforme » Mirabelle Croiziet et Antoine Quenardel. Projet dessiné en 2008.

2020 : « Hortus papyrifera », projet du jardin pour la cour Vivienne à la BNF Paris centre, concours gagné avec Antoine Quénardel et Mirabelle Croizier.

Ses publications

1985-1995 Du jardin en mouvement au jardin planétaire

« La friche apprivoisée », Urbanisme, n° 209, septembre 1985, p. 91-95,

Le Jardin en mouvement, Paris, Pandora, 1991,

« Les plantes dessinent le jardin et non le jardinier … »

La Vallée, Paris, Pandora, 1991,

Le Jardin en mouvement, de la Vallée au parc André-Citroën, Paris, Sens & Tonka, 1994 (rééditions augmentées en septembre 1999, 2001, mars 2007),

Éloge de la friche (avec François Béalu, graveur), éd. Lacourière-Frélaut, 1994,

Le Jardin romantique de George Sand (avec Christiane Sand), Albin Michel, 1995,

Contributions à l’étude du jardin planétaire. À propos du feu (avec Michel Blazy), École régionale des Beaux-Arts de Valence, 1995,

1996-2000 : Le jardin planétaire

Re-Cueille : L’enclos et la mesure (avec Jean-Paul Ruiz), éd. Jean-Paul Ruiz, 1996,

Thomas et le Voyageur, Albin Michel, janvier 1997 (rééd. mars 2011) ; esquisse du jardin planétaire,

Traité succinct de l’art involontaire, Sens et Tonka, 1997 (rééd. augmentée en 2014),

Les Libres Jardins de Gilles Clément, Le Chêne, 1997,

Une école buissonnière, Hazan, septembre 1997,

Le Jardin planétaire (avec Claude Éveno), L’Aube/Château-Vallon, 1997 (rééd. 1999)

Les Portes, Sens et Tonka, 1998,

La Dernière Pierre, Albin Michel, août 1999,

Terres fertiles (avec Stéphane Spach), éd. de l’Imprimeur, septembre 1999,

Les Jardins planétaires (avec Guy Tortosa), éd. Jean-Michel Place, septembre 1999,

Les Jardins du Rayol, Actes Sud, juillet 1999 (rééd. mai 2005),,

Voyage au Jardin planétaire, carnet de croquis (avec le scénographe Raymond Sarti), éd. Spiralinthe, novembre 1999,

2000-2005 Le Tiers-paysage et les plantes vagabondes

Éloge des vagabondes. Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, Nil Édition, mai 2002 (rééd. chez Robert Laffont, 2014),

Herbes ou ces plantes qu’on dit mauvaises (avec Jean-Paul Ruiz), éd. Jean-Paul Ruiz, 2003,

La Dernière Pierre (en chinois), Taïwan, Crown Publishing, coll. Choice 69, 2003,

La Sagesse du Jardinier éd. L’Œil Neuf, mars 2004,,

Manifeste du Tiers-paysage, éd. Sujet Objet, mai 2004 (rééd. augmentée chez Sens & Tonka, 2014)

 

« Espace n’exprimant ni le pouvoir ni la soumission au pouvoir »

Jardins de lettres (avec Claude Delias), Jane Otmezguine, 2004,

Euroland (avec Edith Roux et Guy Tortosa), Jean-Michel Place Éditeur, 2005,

Le Dindon et le Dodo, Éditions Bayard Culture, février 2005,

Les Nuages, Éditions Bayard Culture, février 2005,

Manifesto del Terzo paesaggio, postface de Filippo De Pieri, Macerata, Quodlibet, octobre 2005,

2005- 2010 Les espèces vagabondes et autres réflexions jardinières

Gilles Clément, une écologie humaniste (avec Louisa Jones), Éditions Aubanel, septembre 2006,

 

« Le jardin se construit à partir d’un site. Son devenir et sa forme sont orientés par les conditions du milieu et par les espérances contenues dans l’utopie du jardinier »

