Séances de l'Académie d'Agriculture de France

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Paysages agricoles et ruraux

Les  7 et 14 juin 2017, 14h 30, 18 rue de Bellechasse, Paris 7e, métro Solférino, entrée libre.


Les continuités écologiques dans les paysages agricoles ; mise en œuvre d’une politique

Séance du 7 juin 2017

Introduction : Pierre Donadieu, membre de l’Académie d’Agriculture de France,

Françoise Burel, directrice de recherche, CNRS, Rennes, Diversité et fonctionnalité des continuités écologiques dans les paysages agricoles,



Jacques Baudry, directeur de recherche INRA SAD, Rennes et François Papy, membre de l’Académie d’Agriculture de France, La construction des paysages agricoles par les agriculteurs ; un atout pour les continuités écologiques ? 
 

Pierre-Henri Bombenger, professeur en urbanisme à la Haute école spécialisée de Suisse occidentale, Corinne Larrue, professeure et directrice de l’école d’urbanisme de Paris, Armelle Caron, ingénieure de recherche à l’Inra et Jacques Baudry, directeur de recherche à l’Inra, L’élaboration des trames vertes aux différentes échelles,

Conclusion : François Papy, membre de l’Académie d’Agriculture de France.



 

Les politiques publiques de paysage dans le milieu rural, évaluation et perspectives

Séance du 14 juin 2017


Introduction : Guillaume Dhérissard, membre de l’Académie d’agriculture de France.

Yves Luginbühl, directeur de recherche émérite, CNRS, Paris. Les outils des politiques publiques de paysage en France et en Europe,

Hervé Davodeau, maître de conférences, Agrocampus Ouest Angers. Une photographie de l’action paysagère à partir de deux bases de données ministérielles,

Patrick Moquay, professeur, ENSP Versailles-Marseille. Dilemmes de l’action publique en matière de paysage.

Conclusion : Pierre Donadieu, membre de l’Académie d’Agriculture de France.

 

Transition agroécologique

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Un oublié de la transition agroécologique : l’habitant des territoires ruraux et urbains

 

Expérience de pensée

Imaginons une expérience de pensée à la façon des philosophes. Imaginons que quelque part, le gouvernement d’un pays ait mis en œuvre toutes les incitations fiscales et financières (subventions) favorables aux pratiques de l’agroécologie ; que les chercheurs aient montré qu’il existait plusieurs modèles d’agroécologie, et que chaque agriculteur ait trouvé une réponse pour être vertueux en y trouvant un intérêt financier ou éthique : moins de GES, moins ou peu de pesticides … plus de carbone dans le sol, moins d’érosion des sols, plus de diversité des cultures, plus de liens entre productions végétales et animales dans les exploitations, plus de main d’œuvre ou de robots selon les situations, plus de prévention des risques climatiques (sécheresse), et que les consommateurs, de proximité (circuits courts) et lointains (exportation) aient approuvé ces nouvelles pratiques en achetant les produits. La transition agrocologique en serait-elle pour autant aboutie ? Les territoires où cette agriculture alternative aura émergé en seront-ils plus habitables ? L’environnement territorial des habitants (eau, air, sol, biodiversité, patrimoine, paysage …) aura t-il acquis les qualités qu’ils souhaitent ? Si ce ne n’est pas le cas, c’est que la mutation des entreprises agricoles se sera faite sans eux !

Produire les services écosystémiques dans et hors du marché

Comment les agriculteurs peuvent-ils produire tout ou partie des services écosystémiques que précisent les rapports du Millennium ecosystem assessment publiés par l’ONU en 2005 ? Comment peuvent-ils intégrer l’idée rationnelle que la bonne santé des agrosystèmes peut être gérée à la fois au service de leurs intérêts (leur marge bénéficiaire, la qualité de leurs sols) et des intérêts collectifs (la santé et la sécurité publique) ? Comment leur est-il possible de développer à la fois des systèmes de production intensifs (agroalimentaires, énergétiques …) pour les marchés, et de produire des services territorialisés de régulation environnementale, sociaux, sociétaux et culturels, avec et hors du marché ?

Imaginons une deuxième expérience de pensée qui prolonge la précédente. Imaginons que les pouvoirs publics locaux (une intercommunalité en France par exemple) aient mis au vote par référendum la question suivante : « L’état lamentable de l’environnement de nos communes (pollution des eaux et disparition de la faune sauvage en raison de monocultures) ne peut être restauré qu’en payant les agriculteurs pour améliorer la situation (avec mise en place d’un observatoire indépendant de l’environnement). Acceptez vous, pour des raisons de santé publique et de qualité de l’environnement local, de voir augmenter votre taxe d’habitation de 10 % pour que la commune achète ces services aux agriculteurs ? Sachant que l’Etat, la Région et le département ne peuvent faire plus que ce qu’ils font et qui ne suffit pas.»

Chaque habitant fait face à un dilemme. Soit il pense que la liberté d’entreprendre ne doit pas nuire à autrui, et qu’il incombe aux pouvoirs publics, responsables de la sécurité des habitants, d’interdire les pratiques jugées dangereuses (en dépit des normes respectées !). Dans ce cas il vote non au référendum en sachant qu’il a de bonnes raisons de douter d’une régulation suffisante des pratiques agricoles conventionnelles. Et qu’il participe ainsi à transmettre à ses enfants un patrimoine immobilier dans un territoire peu habitable pour la vie humaine et non humaine.

Soit cette dernière éventualité lui paraît éthiquement inacceptable, pour lui, ses enfants et ceux des autres habitants. Alors il vote oui au référendum en se demandant quel sera le contrat entre la collectivité, les propriétaires fonciers et les agriculteurs. Et le profit individuel et collectif qu’il en tirera effectivement.

Selon la majorité sortant des urnes, seront ainsi distinguées des communes où le statut quo agricole sera conservé, et d’autres où une agroécologisation des exploitations agricoles peut être amorcée sous le regard des habitants citoyens et d’observatoires de l’environnement et des paysages. A la liberté d’entreprendre des uns sera opposée celle des autres de ne pas subir (ou de faire subir) les conséquences d’un modèle de développement agroéconomique dépassé.

Cette expérience indique qu’il n’est possible de sortir des modèles conventionnels d’agriculture qu’en territorialisant les enjeux nationaux (filières territoriales d’approvisionnement) et en ayant recours au débat public démocratique. Les exemples de certains cantons suisses (Genève) et des communes d’Ungersheim (« village en transition » en Alsace) et de Mouans-Sartoux (Alpes Maritimes) en témoignent. Il est possible pour les agriculteurs, avec les pouvoirs publics locaux, de produire et vendre des biens agricoles, et de fournir des biens et des services écologiques communs en étant explicitement, et de manière contractuelle, lié à une demande habitante locale, alimentaire, environnementale et paysagère.

L’alternative pour les sociétés locales est de rester prisonnier du piège de Lewis (la révolution verte et ses conséquences environnementales et sociales analysées par Arthur Lewis, prix Nobel en économie du développement en 1979). Cette impasse ne concerne qu’un tiers de l’humanité, ce qui veut dire que deux tiers, avec des agricultures traditionnelles, sont encore inscrits dans un chemin qui est proche de celui des principes de l’agroécologie … mais qui n’est pas nécessairement satisfaisant pour les agriculteurs ou les pouvoirs publics. Situations qu’il est nécessaire de reconnaître.

Reconnaître les situations et les choix agroécologiques

Imaginons une dernière expérience de pensée en s’inspirant à la fois des principes philosophiques de la reconnaissance développés par Paul Ricœur (1913-2005), de ceux du pragmatisme de l’Américain John Dewey (1859-1952) et des travaux sur les biens communs d’Elinor Ostrom (1933-2012).

Imaginons un agriculteur, quinquagénaire, exploitant 250 ha de céréales et d’oléoprotéagineux, qu’il loue pour l’essentiel. Il n’est pas indifférent à la critique adressée à l’agriculture industrielle intensive qu’il pratique et souhaite transmettre à son fils une exploitation viable avec des sols fertiles. Il se demande comment il pourrait prendre les chemins agroécologiques en conservant ou en améliorant ses revenus.

Doit-il passer à l’agriculture biologique en bénéficiant des aides publiques et vendre ses céréales pour la boulangerie locale ? Doit-il créer, avec une sole fourragère, un atelier d’élevage pour recycler les lisiers, à moins de les apporter à l’usine de méthane qui vient de s’installer à quelques kilomètres ? Doit-il planter des haies là où elles ont été détruites par les remembrements, pour limiter l’érosion des sols et restaurer la biodiversité locale ? A moins de planter des chênes truffiers sur les coteaux en friche ou d’ ouvrir à la circulation du public ses parcelles le long de la rivière, sur la partie enherbée, ce que le maire lui demande.

Comme il ne sait pas choisir et que son libre arbitre lui déconseille le risque de l’aventure, il attend de nouvelles incitations financières gouvernementales et européennes, ainsi que les expérimentations de ses voisins qui lui semblent aussi attentistes que lui. S’il hésite, c’est qu’il ne dispose que de la référence de son intérêt et de son expérience propre pour reconnaître la validité d’un nouveau choix. Mais avait-il le choix d’ éviter le piège de Lewis ?

Supposons qu’il prenne connaissance des attentes des habitants de sa commune, via une ONG ou la municipalité. Les uns vont lui suggérer de créer un atelier de maraichage bio pour alimenter les cantines scolaires ; d’éviter des épandages de pesticides à côté des écoles (pourquoi ne pas y localiser les cultures de luzerne ?) ; de mettre à disposition des habitants des surfaces pour des jardins communautaires ; de participer à l’exploitation des terres agricoles que voudrait acheter un groupe d’habitants privilégiant la production bio ; de se lancer dans l’agroforesterie ; de vendre à la ferme des produits transformés végétaux et animaux ; d’avoir recours à des semences d’espèces végétales et à des races locales … Les autres vont lui parler du patrimoine agricole local oublié, de la beauté des arbres que l’on ne regarde pas, de la raréfaction des oiseaux et des insectes, de la disparition des marais, de la tristesse et de la monotonie des paysages agricoles…

S’il doit choisir une voie et s’y engager, c’est, probablement, en recherchant autant la satisfaction du regard d’autrui que la viabilité de son exploitation. Cette reconnaissance – une mutualisation des services rendus entre personnes (Ricœur) – ancre l’action dans une construction du vivre ensemble entre mondes agricoles et mondes urbain et villageois. Elle s’appuie sur la mobilisation d’un public et des experts du domaine concerné pour éclairer la décision agricole privée, indissociable aujourd’hui de celle des pouvoirs publics (Dewey, Ostrom).

Nb : je dois l’idée du “Piège de Lewis” à  l’économiste Bruno Dorin (CIRAD), conférence au groupe agroécologie de l’Académie d’Agriculture de France (16 mars 2017)

Pierre Donadieu

17 mars 2017

 

 

 

 

 

 

 

Page personnelle de Louis-Philippe Rousselle-Brosseau

 

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PROFIL DU CANDIDAT
Louis-Philippe Rousselle-Brosseau est titulaire d’une maîtrise en architecture de paysage de l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal (ÉUAP) et est présentement candidat aux doctorats en Aménagement du territoire et en Sciences du paysage (co-tutelle entre la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal et l’ENSP Versailles / Agreenium). Au gré de ses expériences professionnelles et académiques, il s’est forgé un champ de pratique gravitant autour des questions paysagères et patrimoniales des milieux ruraux québécois : aménagement régional, participation citoyenne, caractérisation paysagère, viabilité et revitalisation des communautés, stratégies de protection dynamique des territoires. Il se spécialise également dans la réalisation d’inventaires et diagnostics paysagers et dans la représentation graphique des dynamiques paysagères. Sous la direction de Gérald Domon et Julie Ruiz, il a collaboré entre 2009 et 2013 au projet pilote de recherche sur les paysages de l’ordinaire de la région des Maskoutains, située dans la plaine agricole du fleuve Saint-Laurent, au Québec. Il collabore d’ailleurs toujours à des projets de mise en valeur du territoire au sein de la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CPEUM). La question patrimoniale étant au cœur de ses préoccupations depuis le tout débuts, Louis-Philippe a oeuvré à titre de chargé de projet pendant 4 années au sein de l’organisme Rues principales, qui a pour mandat la revitalisation des quartiers anciens de Saint-Jean-sur-Richelieu. Désireux de mettre ses savoirs à l’épreuve et de les transmettre, il enseigne l’espace régional et le projet de paysage à l’ÉUAP à titre de chargé de formation pratique depuis 2011. Parallèlement, il a pris part à plusieurs colloques à titre de conférencier et formateur. Aujourd’hui, Louis-Philippe est propriétaire de l’Atelier Le Méandre, une jeune boîte coopérative spécialisée dans la pratique du paysage à l’échelle régionale. Il collabore ainsi à divers projets de mise en valeur du territoire en partenariat avec d’autres jeunes professionnels du territoire, des Municipalités régionales de comté et d’autres organismes publics de développement et d’aménagement.

 

PIÈCES JOINTES

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AFFILIATIONS 

LAREP – ENSP Versailles-Marseille

Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal – CPEUM

 
PROJET DE THÈSE

La protection du paysage comme stratégie territoriale. Enjeux, limites, dépassements. Le cas du bien UNESCO des Causses et Cévennes.

