Guide du mémoire

Quelques indications et normes

 

Légende des illustrations

Chaque illustration du dossier doit avoir un titre signifiant et être numérotée ; ce titre et ce numéro doivent se retrouver inchangés dans les tables des illustrations. La numérotation doit être continue pour chaque grand type d’illustration (figures, tableaux, photos) comme indiqué plus loin. Les cartes – en plus des indications précédentes – doivent être légendées, et comporter une échelle graphique obligatoirement.

Citation des sources figurées

Pour tous les documents figurés (cartes, graphiques, …), il est nécessaire d’indiquer la source des données utilisées.

3 principaux cas :

– Illustrations tirées de sources imprimées (ouvrages, plaquettes, archives, journaux, sites Web, …) : numéro de l’illustration, titre, « extrait de » (références bibliographiques précises, c’est- à-dire en indiquant le n° de page et en respectant les normes de la bibliographie).

– Illustrations partiellement réalisées par l’auteur de la recherche : ex. plan redessiné, photo retouchée, fond de carte… : numéro de l’illustration, titre et nom du « retoucheur » + d’après (ou source 🙂 + références bibliographiques.

– Illustrations entièrement réalisées par l’auteur de la recherche : numéro de l’illustration, intitulé et nom de l’auteur. Lorsqu’il s’agit de photos, il est important de préciser, l’auteur, la date et le lieu de la prise de vue.

Citation des sources non figurées (discours oral ou écrit)
1- discours écrit (citations extraites de livres, d’articles, …) :
La citation s’écrit entre «guillemets » et doit être accompagnée de références précises (cf. ci-dessous : « normes de présentation de la bibliographie » ).

Si l’on modifie le texte (suppression ou rajout d’un mot ou d’un passage), on met la partie modifiée entre […].

Les références sont mises dans le texte sous la forme (nom de l’auteur, date, page), de préférence, renvoyant à la bibliographie pour la référence complète. Elles peuvent aussi être indiquées en note de bas de page.

Si l’on cite plusieurs fois de suite la même référence, et lorsque celle-ci n’est pas trop éloignée, on emploie la 2° fois ibidem, abrégée en ibid. Si la référence est plus éloignée, on emploie la locution opus citatum, abrégée en op.cit. (mais il faut alors rappeler par exemple l’auteur, et au-delà de quatre ou cinq pages, mieux vaut reprendre la référence). Ces complications expliquent qu’on privilégie l’emploi systématique d’une référence abrégée, de type auteur-date, qui évite de se perdre lorsque le texte est repris par la suite…

2- discours oral (citations extraites d’entretiens) :

La citation s’écrit toujours entre « guillemets ». Eventuellement, et en plus des guillemets, elle peut être mise en italique. Elle doit être située dans son contexte (fonction ou profession du locuteur, âge, homme ou femme, date, lieu …).

Il est souhaitable de toujours préserver l’anonymat. Vous pouvez utiliser un système d’initiales, ou les prénoms. Si l’enquêté est un acteur local, ou une personnalité, bref, si son nom est signifiant pour votre étude, il faut qu’il vous ait accordé l’autorisation d’être cité.

Normes de présentation de la bibliographie

Il existe différentes normes de présentation bibliographique : en voici une parmi d’autres. Vous saurez tout en téléchargeant le Guide de l’IRD.

Il importe surtout que votre présentation soit cohérente pour toutes vos références, jusqu’à faire attention à la ponctuation. Le nom de l’auteur doit toujours venir en premier, et le classement de la bibliographie se fait par ordre alphabétique des auteurs.

Cinq principaux cas de figures se présenteront habituellement : ouvrages (un à trois auteurs), ouvrages collectifs (sous une direction/coordination individuelle ou collective), articles extraits d’une revue, articles extraits d’un ouvrage collectif, et publication numérique.

  1. Ouvrage :
    Auteur, (année). Titre, lieu : édition, nombre de pages. Exemple :
    DELBAERE Denis, (2010). La fabrique de l’espace public. Ville, paysage et démocratie, Paris : Ellipses, 187 p.
  1. Ouvrage collectif :
    Directeur (sous la direction de), (année). Titre, lieu : éd., nombre de pages. Exemple :
    PUECH Daniel, RIVIERE-HONEGGER Anne (dir.), (2005). L’évaluation du paysage une utopie nécessaire ?, Montpellier : Presses Universitaire de la Méditerranée, 654 p.
  1. Article dans une revue :
    Auteur, (année). « Article », Revue, N°, éditeur, p. (début-fin). Exemples :
    DONADIEU Pierre, FLEURY André, (2003). « La construction contemporaine de la ville-campagne », Revue de géographie alpine, vol.4, n°91, Armand Colin, p. 19-28.
    GOURIOU Marie-Sabine, (2010). « La qualité environnementale est-elle lisible dans le paysage ? », Carnets du paysage, n°19, Actes Sud/ENSP, p. 113-132.
  1. Article dans un ouvrage collectif, ou communication à un colloque :
    Auteur, (année). « Chapitre », in : Titre de l’ouvrage, lieu : éd. (ou lieu et date du colloque), p. (si édité). Exemple :
    TOORN, Martin Van Den & GUNEY A., (2011). « Precedent analysis in landscape architecture », in: Roozenburg, N., (dir.), Diversity and unity — 4th World Conference on Design Research, Delft, IASDR.
  1. Publication électronique :
    Auteur, (année). Titre de l’ouvrage ou « Titre de l’article » [en ligne], éditeur ou Titre de revue. Disponible sur <site internet> (consulté le …). Exemple :
    LUGINBÜHL Yves, (2007). « Pour un paysage du paysage », Économie rurale [En ligne], 297-298, janvier-avril 2007. Disponible sur http://economierurale.revues.org/index1931.html (consulté le 6 février 2012.

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