Où en est l’herbe ? Réflexions sur le jardin planétaire (avec Louisa Jones), Actes Sud, oct. 2006,

Environ(ne)ment. Manières d’agir pour demain (avec Philippe Rahm), Skira Editore, novembre 2006 (édition bilingue),

Le Belvédère des lichens (en collaboration avec Le Sentier des Lauzes), coédition Jean-Pierre Huguet Éditeur, Parc naturel des monts d’Ardèche, Saint Julien Molin Molette, octobre 2007,

Nove Giardini Planetari, (avec Alessandro Rocca), Milan, 22 Publishing, octobre 2007,

Toujours la vie invente, collection L’Aube Poche Essai, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, février 2008,

Il Giardino in movimento. Dalla vallata al giardino planetario, Macerata, Godlibet, mai 2008 (+ rééd. en 2010),

Neuf jardins. Approche du jardin planétaire (avec Alessandro Rocca), Arles, Actes Sud, coll. Nature, septembre 2008,

Planetary Gardens. The Landscape Architecture of Gilles Clement (avec Alessandro Rocca), Birkhauser Verlag AG, septembre 2008,

Il giardiniere planetario, Milan, 22 Publishing, 2008,

Sur la marge (avec François Béalu), Paris, Michèle Broutta, 2008,

Le Salon des berces, Paris, Nil Éditions, 2009,

Dans la vallée. Biodiversité, art, paysage (entretiens avec Gilles A. Tiberghien), Paris, Bayard Centurion, coll. “Essai”, 2009,

Elogio delle vagabonde. Erbe, arbusti e fiori alla conquista del mondo, Derive Approdi, 2010

2010-2019 Retour sur le jardin : la lutte continue…

Une brève histoire du jardin, Paris, L’Œil Neuf, coll. “Brèves Histoires”, 2011,

Breve storia del giardino, Macerata, Quodlibet, 2012,

Jardins, paysage et génie naturel, Paris, Collège de France/Fayard, coll. “Leçons Inaugurales du Collège de France”, 2012,

 

« Pour préserver cet espace (le jardin) soumis aux lois du marché et de la croissance à tout prix, le jardinier doit se mettre à l’écoute du génie naturel : imaginer, réaliser et entretenir le jardin dans son aspect dynamique, en respectant le développement des espèces et leurs migrations ». (4ème de couverture)

Belvédère. Points de vue sur le paysage, Saint Benoît du Sault, Tarabuste, 2013,

Les Imprévisibles, Paris, L’Une et l’Autre, 2013,

L’Alternative ambiante, Paris, Sens & Tonka, 2014,

Espèces vagabondes, menace ou bienfait ? (avec Francis Hallé et François Letourneux), Toulouse, Éditions Plume de Carotte, coll. “Les Engagés”, 2014,

Abécédaire, Paris, Sens & Tonka, 2015,

Un grand jardin, texte de Gilles Clément, illustrations de Vincent Gravé, éd. Cambourakis, 2016,   

Le grand B.A.L. Roman de science-fiction, éditions Actes Sud, 2018, 

« Le grand B.A.L. aborde la question de la privatisation du bien commun au seul bénéfice du marché par une maîtrise de la “nature” ou, plus exactement, par une illusion de cette maîtrise que Gilles Clément dénonce à la manière de Voltaire… »

 

 

 

Ses distinctions

1998 : Grand Prix du paysage du Ministère de l’Environnement

2011-2012 : Titulaire de la chaire annuelle de Création artistique au Collège de France, avec une leçon inaugurale prononcée le 1er décembre 2011 sous le titre Jardins, paysage et génie nature

2017 : Prix Books and Seeds, de la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne..