 

Le caractère exceptionnel et l’authenticité préservée des paysages agropastoraux des Causses et Cévennes ont mené, en 2011, à leur reconnaissance au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Ces paysages montagneux, forestiers, pâturés, parcourus de drailles et ponctués d’artefacts agricoles dont les pratiques sont parfois millénaires, s’étendent sur plus de 3000 km2 à travers granites, schistes et calcaires traversant les frontières départementales de l’Aveyron, du Gard, de l’Hérault et de la Lozère. Conséquemment, les différentes études menées sur le territoire montrent que le territoire a vécu des évolutions constrastées d’un lieu à l’autre. Des transformations, conséquences de changements sociétaux structurels, mettent en péril certaines caractéristiques paysagères traditionnelles : par exemple, les terrasses agricoles en flanc de plateau sont de plus en plus réinvesties par la forêt, alors que les drailles s’embrousaillent ou disparaissent sous l’effet de la diminution des troupeaux en transhumance. De plus petites structures, par exemple celles servant à irriguer les Causses ou à y accumuler l’eau, auparavant gérées collectivements, sont parfois abandonnées (Scazzosi, 2013). Ce ne sont que quelques cas qui illustrent l’ensemble des transformations en cours sur le territoire.

Il y a dans ce contexte matière à préoccupations. D’une part, il est valable de s’interroger sur la survie de ces paysages agropastoraux dont les forces génératrices sont en déclin (diminution de l’élevage ovin, de la transhumance, des cultures associées ; abandon ou remplacement du patrimoine désuet ; compétition entre les activités agropastorales traditionnelles, l’agriculture contemporaine et de nouvelles activités niches, etc.) Qu’est-ce qui, dans ce contexte, pourrait sécuriser l’inscription au patrimoine mondial à long terme? Tel que mentionné dans les documents d’inscriptin du bien, le territoire est encore vivant et habité. Comment, alors, l’actualiser et préserver ses paysages sans le mettre sous cloche, afin qu’il demeure vivant et habité? Cette question, simple en apparence, en sous-tend une plus grande : comment, sur la base d’un grand paysage culturel exceptionnel, crée-t-on un nouveau paysage tout aussi exceptionnel? Or, paysage signifie territoire, et donc acteurs (ceux qui créent, vivent ou consomment le paysage). Le paysage est créé par l’appropriation physique et mentale du territoire par ses différents acteurs.

Le projet de thèse proposé prend donc le parti suivant : l’appropriation du territoire pourrait être élevée au rang de valeur universelle du patrimoine mondial. Il s’appuie sur l’hypothèse selon laquelle l’appropriation territoriale pourrait être documentée et stimulée par la tenue d’exercices de prospective paysagère sur l’ensemble du territoire du bien. Par définition, la prospective paysagère correspond à la définition collective d’un avenir souhaité pour un paysage donné par la tenue d’entretiens, puis d’activités collaboratives sur un terrain particulier. La prospective est donc vue, dans le contexte des Causses et Cévennes, comme un outil qui permettrait à la fois de réunir les acteurs autour de visions d’avenir à construire et de démontrer le potentiel de réappropriation de certains espaces ou structures agropastoraux.

Problématique générale

La prise de conscience collective de l’importance des paysages s’est traduite par l’adoption d’une série de lois et statuts de protection des paysages au Canada, aux États-Unis et en Europe au cours des vingt dernières années. En Europe, où le territoire est travaillé par les civilisations depuis des millénaires, les statuts de protection des paysages ont d’emblée adopté une teneur culturelle liée à l’interaction entre homme et nature. Cette tendance s’illustre, en France, avec l’avènement des Parcs naturels régionaux (ci-après PNR) et des grands sites (ci-après GSF), qui a permis un premier pas vers la sauvegarde de paysages remarquables par la mise en place de contrats de paysage sous forme de chartes. Or, les milieux ruraux sont souvent en perte de vitesse démographique et voient la régression de leurs activités économiques et touristiques traditionnelles (Yengue et al., 2007). Dans ce contexte, il devient pertinent de s’interroger sur les moyens d’action et les stratégies de gouvernance paysagère inhérents à la structure de ces statuts.

Injonction paradoxale : la protection des paysages

La question centrale se profile donc ici, par la mise en relation de deux éléments d’importance : d’une part, les paysages sont de nature évolutive et sont générés par des activités humaines tirant profit des facteurs géographiques locaux ; d’autre part, les statuts de protection des paysages prévoient toute la démarche d’accession à la protection, mais ne spécifient pas nécessairement comment réussir à maintenir des structures paysagères en dépit de la disparition fréquente de l’activité génératrice du paysage. De plus, des schémas de gouvernance paysagère s’enchevêtrent, voire se superposent, patriculièrement sur les territoires exceptionnels. Pierre Donadieu, penseur du paysage, résume ainsi la situation : en 40 ans de mise en place de statuts paysagers en Europe (tout a commencé en France, en 1973), aucune étude n’a été faite pour en évaluer leur succès ou insuccès (Donadieu, 2012).

En France, pays précurseur en matière de protection d’espaces habités, les Causses et Cévennes illustrent bien la problématique générale. Ce bien vient d’être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO dans une optique de préservation des caractéristiques exceptionnelles de ses paysages agro-pastoraux méditerranéens ayant pris forme depuis le Néolithique (UNESCO, 2014). L’étude ayant mené à cette classification souligne certes le caractère exceptionnel des lieux, mais également des transformations mettant en péril certaines caractéristiques paysagères essentielles : par exemple, les terrasses de culture sont de plus en plus réinvesties par la forêt, alors que les sentiers de transhumance sont moins utilisés dans le cadre des pratiques modernes d’élevage (Scazzosi, 2013). D’autre part, une partie du bien est gérée sous l’égide du PN des Cévennes et une autre, sous le PNR des Grands Causses. Ce contexte, commun, révèle le pararoxe soulevé précédemment, soit la tension entre protection et évolution paysagère. Cette tension est mise en exergue, et le tout est accentué par l’accumulation de stratégies de gouvernance n’allant pas forcément dans la même direction. Cependant, il importe de sortir de cette injonction paradoxale afin de se questionner sur les paysages que l’on souhaite créer. La question est d’autant plus pertinente sur un site exceptionnel tel celui des Causses et Cévennes, emblématique de toute la France, et dont les forces motrices paysagères sont en déclin.

Le projet de thèse visera, par une étude de cas portant sur le bien UNESCO des Causses et Cévennes, à alimenter une réflexion à la fois théorique et professionnelle, par le biais d’expériences de terrain collaboratives, sur la construction de visions d’avenir collectivement partagées. D’ailleurs, l’étude de Scazzosi (2013) dépeint un territoire patrimonial aux évolutions différenciées selon les secteurs. Dans ce contexte, il sera possible d’adresser des questions quant au choix des paysages à faire évoluer, à conserver ou à laisser aller. Dans un contexte de décroissance, les acteurs du territoire et collectivités se voient confrontés à ces choix, et c’est là que la question de la prospective prend son sens.

Le projet poursuivra donc trois objectifs de connaissance : comprendre les schémas de gouvernance paysagère (ci-après SGP) divers qui s’enchevêtrent sur le bien (Parc naturel régional, Parc national, classement à l’UNESCO) et interpréter les tensions entre les désirs de protection et d’évolution paysagers en lien avec ces SGP ; documenter ces tensions et les manières probables de les surpasser par la co-construction de scénarios paysagers prospectifs en collaboration avec les divers acteurs du milieu ; enfin, en adoptant le point de vue d’un professionnel du paysage ayant déjà expérimenté le projet sur le terrain, comprendre quelle est la position du paysagiste à chacune de ces étapes et les rôles qu’il peut -ou ne peut pas- assumer, ainsi qu’évaluer de manière réflexive l’efficacité de la prospective au sein d’une telle démarche paysagère.

Le projet terrain prendra la forme d’une étude de cas instrumentale sur le bien UNESCO des Causses et Cévennes. Il mettra l’accent sur le déploiement de mécanismes fédératifs autour des structures ou lieux paysagers emblématiques de l’agropastoralisme afin de co-construire par la prospective une vision d’avenir pour ceux-ci, répartis sur l’ensemble du bien. Cette structure d’étude de cas organisée autour de processus collaboratifs permettra de concilier une vision professionnelle de la pratique du paysagisme alimentée par les récents développements de l’étude du paysage, ce qui rejoint les fondements mêmes de recherche-action (Yin, 1994). L’étude de cas peut prendre appui sur de nombreuses approches et combiner différentes méthodes de cueillette et d’analyse de données complémentaires (Bryman, 1989). Ces différentes manières de fédérer les acteurs autour du paysage ont été puisées à même la pratique professionnelle et les récents développements en recherche. Cependant, afin de les appliquer, il sera nécessaire de faire du repérage sur le terrain en compagnie de professionnels reliés à l’Entente interdépartementale des Causses et Cévennes (l’Entente ci-après) et au Conseil scientifique du bien UNESCO, de manière à identifier des territoires variés et représentatifs qui pourraient faire l’objet de démarches prospectives, et de manière aussi à prendre en compte les mécanismes de médiation paysagère existants (par exemple, l’observatoire photographique), de manière à les intégrer au protocole.

L’étude s’attardera surtout à l’analyse des perceptions paysagères, passées, présentes et futures des parties prenantes du paysage, afin de mettre en exergue les diverses sensibilités qui animent les processus d’interaction et d’appropriation du territoire.

Comme les responsables du PNR, du PN et du bien UNESCO sont aux prises avec une problématique de déprise des structures payagères agropastorales et des stratégies d’action différentes, l’idée de recourir à une méthode découlant de la recherche action, où chercheurs et acteurs du paysage se rencontreraient, semble l’une des avenues prometteuses pour la refondation d’un paysage d’avenir. Ce choix est d’autant plus justifié par la caractéristique de cette méthodologie à amener les participants à prendre, en quelque sorte, le contrôle dans la définition de stratégies qui viendront modifier leur environnement subséquemment (Gonzalez-Laporte, 2014).

Scénario méthodologique provisoire : s’inscrire en complémentarité des processus ayant déjà cours sur le terrain

Le scénario méthodologique proposé en vue de la collecte des données sur le terrain se veut un assemblage de méthodes dites participatives inscrites au sein d’une démarche collaborative qui permettrait d’extraire à la fois des discours évoquant le passé paysager, le présent et les enjeux ainsi que des visions d’avenir collectivement partagées. La sélection des méthodes retenues a été faite selon les besoins spécifiques afin de relever des perceptions sur chacun des temps du paysage (passé, présent, futur), de manière à en arriver à la co-construction de scénarios paysagers. La combinaison choisie consiste en une activité de photographie participative menant à une co-construction de scénarios paysagers, intercalée par une série de parcours commentés. L’étude ainsi composée propose donc la mise en réflexion du rôle d’un professionnel du paysage à travers les différentes étapes du processus de prospective (chercheur, accompagnateur, designer, facilitateur). Cette méthodologie facilite aussi l’arrimage des activités sur le terrain avec la tenue de l’Atelier pédagogique régional mené par Jacques Sgard de l’ENSPV; il sera possible de rencontrer l’objectif d’action territoriale de l’Atelier sur une ou des parcelles du bien de manière à tester les perceptions et outils paysagers auprès des acteurs et citoyens, dans une optique d’appropriation du bien.

Première méthode : L’analyse photographique participative (APP) :

Pub_RousselleBrosseau_201611 CV_RousselleBrosseau_201611Afin de recueillir des perceptions quant au passé des paysages agropastoraux des causses Méjean et Noir, une APP est élaborée. L’APP, communément utilisée en paysage, est une méthode de recherche qualitative qui consiste au relevé de valorisations paysagères selon des thèmes par l’utilisation de questions orientées et indirectes auxquelles le participant doit répondre par le biais de photographies et d’une courte justification (Michelin et al., 2005). Il s’agit d’une méthode efficace de dialogue qui, par la réunion de différentes parties-prenantes, peut mener à la prise de décision collective. Les travaux fondateurs de Michelin (1998) et subséquents de Lelli (2003), entre autres, servent de balises à la conception du cadre d’analyse. Le but de cette analyse est donc de faire en sorte que les participants photographient un certain nombre de vues qui sont, selon eux, reliées à l’image du passé ou encore aux dynamiques présentes (par exemple, les structures agropastorales faisant partie de leur quotidien, celles qui font leur fierté, celles qui les attristent, celles qu’ils utilisent formellement ou informellement etc.) La principale difficulté de cette méthode d’analyse réside dans la formulation des questions : les participants à de telles activités ne sont généralement pas formés au jargon professionnel d’une part et, d’autre part, il faut éviter les biais de formulation. Ainsi, les questions sont pour la plupart du temps formulées de manière à atteindre indirectement l’objectif visé. Par exemple, afin de faire ressortir les lieux de fierté ou les landmarks, on peut poser une question dans l’esprit de : «Si un membre de votre famille vivant à l’étranger venait vous visiter, quel endroit de votre entourage lui montreriez-vous en premier? » plutôt que de poser la question directement. Le participant photographie alors un paysage qu’il montrerait d’emblée, donnée pouvant être utile lorsqu’on veut juger d’un potentiel touristique ou identitaire (Michelin, 1998). L’APP peut servir de base au choix des sites qui feront l’objet de scénarios paysagers prospectifs (voir la troisième méthode, plus bas). Elle peut être évitée si des sites précis sont choisis en collaboration avec les intervenants de l’Entente et du Conseil scientifique.