Ses idées

L’origine des innovations jardinières qu’a expérimentées Gilles Clément est à rechercher dans la formation qu’il a reçue à Versailles, mais pas uniquement. À l’ENSH, les enseignements scientifiques du phytogéographe, phytosociologue, botaniste et malherbologue Jacques Montégut, du physiologiste Claude Bigot, du généticien Fernand Laudansky, des enseignants d’arboriculture (Pierre Cuisance), de cultures ornementales (René Bossard et P. Lemattre) et de l’entomologiste Remy Coutin ont fondé sa culture de biologiste familier de la vie des plantes et des animaux.

Dans la Section du paysage qu’il a suivie ensuite de 1967 à 1969, comme spécialisation de sa formation horticole, il a été marqué surtout (mais pas seulement) par les démarches conceptuelles des « études visuelles » du plasticien et coloriste B. Lassus dans les dernières années d’enseignement.

« Il est plus proche qu’il ne le reconnait des démarches de certains fondateurs ou héritiers de l’art conceptuel et du land art … » G. Tortosa, 2002.

Jusqu’au début des années 1980, c’est-à-dire pendant environ 15 ans après sa sortie de l’ENSH, Gilles Clément excelle dans la création de jardins privés en utilisant une palette végétale horticole et exotique particulièrement riche. C’est d’ailleurs à lui que le directeur de l’ENSP Raymond Chaux s’adresse pour enseigner « l’utilisation des végétaux » dans les projets. Il succède ainsi à Lucien Sabourin, ingénieur divisionnaire à la ville de Paris qui enseigna cette technique aux élèves de la Section de 1960 à 1974.

Il s’engagera ensuite sur des ateliers dans le cadre élargi des grands espaces ruraux.

La friche

Le virage vers des pensées alternatives à celles des projets enseignés à l’ENSP de Versailles s’opère chez G. Clément au moment où il quitte cette école en 1983, avec la plupart des autres enseignants de l’École d’horticulture voisine. Au moment où les enseignements de M. Corajoud et d’A. Provost, tournés vers le projet urbain, et ceux de B. Lassus, inspirés par des concepts plasticiens, entrent en conflit.

Au moment également où dans son jardin de la Creuse (la Vallée) acquis en 1977, se préparent parallèlement les expériences végétales qu’il théorisera ensuite.

De 1986 à 1992, le concours gagné du parc Citroën (avec A. Provost) révèle parfaitement ce tournant. Avec les jardins sériels, il expérimente (sans lendemain) des inspirations symboliques comme les « jardins blanc et noir », mais surtout il lance l’idée provocatrice et prémonitoire de la friche comme modèle de jardinage. Un non-sens dans la culture horticole et populaire…

La friche du parc A. Citroën1

L’idée de la dynamique végétale spontanée comme moteur des transformations accompagnées du jardin n’aurait pas été plausible sans la connaissance scientifique des successions végétales progressives et régressives qu’avait enseignées J. Montégut (éminent spécialiste de la flore des friches) à la suite des phytoécologues P. Ozenda, M. Guinochet et M. Bournérias en particulier. La friche était un espace beaucoup moins aléatoire et chaotique qu’il n’y paraissait. Elle servira de point de départ quinze ans plus tard au concept de Tiers-Paysage, et beaucoup plus tôt à ceux de Jardin en mouvement et de Jardin planétaire.

Le jardin en mouvement

L’idée de « jardin en mouvement » comme concept de projet de jardin émerge en 1985 (« La Friche apprivoisée ») puis est expliquée en 1991 (La Vallée, Le Jardin en mouvement). Elle désigne à la fois « un type de jardin où les espèces végétales peuvent se développer librement et, plus généralement, une philosophie du jardin qui redéfinit le rôle du jardinier, en accordant une place centrale à l’observation, et qui repose sur l’idée de coopération avec la nature »2, en particulier avec le déplacement physique des espèces sur le terrain. C’est une manière d’accompagner la vie d’un jardin en fonction de sa propre évolution, de choisir les espèces à privilégier, plantées, semées ou spontanées, en agissant le plus possible avec et non contre « la nature ».

Cette idée est mise en œuvre dans ses jardins, expliquée dans ses conférences et mise en application dans la formation des paysagistes versaillais (l’exercice pédagogique Chaubrides par exemple) avec l’écologue M. Rumelhart et le paysagiste G. Chauvel. Au moment où la formation donnée dans les ateliers de projet à l’ENSP est sollicitée plus par les enjeux politiques de la fabrique urbaine que par ceux de la qualité biologique des sols et de la biodiversité. Un grand écart entre urbanisme et jardinage pour les étudiants, qui ne s’en plaignent pas…

Le jardin planétaire

Cette idée qui a son origine dans les notions biogéographiques de « biome » et de « brassage planétaire des espèces » est une métaphore du rôle possible des hommes comme jardiniers de leurs milieux de vie. Elle s’affranchit de la notion controversée d’équilibre écologique.

« …Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle-même toujours en expansion.

La finalité du Jardin Planétaire consiste à chercher comment exploiter la diversité sans la détruire. Comment continuer à faire fonctionner la « machine » planète, faire vivre le jardin, donc le jardinier. »3

Le jardin planétaire, 1999

Introduite dans Thomas et le Voyageur en 1996, l’idée est fondée sur la capacité de chacun à observer les phénomènes vivants biologiques, végétaux et animaux. Mais plus encore sur la conscience de l’interdépendance des milieux (sols, climats) et de ceux, vivants humains et non humains, qui les habitent et les transforment.

En 1999-2000, une exposition à la Grande Halle de la Villette, dont il est le commissaire, illustre cette perspective avec ses applications possibles dans les biomes planétaires. À commencer par le jardin du Rayol, qu’il aménageait pour le Conservatoire du Littoral et des rivages lacustres, au titre des biomes méditerranéens.

Le Tiers-Paysage

Issue de l’idée du Jardin planétaire, la notion de Tiers-Paysage, analysée dans l’ouvrage éponyme (2005), est définie comme un espace de développement possible de la biodiversité menacée. Elle désigne l’ensemble des espaces délaissés ou non exploités concernés par ce projet.

« Le Tiers-Paysage –fragment indécidé du Jardin Planétaire- désigne la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Il concerne les délaissés urbains ou ruraux, les espaces de transition, les friches, marais, landes, tourbières, mais aussi les bords de route, rives, talus de voies ferrées, etc … A l’ensemble des délaissés viennent s’ajouter les territoires en réserve. Réserves de fait : lieux inaccessibles , sommets de montagne, lieux incultes, déserts ; réserves institutionnelles : parcs nationaux, parcs régionaux, « réserves naturelles… 
…Considéré sous cet angle le Tiers-paysage apparaît comme le réservoir génétique de la planète, l’espace du futur »
4

Eloge des vagabondes, 2002, 2014

Comme les autres concepts développés par Gilles Clément, le Tiers-Paysage est une invitation à l’engagement individuel et collectif, une porte ouverte à la lutte contre les conséquences déplorables et chroniques des systèmes économiques et politiques dominants. Il fera alors de sa verve littéraire et poétique, de ses ouvrages et de ses projets un manifeste militant permanent, notamment avec l’agence Coloco.

« Nature qu’est-ce que tu fous, c’est quoi ce vomis orange sur la terre morte ? Il y avait de l’herbe avant, non ? C’est quoi ce nuage qui pue, cette pluie qui brûle, tu déconnes ou tu joues ?

Nature à quoi tu joues, mes joues brûlent, je respire en toussant, ça grésille dans les soutes du cerveau, je suis en train de cuire sous ta radiation, tes cosmétiques me roulent dans le purin de la chimie, c’est quoi ton plan ?

Nature ouvre les yeux, tu cilles comme une libellule, arrêtes de faire la belle, tu nous agaces à force. Nature tu lèves le jour comme un voile imbécile, avec de l’aube pour faire pâlir le rose de ton visage inquiet, tu te fous de nous .