Seconde méthode : les parcours commentés :

Si l’APP et la CCSP permettront d’analyser le paysage tel que perçu par les agriculteurs, éleveurs, élus et autres citoyens, le parcours commenté, qui s’inscrit dans une approche socio-anthropologique et phénoménologique, facilitera la compréhension du paysage tel que vécu par les usagers, gestionnaires et décideurs. Selon Miaux (2008), il s’agit d’une mise en récit du parcours, qui s’appuie sur les Human thinking-aloud protocols, développés par Alan Newell et Herbert Simon dans les années 1970, aux Etats-Unis. Le principe est simple : normalement, la personne interrogée effectue un parcours de sa propre confection, et le chercheur la suit en engageant la conversation. Une tierce personne, généralement photographe, suit le binôme en immortalisant toute fluctuation de parcours ou d’émotion (Miaux, 2008 ; Petiteau, 2006). La conversation est enregistrée et est ultimement retranscrite et encodée. Ainsi, l’usager du paysage est mis en interrelation directe avec l’espace matériel ; la cueillette de relations plus fines au paysage est rendue possible (lieux d’émotion, impressions, qualités sensorielles des espaces, etc.) (Adam, 2012). Le parcours commenté jouit d’une longue tradition en urbanisme et en géographie culturelle et permet de relever les attentes vis-à-vis l’espace (Adam, 2012), ce qui ouvre vers la prospective. Ainsi, dans la méthode élaborée, le parcours commenté est réalisé avant la co-construction de scénarios paysagers. L’activité devra être tenue à différents endroits sur les deux Causses de manière à ce que le chercheur soit exposé au plus grand nombre possible de contextes.

Troisième méthode : la co-construction de scénarios paysagers (CCSP) :

Les questions de l’APP (première méthode, voir plus haut) sont normalement formulées de manière à aborder le thème des évolutions paysagères. Ce thème et les photos associées constituent la base de la discussion lors de la co-construction de scénarios paysagers. Cette méthode d’analyse est la déclinaison des méthodologies plus générales de la prospective, et se divise en deux familles : les scénarios stratégiques (pour déterminer une série d’actions à poser) et exploratoires (pour réaliser un premier débroussaillement de ce qui pourrait être fait) (Jouvenel, 1999)-. La seconde famille sied davantage à l’objectif recherché dans le cadre du projet de thèse, c’est-à-dire relever des idées d’intentions ou de projets réalisables sur les structures paysagères agropastorales des Causses et Cévennes. La CCSP consiste généralement en la construction de situations hypothétiques futures pour un cadre paysager particulier, selon les tendances observées sur le terrain et selon des scénarios de continuité et de rupture. Ainsi, une première mouture de scénarios est construite par le chercheur, puis validée en groupe. L’ensemble des participants, au cours d’une activité d’échange et négociation, construit un scénario faisant consensus à partir de ceux du chercheur, et à l’aide de ce dernier (Bergez et al., 2010). Idéalement, une série de scénarios serait produit par site paysager choisi. En termes d’avantages, la CCSP permet surtout d’identifier les scénarios d’évolution les plus et les moins acceptables par les parties prenantes, et donc les visions d’avenir collectivement envisagées ou rejetées. Le danger réside cependant dans l’échantillonnage des groupes, qui peut induire une sur-représentation d’un point de vue ou le contraire, lorsque sur une base volontaire. Il suffit cependant de poser ces limites et de travailler en leur intérieur.

 

BIBLIOGRAPHIE

Adam, M. (2012, septembre). Révéler les représentations et les attentes grâce à l’ambiance et aux parcours commentés. Méthodologie et premiers résultats. Dans J.-P. Thibaud et D. Siret (dir.), Ambiances in Action / Ambiances en acte(s) (p. 727-730). Récupéré de l’archive HAL : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00745949/

Bergez, J., Carpy-Goulard, F., Paradis, S., & Ridier, A. (2011). Participatory foresight analysis of the cash crop sector at the regional level: Case study from southwestern France. Regional Environmental Change Reg Environ Change, 11(4), 951-961.

Bryman, A. (1989). Social research methods. Oxford: Oxford University Press.

Donadieu, P. (2012). Science du paysage: entre théories et pratiques. Cachan, France: Lavoisier.

Entente interdépartementale des Causses et Cévennes (2015). Plan d’action Causses & Cévennes 2015-2021 : construire un avenir commun. Retreived August 30, 2016, from http://www.causses-et-cevennes.fr/wp-content/uploads/2014/04/Plan-dAction-2015_2021.pdf

Gonzalez-Laporte, C. (2014). Recherche-action participative, collaborative, intervention… Quelles explicitations?. Labex ITEM. 2014. Retrieved 2 March 2016, from : http://hal.univ-grenoble-alpes.fr/hal-01022115

Lelli, L. (2003). La photographie comme outil de mobilisation des acteurs pour un projet de territoire. In B. Debarieux et S. Lardon (Eds.) Les figures du projet territorial (183-191). La Tour-d’Aigues, France : Ed. de l’Aube.

Miaux, S. (2008). Comment la façon d’envisager la marche conditionne la perception de l’environnement urbain et le choix des itinéraires piétonniers. L’expérience de la marche dans deux quartiers de Montréal. RTS Recherche – Transports – Sécurité, 28(101), 327-351.

Michelin, Y. (1998). Des appareils photo jetables au service d´un projet de développement : Représentations paysagères et stratégies des acteurs locaux de la montagne thiernoise. Cybergeo, 65.

Michelin, Y., Lelli, L., Paradis, S. (2005). When inhabitants photograph their landscapes to prepare a local sustainable development project : new perspectives for the organisation of local participatory discussion groups. Journal pf Mediterranean Ecology, 6(1), 19-32.

Petiteau, J.-Y. (2006, septembre). La méthode des itinéraires ou la mémoire involontaire. In A. Berque et al. (Eds.), Colloque Habiter dans sa poétique première (16 p.). Retrieved from HAL : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01113266/document

Scazzosi, L. (2013). Rapport relatif à la mission de conseil de l’ICOMOS pour le bien du Patrimoine mondiale Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen, France. Charenton-le-Pont : ICOMOS.

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Yengue, J.-L. et Servain-Courant, S. (2007). Pour une gestion durable des paysages. Le cas de la Loire moyenne. Revue Mosella Dynamiques territoriales : des potentialités au développement durable 1(4), 237-291.

Yin, R. K. (1994). Case study research: Design and methods (2nd ed.). Newbury

Park, CA: Sage Publications.

Lois

Loi sur la Conservation du Patrimoine naturel, R.S.Q. c. C-61.01.

Loi sur le Patrimoine culturel, R.S.Q. c. P-9.002.

Ontario Heritage Act, R.S.O. 1990, c. 0.18.

 

 

Guide des rues de Versailles

Dictionnaire-guide des rues de Versailles (work in progress au 1er  février 2019)

Édité par Pierre Donadieu (p.donadieu@ecole-paysage.fr) ce dictionnaire-guide permet aux promeneurs curieux une découverte pas à pas de la ville de Versailles.

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Accès direct : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z – Bibliographie

 

Paysages versaillais

Répertoire alphabétique des rues, places et autres espaces publics

Ce dictionnaire des rues de Versailles est conçu comme un guide pratique à l’usage des promeneurs (munis d’un téléphone portable).
Dans chaque rue, il indique brièvement :

– La localisation (Rives et quartier)
– Les anciens noms
– L’origine et la date du nom actuel
-Le n° correspondant à des lieux remarquables pour des raisons historiques, – architecturales, politiques, légendaires, etc.
– Des informations à caractères historiques, actuels ou futurs. Ont été  privilégiées les informations sur ce qui est singulier et de nature à intéresser le promeneur curieux avec ce qu’il voit ou peut imaginer.
– Des liens avec des sites présentant des images et des textes

Ont été privilégiées les informations historiques et relatives aux lieux publics.
La plupart des rues et places des différents quartiers ont été citées, mais la liste n’est pas exhaustive.
Sous sa forme actuelle, il peut être consulté pour documenter une rue ou un lieu.

Ce guide est une recherche du LAREP (ENSP Versailles) destinée à mettre au point un outil de mise en paysage des lieux urbains.

Avertissements au lecteur :

-L’inventaire des lieux publics (environ 400) n’est pas exhaustif. Les rues de deux ensembles résidentiels récents, à Jussieu dix rues portant des noms de musiciens et quinze rues à Versailles-Grand-Siècle, ne sont pas citées.
– L’ordre alphabétique utilise en général la succession prénom et nom, sauf exception.
– Le mot rue est omis après le nom, mais toutes les autres spécifications (avenue, boulevard, place, etc.) sont indiquées.
– Les noms des généraux et maréchaux sont cités en commençant par leur grade.
– Des notes résument l’histoire de chaque quartier et des monuments ou lieux majeurs disparus (le château de Clagny) ou actuels (les églises, le marché Notre-Dame, etc.)

Pour un coup d’œil sur les promenades possibles à Versailles, voir le site de l’Office de tourisme de Versailles.


 

– A –

Abbé-de-l’Epée (de l’)

RD. Notre-Dame. 1837. Ancien cul-de-sac de Clagny

Du nom de Charles-Michel d’Espée (1712-1789), dit abbé de l’Épée, né à Versailles, précurseur de l’enseignement spécialisé destiné aux sourds.  Son père, architecte des Bâtiments du roi, possédait une maison rue Richaud qui fut vendue pour créer l’hôpital homonyme.  Sa statue est située aujourd’hui à l’ouest de la place Saint-Louis après avoir été installée au carrefour des Carrés Saint-Louis puis au nord de la place Saint-Louis.

Adjacente à l’avenue de Saint-Cloud, cette ancienne rue menait au château de Clagny (construit en 1674 pour madame de Montespan, maîtresse de Louis XIV) à proximité de l’étang de Clagny. Après la destruction du château en 1747, l’impasse rejoignit la rue de Bourbon, actuelle rue Richaud. Les matériaux du château furent réutilisés pour construire le couvent des Ursulines (actuel lycée Hoche) voulu par Marie Leczinska, épouse de Louis XV.

Abbé-Picard (passage)

RD. Montbauron.

Jean-Félix Picard (1620-1682) est un astronome fondateur de la géodésie (science des mesures de la Terre). De 1668 à 1679, il participa aux travaux de nivellement autour du château de Versailles et notamment du grand Canal. Ses mesures sont à l’origine de la création de l’étang de Saint-Quentin-en-Yvelines (de Trappes) pour alimenter les fontaines de Versailles via les étangs Gobert. Il mit en évidence la différence d’altitude entre le plateau de Trappes et le château au niveau de la grotte de Téthis.

Non constructible le passage, ouvert en 2010, correspond à l’emplacement des tuyaux qui joignent les réservoirs de Satory et ceux de la butte Montbauron.

Escalier public, long et raide qui relie l’allée Pierre-de-Coubertin et l’avenue de Paris à côté du lycée La Bruyère.

Excellent pour le jogging intensif.

http://blog.noostromo.com/2011/rs139-test-vma-2/

Abel-Lauvray

RD. Montreuil. Après 1929.

Du nom des propriétaires des terrains attenants, lotis avec des pavillons.

Adéle-Mulot (impasse)

RD. Montreuil. 1905.

Du nom des propriétaires  Adèle et Étienne Mulot qui furent expropriés en 1889 par la municipalité.

Albert-Quéro

RD. Jussieu. 1925. Dessert la cité-jardin des Petits-Bois construit par l’office HBM de Seine-et-Oise.

Albert Quéro (1846-1925), conseiller municipal de Versailles, était, entre autres fonctions administratives, vice-président de l’office HBM et président du Tribunal et de la Chambre de Commerce.

Abbé-Rousseau (de l’)

RG. Chantiers. Relie la place Raymond Poincaré à la rue des Chantiers.

Albert-Joly

RD. Clagny.  Acquise en 1853 auprès de la compagnie du chemin de fer Paris-Versailles et du pépiniériste Charles Pesty-Rémont.

Du nom d’Albert Joly (1844-1880) député de Seine-et-Oise, né à Versailles, qui siégeait au groupe de l’Union républicaine et défendit les Communards devant les conseils de guerre.

N° 11 La Maison Cassandre (pseudonyme du commanditaire de la maison Adolphe Mouron, célèbre graphiste et affichiste) par l’architecte Auguste Perret (1874-1954).

http://www.monumentum.fr/maison-cassandre-pa00133000.html

N° 18 : Synagogue ouverte au culte en 1886 et construite par les architectes Alfred-Philibert Aldrophe (1834-1884) et Hippolyte Blondel. Flanquée de deux tours, la façade ornée d’une rosace est surmontée du rouleau de la Thora. Elle a été financée par Cécile Furtado-Heine issue d’une famille de banquiers. Elle fut construite en raison de l’arrivée des Juifs d’Alsace et de Lorraine après l’annexion par l’Allemagne en 1871.

« Sur la façade, on peut voir l’étoile de David qui est le symbole du judaïsme. Elle se compose de deux triangles équilatéraux : l’un dirigé par le haut l’autre vers le bas. Aujourd’hui, on le trouve sur le drapeau de l’État d’Israël.%u2028Elle représente selon la tradition juive, l’emblème du roi David. On peut voir des écritures en hébreu qui veulent dire “Béni sois-tu à l’entrée et Béni sois-tu à la sortie”. Elles se trouvent sur le tympan de la synagogue car il y a d’autres inscriptions en hébreu sur la façade. Sur le pinacle tout en haut de la façade il y a ce qu’on appelle le “sefer” : le rouleau de la torah. Habituellement, les synagogues présentent à la place les tables de la loi que Dieu offrit à Moïse.

Le rouleau est placé sur une table qui symbolise l’autel des sacrifices : une date y est indiquée : 5646. Elle correspond au calendrier hébraïque, soit 1886 !! Une indication sur la datation du bâtiment !