Nature arrête de me regarder je baisse les yeux, tu crèves d’envie de nous voir à tes pieds, je suis à tes pieds, je regarde ta peau, je vois ton corps solide, j’ai des muscles et des muscles de retard, ça déconne dans l’horloge, ça traîne, ça déraille. Nature aide nous, dis quelque chose …

N’exagères pas.

Change de nom, on t’écoutera. »5, G. Clément, 2016.

Une écologie humaniste

En 2006, il publie avec Louisa Jones Gilles Clément, une écologie humaniste. De l’élaboration du premier « jardin en mouvement » sur son terrain de La Vallée, dans la Creuse, à la conception du Jardin de la tortue au musée des Arts premiers, à Paris, le paysagiste explique avec sa complice, à partir de ses réalisations, sa démarche de jardinier responsable de la planète. Il reprend ses concepts et en montre la cohérence et la portée citoyenne, notamment en direction de ses étudiants paysagistes et jardiniers.

« Le jardin se construit à partir d’un site. Son devenir et sa forme sont orientés par les conditions du milieu et par les espérances contenues dans l’utopie du jardinier ». G. C.

Pour conclure : Les enseignements de Gilles Clément

Depuis sa formation à l’Ecole d’Horticulture de Versailles, le contenu des enseignements reçus et donnés par G. Clément a profondément changé.

Qu’enseignait-il en 1980 à l’ENSP de Versailles ? Chargé de l’enseignement de « connaissance et utilisation des végétaux » dans les projets en première année, il a laissé un polycopié manuscrit intitulé Un jardin en hiver. Il écrit en introduction :

« Le but d’une recherche dans le sens d’une animation hivernale, n’est pas de substituer à l’hiver une quelconque et illusoire autre saison, encore moins de nier la saison rude qu’il est, mais plutôt de mettre l’accent sur ce qu’il apporte de neuf, ce qui tout d’un coup apparait et prend une signification particulière dans le paysage seulement à cette époque de l’année »6.

Il énumère environ 200 végétaux à feuillage persistant et les classe par ordre de grandeur, ceux à floraison hivernale avec leur période de floraison, les espèces à écorces décoratives (Acer, Betula, Cornus, Eucalytus, Salix …), et une centaine d’espèces à fruits décoratifs. Il réalise pour les étudiants le même type de document Les Ericacées ornementales pour identifier les espèces et les variétés cultivées au moment des visites des parcs du Bois des Moutiers et de Vasterival à Varengeville-sur-mer en Normandie7.

Un autre document Morphologie des espaces structurés par les végétaux : forme et valeur montre, sous forme de dix planches, les différentes règles d’assemblage des végétaux pour composer des scènes paysagères8.

Devenu, grâce à ses voyages et à ses lectures, conscient des conséquences désastreuses des relations des hommes à la nature et à ses ressources, il remet en cause ce qui lui avait été enseigné.

« Il a fallu que j’oublie tout ce qu’on m’avait appris. Il fallait supprimer les plantes, les maladies, tuer les insectes… Moi, je voulais garder la diversité, mais je ne savais pas comment faire. J’ai dû tout désapprendre ».9

Il fait de son jardin (celui de la Vallée) « son premier enseignant », et de son métier de jardinier « une résistance » exemplaire aux choix actuels d’usage des ressources naturelles dans le monde.

« Le jardin ne s’enseigne pas, il est l’enseignant », G.C., 201410

« Mon jardin et les voyages sont les deux sources d’enseignement pour moi. J’observe beaucoup ce qui se passe dans la nature, puis j’argumente. Je fais des constats, ce n’est pas idéologique. Je me rends compte que l’idée d’une maitrise de la nature par l’homme est illusoire et dangereuse. Il faut laisser faire, aller dans le sens des énergies en place, et non contre. C’est du « bon sens ». Il était presque fatal que j’arrive à ces conclusions, et j’étais presque choqué de ne pas avoir d’écho.