Elle fut construite à Versailles car il y existait une communauté juive attestée depuis le XVIIIe siècle. Elle possédait un oratoire au 9 avenue de Saint-Cloud, qu’elle conserva d’ailleurs durant la Révolution. Un décret impérial de 1808 obligea les juifs à prendre un nom de famille. C’est l’occasion d’un recensement dans chaque commune. A Versailles, on compte alors 115 juifs, enfants compris. Au XIXe siècle, la population juive augmente et l’on constate un embourgeoisement progressif de la communauté. A la fin du XIXe siècle, les juifs alsaciens affluent. En 1878, ils demandent une synagogue aux pouvoirs publics.

A l’intérieur, il y a 2 niveaux :  en haut les femmes (il y a un orgue à la tribune), en bas les hommes et les garçons de plus de 13 ans qui ont célébré leur “Bar Mitzvah” : “bonne action”. Il faut au minimum 10 hommes pour célébrer un office. Les hommes portent la “kippa” : tête couverte en signe d’humilité. Juste à côté de la synagogue se trouve la maison du rabbin. » (voir ci-dessous)

http://www.ec-pershing-versailles.ac-versailles.fr/cm2/guides-herbe-2010/synagogue.html

L’ethnologue Claude Levi-Strauss habita pendant la première guerre mondiale chez son grand-père rabbin à côté de la synagogue.

N° 35 : Villa avec frise en faïence bleue construite par l’agence de Léon Bachelin

N° 36 : Façade du XVIIIème siècle restaurée avec mascaron et agrafe rocaille sur le linteau des ouvertures.

N° 57 : Pavillon rose à façade néogothique

N° 58 : Ancienne clinique du docteur Fouquet.

Albert-Samain

RG. Saint-Louis. 1685. Pour partie, ancienne place des Ursulines au XVIIIème siècle

Du nom d’un écrivain  (1858-1900) qui consacra un de ses poèmes à Versailles (Le Chariot d’or, 1900)

Du côté pair les constructions du lycée Jules-Ferry ont remplacé les écuries de la comtesse d’Artois, belle-soeur du roi.  Louis Marie Boucheman, concierge du château de Versailles, y louait un petit logement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Samain

Albert-Sarraut

RG. Porchefontaine. 1932. Ancienne rue des  Tribunes de l’hippodrome qui a fonctionné  de 1863 à 1871.

Du nom du député radical socialiste Albert Sarraut (1872-1962), président du conseil et auteur de la loi du 19 juillet 1924 consacrée à la résorption des lotissements défectueux. Il inaugura en 1931 le quartier réaménagé grâce à cette loi.

Albert-Truffaut

RD. Jussieu. 1925.

Armand-Albert Truffaut (1845-1924), conseiller municipal, est le petit-fils de  Charles Truffaut, fondateur de la dynastie d’horticulteurs versaillais. La première entreprise fut créée rue de Noailles en 1824, puis fut déplacée 40 rue des Chantiers et enfin au 60 Boulevard de la République.

Alexandre 1er, place

RD. Montreuil. 1935. Ancien carrefour de Montreuil et lieu des exécutions capitales.

Du nom du roi de Yougoslavie (1888-1934), mort assassiné à Marseille le 9 novembre 1934 par un terroriste Croate Vlado Tchernozemski.  Louis Barthou, ministre des Affaires étrangères, fut tué au moment de l’attentat par erreur par la police.

Commandées par le roi Louis-Philippe, les deux statues de Le Nôtre et Mansart, réalisées par le sculpteur Préault en 1858 et destinées au musée du château n’y trouvèrent pas d’emplacement et furent installées lors de l’aménagement de la place.

Adossée à la butte Montbauron, une splendide et vaste propriété aux façades blanches rappelle l’hôtel et les jardins disparus, situés plus haut, de la comtesse d’Estrades, Elisabeth-Charlotte Huguet de Sémonville, Dame d’atour de Madame Adelaïde (1715-1784), quatrième fille de Louis XV, qui l’acquit en 1750. Elle épousa le comte Jean d’Estrades, cousin de madame de Pompadour dont elle était l’amie. Elle fut aussi la maîtresse du comte d’Argenson, adversaire de madame de Pompadour, surintendant des Postes et 0ctrois, dont l’épouse Marie-Jeanne Constance de Voyer reconstruisit la maison des musiciens italiens (rue Champ-Lagarde) et dont il était séparé.

 Les jeunes maîtresses de Louis XV (voir rue Saint-Médéric) auraient accouché dans cet hôtel. Le propriétaire suivant De La Fortelle fit ensuite aménager en 1783 de superbes salons par A. Brongniart (1739-1813), l’architecte de la Bourse de`Paris. Le bâtiment actuel date de la fin du XIXème siècle (voir rue Jacques-Boyceau).

 Voir la place et la propriété en question à l’arrière-plan.

Alexandre-Bontemps

RG. Saint-Louis. 1758. Ancien côté ouest de la place des Ursulines.

Du nom d’ Alexandre Bontemps (1726-1701), abbé commendataire de l’abbaye Notre-Dame d’Hyverneaux , premier valet de chambre et confident de Louis XIV, intendant de Versailles de 1665 à 1701.

N° 1 : Ecole d’art Jean-Sablé

N° 3 :  Maison d’un étage avec jardin jadis habité par Marie-Geneviève Verjou, veuve d’un entrepreneur de pavage des bâtiments du roi Louis XVI

http://en.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Bontemps

Alexandre-Lange

RD. Clagny-Glatigny. Ouverte en 1891 à la suite du lotissement du parc de la Maye.

Alexandre Lange (né en 1830), dit Lange de Montfermeil, était un banquier parisien prospère qui acheta en 1879 les terrains des n°43 et 45 de la rue du Parc-de-Clagny à Mrs Fourcault de Pavant et Braillart. Il y construisit le château de la Maye achevé en 1883.

Voir rue de l’Union.

Alexis-Fourcault

RD. Montreuil. 1908.

Du nom  du propriétaire des terrains lotis.

Alliance (allée de l’)

RD. Glatigny. Allée privée (1961).

Du nom du rond-point voisin.

Alliance (Rond-point de l’)

RD. Glatigny. 1899.

Du nom de l’Alliance franco-russe (1892-1917) garantissant une protection mutuelle entre les deux pays en cas d’attaque de la Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie). Paul de Laboulaye, le fils d’ Edouard Laboulaye (voir la place homonyme), ancien ambassadeur de France en Russie, a préparé la visite du tsar en 1896. Le tsar  Nicolas II et la tsarine arrivèrent à Cherbourg, puis visitèrent Paris avec le Président Félix Faure  pour poser la première pierre du pont Alexandre III.  Le 8 octobre le couple visita le château de Versailles et assista  à une représentation théâtrale avec l’actrice Sarah Bernhardt. D’après M.-L. Mercier-Jouve, Versailles + n° 91, 2016.

Amiral Serres (avenue de l’)

RD. Glatigny. Ancienne avenue des Eudistes, ouverte en 1901 à la suite du lotissement du domaine de Glatigny. Se poursuit avec la rue Henri-le-Sidaner.

Du nom de l’amiral Paul Serres (1818-1900) ancien chef d’état-major de l’escadre de la Méditerranée et commandant de la station navale du Pacifique. Sa femme avait acheté le château de la Maye où il résida à partir de 1893 et y décéda.

Anatole-France

RG. Porchefontaine. 1985.

Du nom de Jacques Anatole Thibault dit Anatole France (1844-1924), écrivain et prix Nobel de littérature en 1921, auteur très apprécié par le maire de Versailles André Damien (1977-1995).

Résidence du Bois des Célestins (1986) et chalet du centre aéré des Grands-Chênes (1983).

André-Campra

RD. Jussieu. 1961.

Groupe Bernard-de-Jussieu

Organiste et compositeur, André Campra (1660-1744) prit la succession de De Lalande à la chapelle royale du château.

André-Chénier

RD. Notre-Dame. 1869. Place du Marché. Ancienne rue des Fripiers

Poète versaillais (1762-1794) qui périt sur la guillotine pendant la Terreur.

André-Jean-Vauchelle

RG. Porchefontaine. 1985. Résidence du Bois des Célestins.

Du nom d’un ancien maire de Versailles (1849-1852), administrateur militaire et conseiller d’Etat. Il inaugura la gare des Chantiers en présence de Louis-Napoléon Bonaparte.

 

André-Mignot (place)

RD. Notre Dame. La place est située sur un passage dans le Chenil et les anciens services de la Vénerie du roi. Ancienne place des Tribunaux en 1831, puis place Louis-Barthou en 1935. Du nom d’un ancien maire de Versailles (1915-1977) depuis 1978.

N° 5 : Porte de l’ancienne prison Saint-Pierre (du nom de la rue). Landru fut exécuté publiquement devant la porte de la prison le 25 février 1922. La  dernière exécution publique (Weidmann) en France eut lieu au même endroit le 17 juin 1939.

Une des entrées du palais de Justice.

De l’autre côté de la rue, les services de la Préfecture.

Angiviller (d’)

RD. Clagny. Ancienne rue Lycurgue de 1793 à 1806.

Du nom de Charles de la Billarderie, comte d’Angiviller (1730-1809), directeur général des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures de France du roi sous Louis XVI de 1774 à 1790. Il mit en place le quartier de Clagny (quartier des Prés) sur le modèle géométrique des villes antiques.

Angoulême (d’)

RD. Clagny.

Du nom de Louis-Antoine de Bourbon-Artois (1775-1844) -Louis de France-, duc d’Angoulême, né à Versailles, fils de Charles d’Artois frère de Louis XVI et futur Charles X, époux de Marie-Thérèse la fille de Louis XVI et nièce de Louis XVIII. Prétendant au titre de Louis XIX, il abdique en faveur du comte de Chambord (Henri V) dont il devient de fait le régent.

Anjou (d’)

RG. Saint-Louis. 1685.

Du nom du duc d’Anjou, roi d’Espagne en 1700, et petit-fils de Louis XIV. Ce titre fut également porté par Louis XV.

N° 1, 1 bis et ter :  Bâtiment de la Mission Saint-Louis (les prêtres lazaristes), ancien siège de l’évêché jusqu’en 1905.

N° 5 et 5bis : Pavillon de Bourgogne, 1750 (du nom des officiers du régiment de Bourgogne qui y étaient logés).

N° 6 : un porche de style Empire dans un immeuble datant de 1811, un portail avec fronton et pilastres d’ordre dorique que l’on retrouve autour des fenêtres des étages. Une des rares constructions de l’ époque impériale.

N° 7 à 43 : une partie des Carrés Saint-Louis

N° 14 et 16 : Hôtel du Berry depuis 1920

N° 20 à 62 : Une partie des Carrés Saint-Louis

N° 64 : le 13 septembre 1789 émeute du pain

N° 66 et 68 : Une chambre où Alexis de Tocqueville séjourna en 1830

N° 55 : Anciennes écuries de la comtesse de Provence (Madame), puis ancienne manufacture de drap employant 200 personnes et utilisée sous la Restauration par la duchesse d’Angoulême fille de Louis XVI. Ancienne caserne d’Anjou, aujourd’hui Groupement de gendarmerie des Yvelines

N° 70 et 72 : Un immeuble construit vers 1747

N° 78 : Logement en 1789 de Brillat-Savarin, député du Tiers-État, et du maréchal Lyautey en tant que jeune officier en 1872

N° 80 et 82 : Une inscription en haut à droite du portail indique « l’hôtel du parc aux cerfs » et rappelle que le quartier était la réserve de chasse de Louis XIII et de Louis XIV avant d’être loti sous Louis XV.

Ancien magasin de poudres en 1780, puis pensionnat de jeunes filles en 1800

N° 92 : Maison reconstruite en 1777 et rachetée en 1802 par Jean-Louis Riché épicier, qui allait devenir une des plus importants propriétaires de la rue Royale

La plupart des maisons des Carrés Saint-Louis (rue d’Anjou et rue Royale) sont inscrites à l’inventaire des Monuments historiques.

Antoine-Coypel

RG. Montreuil

Peintre, Antoine Coypel (1761-1722) est l’auteur du plafond de la chapelle de Versailles (1715-1716).

Antoine-Coysevox

RD. Clagny. Rue privée de la résidence Richard-Mique (1961)

Du nom d’un sculpteur (1640-1720) du roi Louis XIV (escalier des Ambassadeurs, galerie des Glaces, etc.)

 

Antoine-Lamôme (square)

RG. Porchefontaine. 1948.

Du nom d’un instituteur (1857-1935) président fondateur du syndicat de défense des intérêts de Porchefontaine et bienfaiteur du quartier. Son action reconnu a permis l’aménagement de la voirie publique des lotissements et l’équipement du quartier.

Lieu d’un marché créé en 1933. Les mercredi et samedi matin.

Antoine-Richard

RD. Jussieu. 1970.

Quartier résidentiel d’immeubles.

Dessert les immeubles de la Villa de la Bonne-Aventure et au n° 2 la crèche, construite en 1980 et portant le nom d’une sage-femme versaillaise Marie-Anne-Boivin (1773-1841.

Botaniste et jardinier, Antoine Richard (1734-1807), fils de Claude Richard, jardinier du Petit Trianon, aménagea avec l’architecte Richard Mique et le peintre Hubert Robert les jardins du Petit Trianon (1776)et du hameau de la Reine (1783).

Il est à l’origine de la première école d’horticulture installée en 1794 dans le Potager du roi.

Antoine-Thierry

RG. Porchefontaine. 1985. Résidence du bois des Célestins.

Du nom de Antoine Thierry (1732-1792), baron de Ville d’Avray, premier maire de Versailles (1789), exécuté en 1792. Son nom a été donné également à la place Thierry de Ville d’Avray située à l’extrémité de l’avenue des Etats-Unis.

Armes (place d’)

Tracée en 1660 au point de convergence des trois avenues de Paris, de Saint-Cloud et de Sceaux, la place couvre une surface de 8,5 hectares. La statue restaurée du roi Louis XIV, qui était dans la petite cour du château, y a été installée en 2009.

En face du château, la Petite Écurie au sud (Côté avenue de Sceaux à droite en tournant le dos au château) et la Grande Écurie au nord.

Vue exceptionnelle sur le château et les Écuries

Artois d’

RD. Montreuil. À côté de l’église Saint-Symphorien.

Du nom du comte d’Artois (1757-1936) frère de Louis XVI, futur Charles X.

N° 4 : Résidence de Nancy Mitford, aristocrate anglaise amoureuse de Versailles et décédée en 1973.

Artois (passage d’)

RG. Saint-Louis

Entre la rue de l’Orangerie (N° 9 et 11) et la rue du vieux Versailles (N° 8 : La Tour d’Argent et le petit hôtel de Malthe). Inaccessible aujourd’hui

Arts (avenue des) RD.

Glatigny

Voie privée ouverte en 1899, et coupant le rond-point du Commerce (où il n’ y eut jamais les commerces prévues)

Du nom donné par le cahier des charges du lotissement.

Assemblée nationale (de l’)

RG. Du nom de la première Assemblée nationale qui fut constituée à Versailles le 17 juin 1789 dans la salle des Menus Plaisirs (1200 députés).

N° ? : Immeuble de l’agence Bachelin dit « les Houblons ». Façade en brique polychrome avec une frise en céramique représentant des fleurs de houblon.

 

Aubert René (René-Aubert)

RD. Clagny. 1980. Ancienne rue Georges-Ville (professeur à l’Institut agronomique de Versailles -1848 à 1852 – de 1851 à 1852).

Du nom d’un peintre, illustrateur et directeur de l’école des Beaux-Arts de Versailles de 1942 à 1966. René Aubert (1894-1977) résida dans cette rue de 1925 à 1977.

Au bout de la rue, la façade de l’église Sainte-Jeanne d’Arc. Voir Sainte Jeanne-d’Arc (église)

N° 7 : Villa Michel, réalisée par André Lurçat pour Auguste Michel un membre de sa famille

N° 12 : Villa Bomsel, de l’avocat Edmond Bomsel construite par André Lurçat, architecte français (1894-1970) en 1925-26. Il est le frère de Jean Lurçat rénovateur de la tapisserie française.

http://www.versailles-tourisme.com/decouvrir/versailles-insolite/architecture-contemporaine.html

Augusta-Holmes

RG. Porchefontaine. 1930

Du nom d’une cantatrice et compositrice célèbre (1847-1903), qui a vécu dans le quartier Saint-Louis et est enterrée au cimetière Saint-Louis.

Augustin-Pajou

RD. Clagny. Voie privée de la résidence Richard-Mique ouverte en 1961.

Du nom du sculpteur (1730-1809) qui intervint à Versailles (église Saint-Louis, opéra du château) et à Paris.

Auvergne (d’)

RD. Montreuil.

Ensembles résidentiels à la limite de la commune de Viroflay.


– B –

Bailliage (du)

RD. Notre-Dame. 1970. Ancienne voie privée reliant la rue Rameau à la place du Marché.

N° 1 : Ancien cabinet d’avocat de Maître André Mignot (1915-1977), maire de Versailles

N° 5 Ancien hôtel du Bailliage et sa cour construits en 1724. Il abritait les juridictions du baillage et de la prévôté ainsi que la prison (la geôle). Le tribunal criminel y resta jusqu’en 1838 et la prison jusqu’en  1844 (transfert à la prison Saint-Pierre, place Mignot).

L’hôtel abrite aujourd’hui des commerces d’antiquités.

 

Baillet-Reviron

RD. Notre Dame. 1919.  Henri Baillet fut maire de Versailles (1904-1913).

N° 2 bis : École maternelle Le Petit-Prince (ancienne école de la fabrique de Notre-Dame)

N° 9 : École primaire Marcel-Lafetan (ancien instituteur et résistant déporté) à côté du musée Lambinet, où est l’entrée au n° 59 du Boulevard de la Reine. Sur le fronton une inscription “salle d’asile” : l’asile a été le nom du lieu d’accueil des petits enfants avant celui d’école maternelle. À Paris, la première salle d’asile fut créée en 1826 par Emilie Oberkampf (1794-1856). De religion protestante, elle était la fille de l’industriel Christophe-Philippe Oberkampf qui créa la manufacture de Jouy en Josas ; elle épousa Jules Mallet le fils du baron Mallet, banquier.

Entre les n° 16 et 14, l’ impasse de la Geôle qui rejoint le passage des Antiquaires et la rue du Bailliage

N° 21  : Ancien logement du philosophe Jacques Maritain pendant la première guerre mondiale

Bailly

RG. Vieux Versailles. Ancienne rue Saint-François du village de Versailles avant 1685

 Du nom de Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), astronome et membre de l’Académie des sciences, député  du Tiers-Etat à Paris, doyen et premier Président de l’Assemblée nationale réunie à Versailles, puis maire de Paris et guillotiné en 1793.

N° 2 : entrée de l’ancien jardin du couvent des Récollets, dépendant  en 1990 de l’hôpital Dominique-Larrey (Le Grand Commun aujourd’hui), ouvert au public quelques années après (2001), puis aménagé sous le nom de Jardin des Senteurs par l’architecte paysagiste Nicolas Gilsoul en 2013

http://www.le-site-de.com/photos-videos/caserne-des-recollets_322747.html

N° 4 : Immeuble construit en 1964 pour héberger le personnel de l’hôpital Dominique-Larrey

N° 6-8 : Temple de la Franc-Maçonnerie depuis 1891

N° 10 : ancien hôtel de Soubise

Balzac (Honoré de)

RD. Montreuil.

Honoré de Balzac (1799-1850) est un écrivain français, auteur de plus de 90 romans édités de 1829 à 1855, sous le titre de La Comédie humaine. Il vint souvent à Versailles, ses parents, sa soeur et l’une de ses maîtresses la Duchesse d’ Abrantés y ayant résidé.

Extension récente en bois (2013) de l’école maternelle Honoré-de-Balzac (architecte Jean-Cristophe Quinton).

Bazin

RD. Jussieu. 1804. Origine incertaine.

N° 2 : Immeubles HBM Edmond Euvé (premier président de l’office HBM)

N° 7 : Immeubles du hameau Saint-Nicolas construit en 1996

Béarn (de)

RD. Jussieu.

Jardin Sévigné-Charcot (ouvert en 2014)

Beauvau (de)

RD. Ermitage. Ancienne rue des Belges (1793-1806).

Du nom de Charles-Juste de Beauvau (1720-1793), prince de Craon, maréchal de France qui a donné son nom à l’hôtel de Beauvau à Paris, siège du ministère de l’Intérieur depuis 1861.

Belvédère (chemin du)

RD. Montbauron.

Maisons élégantes du début du XXème siècle, surmontées parfois d’un belvédère permettant d’admirer les paysages urbains alentour.

Benjamin-Franklin

RG. Chantiers.

Imprimeur et homme politique américain, Benjamin Franklin (1706-1790) est un des signataires de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Il négocia comme diplomate le traité d’alliance avec la France mais également le traité de Paris de 1783 qui met un terme à la guerre d’indépendance des Etats-Unis et le traité de Versailles qui complète le traité de Paris. Il inventa le paratonnerre et le poêle à bois à combustion contrôlée.

Sous cette rue passent les conduites d’eau qui relient les réservoirs de Montbauron à ceux de Satory.

Bernard-de-Jussieu

RD. 1930. Ancienne rue des Grands-Bois

Professeur de botanique au Muséum d’histoire naturelle, Bernard de Jussieu (1699-1777) écrivit l’Histoire des plantes des environs de Paris et entra à l’Académie française à l’âge de 26 ans. À partir de 1758 avec Claude Richard, il dirigea les plantations des jardins du Trianon où il créa une école de botanique.

Le groupe HLM Bernard-de-Jussieu, construit de 1956 à 1968,  regroupe 1080 logements. Onze rues portent le nom de musiciens célèbres (non détaillés dans ce guide)

N° : Maison du quartier Jussieu-Petits-Bois-Picardie

Berry (de)

RD. Montreuil.

Ensembles résidentiels à la limite de la commune de Viroflay.

Berthelot

RG. Porchefontaine.1928. Ancienne rue de Vélizy.

Du nom du chimiste, biologiste et homme politique Marcellin Berthelot (1827-1907) qui déposa entre 1850 et 1907 1200 brevets.

Parc forestier des Nouettes

N° 31 : Camping Huttopia ( à 3 km du château) créé en 1955 à la limite de la forêt.

Berthier

ND. Ermitage.

Du nom de Louis-Alexandre Berthier (1753-1815), né à Versailles et mort à Waterloo (avant la bataille), ingénieur géographe et militaire sous le premier Empire. Son père Jean-Baptiste (1721-1804) est à l’origine des plans de l’Hôtel de la Guerre, de la Marine et des Affaires étrangères à Versailles.

Cette rue relie directement, en ligne droite, la rue de l’Ermitage à l’avenue des Etats-Unis, par la rue Albert-Joly

N° 16 : Maison d’été de Sophie Nichault de la Vallette, épouse Gay (1776-1852), écrivain (auteure de romans et de comédies)

N° 48 : Jardin public Berthier

N° 50 : Remarquable bâtiment  « Maison Despagne » du Centre hospitalier de Versailles (centre médicosocial). Cette maison de retraite, construite grâce à la générosité des époux Despagne, a été inaugurée en 1906. Crèche côté rue du Maréchal Foch. Création de 12 logements sociaux en 2014.

http://www.versailles-habitat.fr/content/maison-despagne-versailles

Blanchisseuse (impasse de la)

RD. Ermitage.

Maisons en restauration et en péril à proximité du boulevard Saint-Antoine.

Bonne-Aventure (de la) rue, voie de la villa

RD. Jussieu/Montreuil. Connue avant la Révolution , elle rejoignit Viroflay en 1841.

La halte Montreuil est créée en 1931 et aménagée en gare en 1985.

La voie de la villa Bonne-Aventure dessert 229 logements construits en 1969 par l’architecte Jean-Claude Dufresne.

Aménagé à la place d’une zone horticole, le jardin public de la Bonne-Aventure a été inauguré en 1973. À côté le cimetière où est enterré Hyacinthe Richaud, maire de Versailles au moment de la Révolution.

Boileau

RG. Porchefontaine. 1927. Le Clos Deroisin.

Du nom de Nicolas Boileau (1636-1711), poète satirique et historiographe de Louis XIV.

 

Borgnis-Desbordes (du général)

RG. Saint-Louis. 1685. Ancienne rue Saint-Antoine

Du nom de Gustave Borgnis-Desbordes (1839-1900), élève du lycée Hoche, polytechnicien, général de division qui s’illustra pendant les conquêtes coloniales en Asie (il fut commandant en chef des troupes d’Indochine) et en Afrique noire (Mali).

N° 1 : Résidence Boëly créée en 2013 (architecte Frédéric Didier)

N° 2 : En face de la résidence des jardins d’Arcadie, le square homonyme avec un buste du général commandant au Tonkin. Maison reconstruite en 1806. Une partie a été achetée par la ville en 1976 pour en faire un jardin public

N° 10 : Foyer féminin Le Hameau, naguère L’Oasis

N° 20 : Ancienne résidence des soeurs Clarisse de 1861 à 1867

N° 24 : Résidence du général Leclerc de 1935 à 1938 (il était instructeur à l’École militaire de Saint-Cyr)

N° 26 : Résidence (fondation Wells) des étudiantes de l’École nationale superieure d’horticulture de Versailles de 1955 à 1980 ?

N° 29 : Maison où habita et mourut le musicien Michel Richard Delalande en 1726. École secondaire en 1828.

N° 33 : Maison construite dans les années 1770

http://en.wikipedia.org/wiki/Gustave_Borgnis-Desbordes

Bourdonnais (des)

RG. Saint-Louis. 1685.

Peut-être du nom de la rue éponyme à Paris : de Adam et Guillaume Bourdon, notables bourgeois ayant exercé des fonctions municipales à Paris au 12ème siècle.

N° 2 bis : Oeuvre de Notre-Dame du Soldat de 1861 à 1877, puis collège Saint-Jean de 1878 à 1881, puis à partir de 1884 les Frères des Écoles Chrétiennes et en 1890 les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul

N° 3 : Communauté de la Sainte-Enfance en 1843 et pensionnat religieux en 1847. Collège du Sacré-Cœur aujourd’hui

N°7 : École des Frères jusqu’en 1903 ; puis logement de curés ; école Jeanne-d’Arc pour les filles en 1912 ; aujourd’hui centre de formation pédagogique de l’enseignement catholique

N° 14 bis : École maternelle La Fontaine

N° 16 : Maison construite en 1739 avec reliefs de sujets musicaux en façade

N° 22 : Mascarons singuliers sur la façade d’ une maison construite vers 1730

N° 33 : Maison reconstruite en 1725. Le poète versaillais Jean-François Ducis y habita de 1805 jusqu’à sa mort  en 1816.

N° 38 : École des frères des écoles chrétiennes, reconstruite en 1858-59, puis école laïque avec un « asile » (une école maternelle).

N° 40-42 : Nombreuses activités successives. En 1990 jardin d’enfants et classes primaires du cours du Sacré-Cœur (actuelle École Sainte-Marie-des-Bourdonnais)

Bourgogne (de)

RD. Montreuil

Ensembles résidentiels à la limite de la commune de Viroflay.

 

Boyer (chanoine) du

RD. Montreuil. 1966. Ancienne rue des Prêtres.