Le déclic est venu avec l’exposition de 1999 à la Villette, sur le Jardin planétaire. La Terre est un jardin, et tout ce que nous faisons, même individuellement, a un impact. Aujourd’hui, on enseigne certaines de mes idées. Je suis dans les programmes des BTS et même les fiches de révision du brevet des collèges ! C’est très agréable de voir qu’on n’a pas dit trop de bêtises, qu’on ne s’est pas trompé dans les directions qu’on voulait prendre. Mais ça arrive avec un retard sidéral. »,

G.C., 2014, propos recueillis par Karen Lavocat11.

Quand il revient à Versailles à partir des années 1990, il enseigne à l’ENSP et dans la formation « Jardins historiques, patrimoines, paysages » de l’École nationale d’architecture de Versailles. À l’ENSP, il n’enseigne plus la botanique horticole et la composition des jardins, mais prend en charge l’encadrement de quelques ateliers de projet de paysage en troisième année et en quatrième année (ateliers régionaux et travaux personnels de fin d’études). Après le départ de M. Corajoud en 2003, il se partage les ateliers longs de troisième année avec le paysagiste Gilles Vexlard.

Ingénieur horticole et jardinier atypique, G. Clément est devenu un utopiste qui souhaite faire rêver. Il n’inscrit son projet ni dans la pensée apocalytique des collapsologues de la fin des années 2010 (P. Servigne notamment), ni dans celle, infructueuse, de l’écologie politique. Pédagogue et citoyen, il croit fermement aux vertus du jardin idéal comme modèle de pensée, et, avec raison et passion, à la littérature engagée, à l’éducation et aux universités populaires.

Pierre Donadieu avec le concours de Gilles Clément

15 Mars 2020


Notes

1 http://www.gillesclement.com/cat-banqueimages-andre-tit-banqueimages-andre

2 Wikipédia.

6 G. Clément, Un jardin en hiver, suivi d’une note sur quelques particularités végétales en hiver, 32 p., doc.ronéo., Archives ENSP, 1980.

7 G. Clément, Varengeville, Les éricacées ornementales, doc. ronéo., 27 p., archives ENSP, juin 1980. Créé en 1898 par G. Jekill, le parc des Moutiers appartient à la famille Mallet.

8 S’y ajouteront les années suivantes « Végétaux et pollution atmosphérique, arbres pour la ville » (1981), la liste des pépinières spécialisées (1983), une sélection bibliographique d’art des jardins (1984).

9 https://lareleveetlapeste.fr/gilles-clement-jardin-premier-enseignant/

10 Entretien avec Dominique Truco, L’Actualité Poitou-Charentes n° 106, octobre 2014.

11 https://reporterre.net/Gilles-Clement-Jardiner-c-est-resister

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Un site du Ministère de la culture

Ce qu’on y trouve

Quelques cartes


Périmètres de protection des monuments historiques

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Le fond de plan est au 1/20000, mais, en zoomant, les parcelles cadastrales sont identifiables.

On remarquera qu’une partie de la zone d’activité de la Demi-lune est dans le périmètre de l’hôtel de Crosne.

En cliquant sur un bâtiment classé, on obtient des informations le concernant. Ci-dessous les infos concernant l’hôtel de Crosne :

Lire toutes les informations


Zones et monuments classés dans le PNR du Vexin (vue partielle)

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Le fond de plan est au 1/75 000. En zone rurale, la plupart des parcelles cadastrales sont visibles (mais non identifiables).

En cliquant sur les zones vertes, on obtient des informations sur le classement correspondant.

On remarquera le nombre important de cercles sur la ville de Magny.


Limites

  • Le choix des échelles, non paramétrable,  est assez limité (5 000e, 20 000e, 75 000e, 250 000e, 1 000 000e, 5 000 000e).
  • Si la vue adaptative fonctionne, elle ne fournit pas toutes les informations (notamment les périmètres de protection) au-delà de 3250 pixels.