Près de l’église Saint-Symphorien. Du nom de Camille Boyer (1870-1969) curé de la paroisse Saint-Symphorien pendant 36 ans.

Brèche (place de la)

RD. Glatigny. Créé en 1899.

Du nom de l’ancienne porte de la Brèche fermant au nord l’allée du parc de Glatigny.

Bretagne (de)

RD. Montreuil

Ensembles résidentiels à la limite de la commune de Viroflay.

Butte-de-Picardie (impasse de la)

RD. Jussieu

Vestige d’un chemin reliant l’ancienne rue de la Voirie à l’actuelle avenue des Etats-Unis (au pied du réservoir de la butte de Picardie).

Quartier de pavillons résidentiels.

  

– C  –

Capucins (allée des)

RD. Glatigny. Ouverte en 1963. Voie privée qui donne accès au lotissement de Glatigny.

Du nom des frères Capucins qui, expulsés en 1904 de leur couvent du boulevard de la Reine, édifièrent en 1923 une chapelle Saint-Joseph et un nouveau couvent à proximité du rond-point voisin.

http://jeannedarc-versailles.com/Chapelle-Saint-Joseph-de-Glatigny

Carnot

RD. Notre Dame. 1894. Ancienne rue de la Pompe (en raison de la tour d’eau, construite en 1665 au n° 7 qui alimentait au début du règne de Louis XIV le réservoir de la Grotte de Thétys (à la place de la chapelle) à partir de l’étang de Clagny. Le pompage se faisait avec un manège à chevaux (600 m3/jour).

Du nom du président de la république Sadi Carnot (1837-1894), petit-fils de Lazare Hippolyte Carnot. Il fut assassiné par l’anarchiste italien Santa Géronimo Caserio.

N° 1 : École primaire Carnot. Ancien hôtel de Noailles, propriété de la famille de l’épouse du marquis de La Fayette qui y séjourna. Acquis par la ville en 1867.

N° 2 : Fausse porte de cave avec un oiseau (une pie)

N° 2 bis : Façade néoclassique. Ancienne propriété d’ Antoine Gibus, chapelier, de 1862 à 1870 (son nom désigne un chapeau haut de forme), puis plus récemment de René Aubert président de l’Académie de Versailles. Voir rue Aubert.

N° 5 : Écuries du roi Louis XIV en 1672, puis  de la reine et de la dauphine ; prison à la révolution, puis caserne du Quartier de la reine et aujourd’hui cour d’appel de justice en restauration.

http://www.ca-versailles.justice.fr/

N° 6 : Ancien hôtel du duc de Bouillon

N° 10 : Entrée des écuries de Monsieur, duc d’Orléans (frère du roi Louis XIV)

N° 11 : Façade du pavillon des Sources (Maison des Fontainiers) construit en 1683 (avec réservoir d’eau potable pour la ville. L’eau était issue des sources de Rocquencourt et du Chesnay). Désaffecté.

http://www.monumentum.fr/domaine-national-ancien-pavillon-des-sources-pa00087680.html

N° 12 : Ancien hôtel de Duras et de Montmorency, puis hôtel des bains

N° 40 : Ancien hôtel de la Roche ou Pavillon Royal (famille dont les membres furent concierges de la ménagerie)

N° 44 : Ancien café Amaury à l’angle de l’avenue de Saint-Cloud, en 1789 lieu de réunion du club breton (le Tiers-Etat) d’où sortit le club des Jacobins de Paris. Aujourd’hui banque Barclay.

Cathédrale (de la)

RG. Saint-Louis. 1685/1813.

Relie la rue du général Leclerc au parvis de la cathédrale Saint-Louis.

N° 2 : Atelier du peintre  Emile Lambinet entre 1840 et 1844

Ceinture (de la)

RD. 1849. Ancienne rue de la Voirie qui menait à l’usine de vidange. La ruelle de la Ceinture est l’ancienne ruelle de la Voirie.

Immeubles résidentiels.

Célestins (des)

RG. Porchefontaine. 1885.

Du nom des moines Célestins de Paris, propriétaires du domaine de Porchefontaine du XIVème au XVIIIème siècle.

Eglise Saint-Michel de Porchefontaines construite en 1908.

Champ-Lagarde

RD. Montreuil. De l’avenue de Paris à la rue Vauban.1804. Ancien chemin de Versailles à Sèvres.

Du nom de Joseph Froment de Champ-Lagarde, seigneur de Champ-Lagarde et des Condamines, écuyer, conseiller du roi Louis XVI, bailli de Versailles, pour qui la laiterie du 5 rue Vauban aurait été construite en 1780.

N° 11 bis : Maison dite du docteur Louis-Guillaume Lemonnier, médecin des enfants de Louis XVI et de sa sœur Élisabeth qui s’y installa. Monument historique (XVIIIè siècle : 1745-1800)

N° 15 : Maison et jardin des Musiciens Italiens.

Monument historique

Construite à la fin du XVIIème siècle par Antonio Bagniera, musicien italien, la maison a accueilli d’abord cinq chanteurs sopranistes (castrats) que Louis XIV fit venir d’Italie en 1676. Elle fut ensuite vendue à Eustache de Gournay en 1748, puis au comte et à la comtesse d’Argenson en 1751. Cette dernière, Marie-Jeanne-Constance de Voyer d’Argenson, la reconstruisit en faisant appel à l’architecte de la cathédrale Saint-Louis, Jacques Hardouin-Mansart. En 1759, elle devint la propriété de la comtesse de Marsan (1720-1803), de la famille des Rohan-Soubise, gouvernante des Enfants de France (de Louis XVI et de ses frères et soeurs) puis du botaniste Louis-Guillaume Lemonnier (1717-1799), médecin des enfants de France, qui y installa un jardin botanique avec l’aide de Bernard de Jussieu. De nombreuses plantes exotiques comme le café et l’ananas furent ainsi introduites dans les serres chaudes du Trianon. Après la Révolution et un long abandon, elle fut achetée par la ville de Versailles en 1977. Elle fut restaurée par les Compagnons du Tour de France à partir de 1986 et son jardin réaménagé au début des années 2010. La réhabilitation du jardin a été terminée en mars 2013.

Musée des Compagnons du Tour de France des Devoirs unis, union compagnonnique créée en 1889.

n° 23 : Résidence les Pépinières (rappelle les activités horticoles de ce quartier avant leur lotissement)

 Angle rue Pasteur (anciennement Saint-Jules) : entrée du jardin public des Musiciens Italiens

Champ-Lagarde (villa)

RD. Montreuil. 1938. Ancienne impasse Pasteur.

Nom donné à la voie privée (puis publique) par l’ancien propriétaire M. Chantrell.

Chancellerie (de la)

 RG.Vieux Versailles. Du nom de l’hôtel de la Chancellerie qui y fut aménagé à la place de l’hôtel de Guise.

N° 2 : Hôtel de la chasse (et d’Elboeuf) ancien hôtel de Coislin avant 1780

N° 8 : Ancien hôtel de Dangeau. Acheté en 1888 par Georges Robert-Houdin, fils du célèbre prestidigitateur. Entrée de la Cour des senteurs aménagée par des entreprises de restauration et de joaillerie en 2013. Prix de la restauration en 2015.

N° 8 : Entrée du Jardin des senteurs (anciennement des Récollets), aménagé en 2013 par l’architecte paysagiste Nicolas Gilsoul

N° 10-12 : Le palais des congrès  construit par l’architecte Pierre-Edouard Lambert en 1964 à la place de l’ancien théâtre des variétés (1864) et sur des terrains achetés par la ville depuis 1881 (le théâtre) et 1955. 35 colloques et congrés y ont été tenus en 2014.

N° 14 : ancien hôtel de Melun, voué à un atelier de serrurerie depuis 1801

N° 18 : ancien hôtel des ambassadeurs vendu en 1795 à un négociant

N° 20 : ancien hôtel dit de la Guerre, siège de 1832 à 1839 de la société des sciences naturelles, et de la société des sciences morales en 1834.

N° 24 : Hôtel de la Chancellerie construit entre 1660 et 1670 pour Mademoiselle de Guise et qui abrita les fêtes organisées par le chancelier de Pontchartrain (1643-1627). Atelier de sellerie en 1791. Depuis 1951, il abrite le Conservatoire à rayonnement régional de musique après achat par la ville au comte de Pange. Une centaine de professeurs et 1400 élèves et étudiants en 2014.

En mai 2016, le nouveau pôle danse et musique du Conservatoire a été inauguré.

 http://archeologie.yvelines.fr/spip.php?article196

Chanoine-Boyer (voir Boyer)

Chantiers (gare des)

RG. Chantiers.

Edifié en 1847-1849, le « débarcadère de Chartres » fut inauguré par le prince-président Napoléon III en juillet 1849.

Son nom est issu de celui de la rue des Chantiers. Elle fut reconstruite en 1932 dans le style art-déco par l’architecte André Ventre. En 2014 elle est en cours de réaménagement dans le cadre d’un pôle multimodal de transport urbain.

La première phase, en 2013, conduite par l’architecte Jean-Marie Duthilleul et le paysagiste urbaniste Michel Desvigne avec l’artiste Inessa Hansh (le banc central), a permis l’aménagement du jardin des étangs Gobert dans un des réservoirs des fontaines du château. La seconde confiée à l’agence d’architectes Elisabeth et Christian de Portzamparc concerne un îlot de bureaux à l’est et des logements à l’ouest.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Versailles-Chantiers

Chantiers (des), impasse

RG. Porchefontaine/Chantiers. 1900. Lotissement du clos Desroisin

Du nom des chantiers de coupe de bois et de charbonnage.

Chantiers (des)

RG. Chantiers.1813. Ancienne rue du Chenil-Dauphin, elle nommait l’ actuelle rue des États-Généraux avant 1935.

Du nom des anciens chantiers de coupe de bois et de charbonnage dans le domaine forestier, qui alimentaient Versailles.

Elle fut coupée en 1848 par la voie ferrée. Un pont de pierre fut construit d’abord puis remplacé par un triple pont métallique construit en 1932.

À proximité, un entrepôt de farine construit en 1854 puis un moulin en 1905 agrandi en 1920 par la famille Chaudé.

La rue est plantée avec des poiriers de Chine (Pyrus calleyriana « Chanticleer ») à partir du pont de chemin de fer.

N° 25 : Eglise Elisabeth de Hongrie

http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Sainte-Elisabeth-de-Hongrie.htm

N° 45 à 53 : Établissement d’hébergement pour personnes âgées (EHPA) « Lépine-Providence » : 141 lits.

N° 53 : Square des Chantiers

Charost (place)

RD. Notre-Dame. 1813.

Du nom de l’hôtel Charost situé entre les actuelles rue Saint-Simon et Philippe-de-Dangeau (actuel Crédit agricole). Il appartenait à la famille de Villecourt. Y était localisé le Grenier à sel. Derrière le parking, ouvrant sur la rue Saint-Simon et la rue Philippe-de-Dangeau, le cinéma le Roxane, ancien Kursaal et Pathé Palace, ce dernier créé en 1912.

Ancien quartier populaire et ouvrier du Versailles de l’ancien régime.

Château de Versailles (provisoire)

Préparer sa visite

http://www.chateauversailles.fr/preparer-ma-visite/toutes-les-informations/faq

Visiter les jardins

http://www.chateauversailles.fr/jardins-parc

http://www.versailles-visit.com/jardins-de-versailles.html

Visiter le château

http://www.chateauversailles.fr/homepage

Créé au milieu des marais par Louis XIV, le château de Versailles fut le théâtre et l’instrument politique du Roi-Soleil, une résidence royale, la capitale politique du royaume, et le siège d’une vie brillante sous les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.

La visite du château permet d’admirer les splendides appartements royaux dans leur ancien état, la grandiose galerie des Glaces, la chapelle, le somptueux opéra en bois mais aussi les appartements privés.

En 1837, sur ordre du roi Louis-Philippe , le musée de l’histoire de France dédié à ” toutes les gloires de la France ” fut créé (dans un souci de réconciliation nationale). Ses nombreuses salles prennent place dans les ailes du château.

Les jardins créés par le jardinier Le Nôtre sont remarquables par leurs bosquets, récemment restaurés. Le domaine de Trianon conserve le souvenir de l’intimité des familles royales, en particulier de Marie-Antoinette au Petit Trianon et au Hameau de la reine.

Vous aurez besoin de plusieurs heures pour la visite complète du château. Vous commencerez par admirer les façades du château sous tous les angles, avant de passer à la visite de l’intérieur du château avec notamment: – Les grands appartements – La galerie des Glaces – La chambre du roi – La chambre de la Reine – La chapelle – L’opéra.  Puis vous passerez à la visite de l’extérieur du château: – Les jardins à la française – L’Orangerie – Le bosquet de la colonnade – Le bosquet de l’Encelade – Le bosquet des Trois Fontaines – Le bassin de Mercure.

 Vous découvrirez ensuite un peu plus loin : – Le Grand Trianon – Le Petit Trianon – Le Hameau de la Reine – Le Théâtre de la Reine.

Ouverture : de novembre à mars: 9 h 00 à 17 h 30, d’avril à octobre: 9 h 00- 18h 30 ; Fermeture: Lundi » d’après Cityzeum modifié.

Chapelle (rond-point de la )

RD. Glatigny. Du nom de la chapelle construite par les Capucins (voir allée des Capucins).

Un bureau de poste, prévu par les lotisseurs en 1899, y est toujours en activité.

Au n° 29 du boulevard de Glatigny, la chapelle, rattachée à la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc, et les bâtiments conventuels accueillent la maison diocésaine Saint-Jean-Baptiste.

http://jeannedarc-versailles.com/Chapelle-Saint-Joseph-de-Glatigny

Charité (impasse de la)

RD. Notre Dame. Du nom de la maison de la Charité initiée par Louis XIII avec les soeurs de la Charité et construit par Louis XIV en 1704 à l’emplacement de l’ancien Hopital Richaud.

Nouveau quartier (2015) résidentiel et commerçant au sein du projet Richaud.

Chapelle (rond-point de la )

Glatigny. Du nom de la chapelle construite par les Capucins (voir allée des Capucins).

Un bureau de poste, prévu par les lotisseurs en 1899, y est toujours en activité.

Au n° 29 du boulevard de Glatigny, la chapelle, rattachée à la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc, et les bâtiments conventuels accueillent la maison diocésaine Saint-Jean-Baptiste.

http://jeannedarc-versailles.com/Chapelle-Saint-Joseph-de-Glatigny

Charité (impasse de la)

Notre Dame. Du nom de la maison de la Charité initiée par Louis XIII avec les soeurs de la Charité et construit par Louis XIV en 1704 à l’emplacement de l’ancien Hopital Richaud.

Château de Versailles (provisoire)

Nouveau quartier (2015) résidentiel et commerçant au sein du projet Richaud.

Château de Versailles (provisoire)

Préparer sa visite

http://www.chateauversailles.fr/preparer-ma-visite/toutes-les-informations/faq

Visiter les jardins

http://www.chateauversailles.fr/jardins-parc

http://www.versailles-visit.com/jardins-de-versailles.html

Visiter le château

http://www.chateauversailles.fr/homepage

Créé au milieu des marais par Louis XIV, le château de Versailles fut le théâtre et l’instrument politique du Roi-Soleil, une résidence royale, la capitale politique du royaume, et le siège d’une vie brillante sous les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.

La visite du château permet d’admirer les splendides appartements royaux dans leur ancien état, la grandiose galerie des Glaces, la chapelle, le somptueux opéra en bois mais aussi les appartements privés.

En 1837, sur ordre du roi Louis-Philippe , le musée de l’histoire de France dédié à ” toutes les gloires de la France ” fut créé (dans un souci de réconciliation nationale). Ses nombreuses salles prennent place dans les ailes du château.

Les jardins créés par le jardinier Le Nôtre sont remarquables par leurs bosquets, récemment restaurés. Le domaine de Trianon conserve le souvenir de l’intimité des familles royales, en particulier de Marie-Antoinette au Petit Trianon et au Hameau de la reine.

Vous aurez besoin de plusieurs heures pour la visite complète du château. Vous commencerez par admirer les façades du château sous tous les angles, avant de passer à la visite de l’intérieur du château avec notamment: – Les grands appartements – La galerie des Glaces – La chambre du roi – La chambre de la Reine – La chapelle – L’opéra. Puis vous passerez à la visite de l’extérieur du château: – Les jardins à la française – L’Orangerie – Le bosquet de la colonnade – Le bosquet de l’Encelade – Le bosquet des Trois Fontaines – Le bassin de Mercure.

Vous découvrirez ensuite un peu plus loin : – Le Grand Trianon – Le Petit Trianon – Le Hameau de la Reine – Le Théâtre de la Reine.

Ouverture : de novembre à mars: 9 h 00 à 17 h 30, d’avril à octobre: 9 h 00- 18h 30 ; Fermeture: Lundi » d’après Cityzeum modifié.

Chauchard (avenue)

Montreuil, voie intérieure au parc résidentiel Chauchard.

http://www.panoramio.com/photo/1996303

Voir ci-dessous et 111 avenue de Paris

 

Chauchard (parc)

RD. Montreuil. Après 1902.

Dans ce lieu se succédèrent le fort de Montreuil construit en 1722, puis le lotissement de Alfred Chauchard (1821-1909) qui regroupe l’avenue du Louvre, la courte avenue Chauchard et la rue Pierre-Berland. Les constructions de maisons mitoyennes furent réalisées à partir de 1902 par l’architecte Dartois. A. Chauchard en fit don à ses employés les plus méritants. Les premiers habitants qui travaillaient au magasin du Louvre à Paris se rendaient à Versailles par le tramway.

Voir 111 avenue de Paris

Chaumière, (de la)

RG. Porchefontaine. 1902/ 1948. Ancienne rue Antoine-Lamôme (voir le square du même nom), puis « suite à une pétition des riverains », elle reprit son nom initial en 1948.

Chemin-de-Fer (du)

RG. Chantiers.

Courte voie reliant la rue E. Lefèvre à la rue des États-Généraux à proximité de la voie ferrée menant à la gare Versailles-Château.

Chevau-Légers, (impasse des)

RG. Du nom de la compagnie de cavalerie de la Garde du corps du roi qui disposait d’un hôtel donnant sur l’avenue de Sceaux. Un passage et une porte donnent toujours accès à la rue de Satory.

Ancienne propriété de  la famille du général Wathiez. A la fin de 1871, les députés d’extrême-droite se réunissaient dans la maison achetée par Antoine Du Paty de Clam, colonel du 2ème régiment de dragons, d’où leur nom de « Chevau-légers ». L’autre partie où a été construite en 1973 une salle des ventes était un chantier de marchand de bois.

Clagny (château de)

RD. Notre-Dame.

Disparu aujourd’hui, le château de Clagny a été construit en 1674 par Jules Hardouin-Mansart pour la maîtresse de Louis XIV madame de Montespan et ses enfants à proximité de l’étang de Clagny. Les sculpteurs Jouvenet et Le Hongre furent également requis.  Le château, situé à la place de la gare Rive droite, était entouré d’un vaste parc dessiné par le Nôtre et se prolongeait au nord par le parc forestier de Clagny. Le bâtiment était semblable au château de Louis XIII et le jardin s’étendait vers l’ouest, de l’actuel lycée Hoche à la partie sud du quartier de Clagny. L’entrée principale donnait sur le chemin de Versailles à Glatigny, actuelle rue de Provence.

Il revint au duc du Maine, un des fils de Madame de Montespan, puis au comte d’Eu, et enfin à la dauphine Marie-Josèphe en 1765. À la mort de cette dernière en 1767, il fut détruit par ordre de Louis XV en 1769. Les matériaux du château détruit furent réutilisés pour construire le couvent des Ursulines (actuel lycée Hoche) voulu par Marie Leczinska, épouse de Louis XV.

Voir le plan situé sur le mur dans l’entrée de la gare Rive Droite, et celui de Mariette

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chateau_de_Clagny_Mariette_1730.jpg

 « En 1674, Mansart fut chargé par le roi d’y élever un château. Rien de plus joli que ce château, si l’on s’en rapporte aux descriptions qui nous en restent. Il avait en petit la disposition de celui de Versailles, et comme lui regardait l’est et l’ouest. Placé entre la rue Duplessis actuelle, et la rue du Parc-de-Clagny, le centre se trouvait à peu près sur le boulevard de la Reine, les deux ailes s’ étendant, l’une du côté du Lycée, l’autre sur le chemin de fer. Les appartements, la galerie, la chapelle, avaient été décorés par les premiers artistes de cette époque. Ce que l’on admirait surtout, c’était le jardin. La terre de Clagny n’était pas d’une grande étendue. Quand Le Nostre fut chargé de tracer ce jardin, il fit observer à Louis XIV la difficulté de faire quelque chose de bien dans un si petit espace.

Le roi fit alors l’acquisition de la propriété de Glatigny, beaucoup plus considérable, la réunit à Clagny, et Le Nostre put alors donner un libre essor à son génie. Madame de Sévigné, allant peu de temps après sa création visiter Clagny, écrivait à sa fille : « Nous fûmes à Clagny: que vous dirai-je? c’est le palais d’Armide. Le bâtiment s’élève à vue d’œil, les jardins sont faits. Vous connaissez la manière de Le Nostre; il a laissé un petit bois sombre qui fait fort bien ; il y a un bois entier d’orangers dans de grandes caisses; on s’y promène, ce sont des allées où l’on est à l’ombre ; et pour cacher les caisses, il y a des deux côtés des palissades à hauteur d’appui, toutes fleuries de tubéreuses, de roses, de jasmins, d’oeillets; c’est assurément la plus belle, la plus surprenante et la plus enchantée nouveauté qui se puisse imaginer ; on aime fort ce bois. »  Le Roi, 1860

 http://archives.yvelines.fr/article.php?laref=518&titre=chateau-de-clagny-perspective-des-jardins

Clagny (étang de)

RD. Ancien étang de cette zone marécageuse, asséché et comblé en 1735-36.  Il s’étendait du bassin de Neptune, à l’actuel boulevard de la Reine jusqu’à la gare Rive Droite. Il fut la première source de l’eau des fontaines des jardins du château.

Devenu le pré de Clagny avant la Révolution, puis le quartier des Prés à partir de 1779, il fut progressivement construit, avec la création du boulevard de la Reine en 1777, et surtout avec l’arrivée de la ligne de chemin de fer (Paris Saint-Lazare) au cours de la Monarchie de juillet (1839), puis avec la construction des quartiers de Clagny, et au nord, de Glatigny.

Clagny (impasse de)

RD. Clagny. 1813.  Ancien cul-de-sac de Clagny de 46 mètres de long. Probable relique de la rue qui longeait à l’ouest l’ancien emplacement des jardins du château de Clagny.

Elle fut coupée en 1839 par la voie ferrée. La partie nord est l’impasse du Débarcadère.

Clagny-Glatigny (quartier de)

RD. Pour partie, au sud, ancien quartier des Prés, situé entre la rue du maréchal Foch et l’avenue des Etats-Unis, le boulevard de la Reine et la limite nord de la commune avec celle du Chesnay, le quartier a été créé à la place du parc forestier de Clagny à partir de 1857 par trois hommes Jean-Prosper Gauthier, Leroux et Coëffier. En 1880, plus de 140 maisons avaient été créées, surtout pour des Parisiens fortunés comme villégiature d’été.

Jean-Prosper Gauthier était greffier en chef du tribunal de première instance de Versailles.

Le lotissement du quartier de Clagny a été complété par celui de Béthune-Glatigny situé au nord.

Clagny (du parc de)

RD. Clagny-Glatigny. Depuis 1813. Ancienne route des Fonds-Maréchaux

Du nom de l’ancien étang asséché et comblé en 1736, et du parc forestier de Clagny qui prolongeait au nord le parc du château de Clagny.

Peu avant la Révolution, le quartier a été construit sur les plans de Lebrun, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, puis à la fin du XIXème siècle (1857) par Prosper Gauthier (1820-1896), greffier en chef au tribunal de première instance de Versailles et promoteur immobilier.

Le quartier est essentiellement résidentiel depuis la fin du XIXème siècle où il était devenu un quartier de villégiature d’été pour les Parisiens fortunés.

N° 49 : Ancien château de la Maye, hôpital privé

http://www.trekearth.com/gallery/Europe/France/North/Ile-de-France/Versailles/photo1281552.htm

N° 45 bis : Foyer éducatif du parc de Clagny géré par l’association Fernand Prévost d’aide et de soutien aux adolescents et jeunes adultes en difficulté

N° 39 :  Façade remarquable de la villa Le Clos de Clagny (1885-1659)

N° 36 bis : Maison de retraite Le parc de Clagny

N° 34- 36 : Conservatoire international des Parfums (Institut supérieur international du Parfum, de la Cosmétique et de l’Aromatique alimentaire) créé en association avec le Conseil régional d’Ile-de-France. L’ ISIPCA  est une école privée.

N° 33 : Centre médicopsychologique médicoinfantile : accueille les jeunes sortis du système scolaire

N° ? Chapelle à l’angle de la rue de Villeneuve-l’Étang (N°7) construite « dans le genre italien » avant 1860 par M. Salleron architecte de la ville de Paris. Actuellement maison Sainte-Marie et aumônerie des lycées Hoche et de Clagny. En face de la chapelle, au fond d’un espace vert, une stèle à Prosper Gauthier créateur du quartier de Clagny. Elle fut réalisée par l’artiste Georges Bertrand, ami de la famille Gauthier.

N° 15 bis : Eglise évangélique de  Pentecôte

N° 14 : Maison de la famille

Clément-Ader (avenue)

RG. Satory/Saint-Louis. Relie le quartier Saint-Louis et le quartier de Satory, par un passage sous la nationale 12 (A86).

Ingénieur et pionnier de l’aviation, Clément Ader (1841-1925) a expérimenté sur le plateau de Satory en 1890 et 1897 les vols (non homologués) de ses prototypes d’avion l’Éole et l’Aquilon III  avant les frères Wright en 1903.

Un monument commémoratif a été érigé près du pont de chemin de fer au début de l’ avenue qui prolonge la rue du maréchal Joffre.

Bel alignement de hêtres pourpres (Fagus sylvatica, var. purpurea) à l’entrée de la ville.

Closerie (allée de la )

RD. Montreuil. Avant 1927.

Du nom de la Closerie, propriété de M. Devaux, rue du Pré-au-Bois, qui y fit construire six pavillons semblables.

Colonel-de-Bange, du

RD. Clagny, en limite de la commune du Chesnay.

Du nom de Charles Ragon de Bange (1833-1914), décédé au Chesnay. Inventeur du système d’obturateur des canons de Bange, facilitant leur chargement, toujours utilisé aujourd’hui.

Commerce, (rond-point et rue du)

RD. Glatigny. Voie privée ouverte en 1901 pour donner accès au lotissement de Glatigny.

Du nom prévu par le cahier des charges du lotissement en 1899.

Colbert

RD. Notre Dame.

Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) était l’un des principaux ministres de Louis XIV (Finances, Maison du Roi, Marine). Il développa les manufactures et les compagnies coloniales françaises.

N° 1 : Hôtel de Grammont jusqu’en 1809

N° 5 : Hôtel de Villacerf , propriété à la fin du XIXème siècle du prince Roland Bonaparte

N° 7 : ancien hôtel de Choiseul, puis de Villeroy, qui abrita en 1870-71 le ministre prussien de la guerre et ses services.

N° 13 : actuel EDF, emplacement de l’ancien hôtel d’Aumont sous l’ancien régime et habitation de Charles-Frédéric Nepveu, architecte du château sous Louis-Philippe, à la fin de sa vie

 

Condamines (des)

RG. Montreuil. 1804 ou 1806.

Du nom de Joseph Froment de Champ-Lagarde, seigneur de Champ-Lagarde et des Condamines, écuyer, conseiller du roi Louis XVI, bailli de Versailles.

N° 1 : Collège Jean-Philippe Rameau, musicien et compositeur  (1683-1764). Il est l’auteur, entre autres oeuvres de l’opéra-ballet Les Indes galantes (1735). Il devient musicien officiel de la Cour à partir de 1745.

Condé  (de)

RG. Porchefontaine. 1930. Ancienne rue Jouanin, fermier puis régisseur de la ferme de Porchefontaine.

Du nom de Louis II de Bourbon-Condé (dit le Grand-Condé), 1621-1686,  chef de la Fronde des princes en 1651, et pardonné par Louis XIV lors du traité de paix des Pyrénées en 1659. Les jardins de son château de Chantilly furent aménagés par André Le Nôtre.

Cordon (chemin du)

RG. Porchefontaine. Début XXème.

Chemin forestier entre la rue Louvois et la rue Rémont.

Coste

RG. Porchefontaine. 1928.

Du nom de Jean-François Coste (1741-1819), médecin chef de l’hôtel des Invalides et de la Grande Armée, maire de Versailles (1790-1791). Il mit en place les écoles communales gratuites à Versailles.

Coustou (des frères)

RG. Saint-Louis

Rue ouverte en 1758 au moment du lotissement de la place des Ursulines. Du nom des sculpteurs du XVIIIème siècle Nicolas et Guillaume Coustou, donné en 1932. Ils participèrent à l’aménagement de la chapelle du château de 1708 à 1710.

  

– D –

Dauthiau

RD. Clagny. Voie privée de la résidence Richard Mique (1961).

Du nom de Louis Dauthiau (1730-1809), horloger du roi Louis XV.

Débarcadère (impasse du)

RD. Clagny. Nommée en 1839 à la suite de la coupure de la rue qui rejoignait l’actuelle impasse de Clagny par les voies ferrées. Le débarcadère était le premier nom de la gare Rive Droite.

Debussy Claude

RD. Jussieu. Nom donné en hommage au compositeur, pianiste et musicien (1862-1918), né à Saint-Germain-en-Laye. Il est l’auteur, entre autres œuvres, d’une symphonie Prélude à l’Après-midi d’un faune et de l’opéra Pelléas et Melisande.

Delaunay

RD. Ermitage.

Louis-Arsène Delaunay (1826-1903), sociétaire de la Comédie française fut un comédien célèbre de 1848 à  1887. A la fin de sa vie il se retira dans sa maison et son jardin de la rue des Missionnaires à Versailles.

Delly

RG. Porchefontaine. 1985.  Résidence du bois des Célestins.

Du nom de Delly, pseudonyme de Jeanne Petit Jean de la Rosière (1875-1947) et de son frère Frédéric (1876-1949), écrivains populaires d’une littérature sentimentale à succès et résidants du quartier de Glatigny.

De Mouchy

RD. Clagny.

D’un représentant de la famille de Noailles, Philippe de Noailles (1715-1794), duc de Poix et maréchal de France, mort guillotiné, qui fut gouverneur militaire de Versailles et de Marly, membre éminent avec son épouse de la cour de Louis XVI  et qui porta le titre de duc espagnol de Mouchy.

Deroisin

RG. Porchefontaine. 1929.

Du nom de Hippolyte-Philémon Deroisin (1825-1910), avocat et journaliste, acquéreur en 1878 du domaine  agricole de Porchefontaine qui fut en partie loti (lotissement Deroisin), maire adjoint durant l’occupation prussienne en 1870 et maire de Versailles de 1879 à 1888. Il fut à l’origine de  la laïcisation de plusieurs écoles dont celle de l’avenue de Paris (actuel lycée La Bruyère) et du réaménagement du lycée Hoche.

N° 1 : Ancienne maison restaurée du fermier du domaine agricole.

Deux-Portes (des), passage

RD. Notre-Dame. 1683.

Passage pittoresque et commerçant avec de nombreuses façades anciennes reliant la place du Marché à la rue Carnot

N° 17 Passage donnant accès à l’impasse Toulouse (ancienne propriété du comte de Toulouse, fils de Louis XIV et de Madame de Montespan). Voir Toulouse (impasse).

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Versailles_Passage_2_portes1.jpg

Docteur Wapler (impasse du)

RD. Montreuil. 1954. Ancienne impasse de Montbauron.

Médecin chef à l’hopital Richaud, le docteur Philippe Wapler (1877-1952) a consacré toute sa vie à la lutte contre la tuberculose. Il est l’auteur de L’école au soleil de Trianon (1920-1937) et d’autres ouvrages avec Paul-Félix Armand-Délille (1874-1863) sur le rôle de l’héliothérapie dans le traitement de la tuberculose.

Ducis (Jean-François)

RD. Contre-allée à l’ouest de la place du Marché. Ancienne rue au Pain et de la Geôle. Du nom d’un célèbre poète et dramaturge versaillais (1733-1816) qui mit au goût de son époque quelques oeuvres de William Shakespeare. Nom actuel depuis 1837. Voir  Versailles, juin 2017 : “Le “bon Ducis”, histoire d’un poète et dramaturge versaillais méconnu”,  pp. 34-35. Il est né au 75 rue de la Paroisse et enterré au cimetière Saint-Louis de Versailles.

N° 7 : Maison de la Vierge (statue en façade décorée et illuminée le Jour de l’Assomption autrefois)

N° 15 : Restaurant et hôtel du Chapeau rouge depuis le XVIIème siècle, ancienne propriété du père d’un maire de Versailles : Baillet-Reviron (voir la rue homonyme).

Duplessis (impasse)

RD. 44 m. Du nom d’une très ancienne famille versaillaise. Pour la partie ouest, ancien cul-de-sac de la Charité qui se prolongeait vers l’hospice royal de l’autre côté de la rue Duplessis. Du nom ancien de l’avenue proche rebaptisée rue du Maréchal-Foch.

Se termine au n° 3 par une cour occupée par des ateliers d’artisans (peintres, tapissiers, etc.) et de yogas.

Dussieux. 1926.

RD. Montreuil.

Louis-Etienne Dussieux (1812-1894) est un historien du château de Versailles.

  

– E –

 École-des-Postes (de l’)

RD. Montreuil. 1954. Ancienne rue de la Vieille-Eglise (1828) et ancien chemin de Versailles à Sèvres par Montreuil.

L’école (aujourd’hui lycée) Sainte-Geneviève, qui s’y trouve, fut créée à Paris rue des Postes, d’où le nom d’École des Postes qui fut proposée par l’association des anciens élèves à la municipalité après la seconde guerre mondiale.

N°  : Résidence Versailles Grand siècle (1968-70) construite par Jean Dutilheul (1913-2010) et Pierre Sonrel (1903-1984) « le plus grand quartier d’Europe à circulation automobile souterraine ».

Sur huit hectares des anciennes pépinières Moser 1223 logements ont été commencés en 1969. Les rues privées portent des noms non répertoriés dans ce guide (de la Tranquillité, de la Concorde, Grand-Siècle, des Chevaliers, des Jeux-Olympiques, Mona-Lisa, des Dominos, etc.)

Cette résidence très représentative des recherches architecturales et urbaines faites dans les années 1960 mérite d’être visitée. Chaque immeuble de sept étages porte un nom ( Neptune, Newton, Leibnitz, Racine, Beethoven, Michel-Ange, Copernic, etc.). Les larges baies vitrées sont accompagnées d’un voilage clair, les espaces verts sont plantés d’ arbres à la mode à cette époque (cèdres, magnolias, saules pleureurs, bouleaux par groupe de trois, cerisiers à fleurs, forsythias, etc.) et les haies d’ aucubas, de cotonéasters et de troènes sont soigneusement taillées. Une percée magistrale et fleurie : l’avenue de la Tranquillité marque l’entrée de la résidence où la signalétique est inscrite sur des plaques de marbre.

À l’entrée la petite chapelle Saint-François de Salles a été construite dans les années 1960.

N° 2 : Lycée privé Sainte-Geneviève depuis 1913.

N° 10 : Jardin public de l’École-des-Postes

En 1780 le domaine rural, correspondant à ce quartier, est acheté par la comtesse de Provence belle soeur de Louis XVI au prince de Montbarrey. Le pavillon d’habitation (ou pavillon Madame aujourd’hui) et le parc sont aménagés par l’architecte J.-F. Chalgrin. Il construisit un pavillon de musique qui se trouve aujourd’hui au milieu du parc Chauchard (voir 111 avenue de Paris).

http://www.panoramio.com/photo/1996303

Située 2 rue Vauban, la laiterie en bois et meulière aurait été construite en 1780 pour Froment Champ-Lagarde (voir rue Champ-Lagarde).

Écuries (impasse des)

RD. 1672. Accessible depuis la rue de la Paroisse. Ancien cul-de-sac des Écuries dans le quartier des Écuries de la Reine entre la rue Hoche et la rue du peintre Lebrun.

N° 1 : Ancien hôtel où habitait Desmarets fauconnier de la reine.

Ecuries du Roi (Les) : Voir rue Rockfeller

http://www.panoramio.com/photo/12755927

Edme-Bouchardon

RD. Clagny. 1961. Rue privée de la résidence Richard-Mique.

Du nom d’un sculpteur du roi Louis XV (1698-1762)

Résidence universitaire la Fresque (60 logements) en 2013

Edmond-Frémy

RG. Chantiers.

Chimiste, né à Versailles, Edmond Frémy (1814-1894) fit sa carrière au Muséum national d’histoire naturelle de Paris dont il fut directeur.

Edouard-Charton

RG. Saint-Louis. Ancienne rue des Mauvais-Garçons ouverte en 1685, puis rue Saint-Martin en 1813.

Edouard Charton, sénateur, fondateur des journaux Le Magasin pittoresque et l’Illustration, puis de la bibliothéque populaire de Versailles, fut préfet quelques mois en 1870.

N° 15 : maison d’Edouard Charton où il mourut

Entre les n° 15 à 19 : Passage vers le nouveau chemin des étangs Gobert ouvert en 2014 et ancienne résidence d’été « La Retraite » du comte d’Angiviller (ministre de Louis XVI) dont il ne reste rien.

N° 19-23 bis : Maison de retraite des soeurs Augustines depuis 1865 avec sa chapelle. EHPAD maison des  Augustines. Elle prit la place d’une ancienne filature et fut construite, au moins la chapelle, par l’agence de l’architecte diocésain Hippolyte Blondel.

 

Édouard-Laboulay, place

RD. Glatigny. Ancien carrefour de Glatigny (1813). Terminus des tramways électriques au début du siècle dernier.

Du nom d’ Edouard-René Lefebvre de Laboulaye (1811-1883) qui possédait la propriété voisine (aujourd’hui clinique de la Porte-Verte), fut député et sénateur inamovible, rapporta la loi sur l’enseignement supérieur en 1875 et eut l’idée d’une statue de la Liberté pour le centième anniversaire de l’Indépendance des Etats-Unis. Son fils Paul Lefebvre de Laboulaye sera ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg et son petit-fils André à Washington (1933-1937).

N° 6 : Belle villa en meulière « Chapelle de Béthune » (propriété des Laboulaye ?). Du nom de la chapelle fin XVIIIe siècle située ( ?) dans le parc de la propriété. Monument historique classé.

Edouard-Lefèvre

RG.  Chantiers.

Du nom du député de Paris puis sénateur inamovible Edouard Lefebvre de Laboulaye (1811-1883) qui fut à l’origine de l’érection de la statue de la Liberté à New-York et l’auteur de nombreux ouvrages historiques et juridiques.

9 ter : les anciennes écuries du comte d’Artois, frère de Louis XVI, future Charles X, pouvaient accueillir 300 chevaux. Ancienne caserne d’Artois où était organisé le recrutement national, elle est en cours de transformation en logements.

Élisabeth-Brasseur (place)

RD. Clagny devant l’église Sainte-Jeanne d’Arc. Nom donné en 1973

Du nom de l’organiste et chef de chœur de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc (1896-1972). Les chœurs Élisabeth-Brasseur sont toujours actifs en 2012.

Voir Sainte-Jeanne d’Arc (église)

Émile-Cousin

RD.  Montreuil/jussieu. 1925. Musicien, fondateur et directeur du conservatoire de musique de Versailles (1847-1906)

Quartier de pavillons jumelés en meulière avec jardin.

Émile-Deschamps

RD. Montreuil. 1891.

Écrivain romantique dont les comédies étaient jouées à Paris, Émile Deschamps (1791-1871) était sous-chef de bureau au ministère des Finances. Il mourut à Versailles au n° 7 du boulevard de la Reine.

Remarquables villas construites par l’agence de Léon Bachelin avec l’entrepreneur Magnard.

Ermitage (de l’)

RD. Ermitage. près du parc. 280 m

Du nom de l’ancienne propriété de madame de Pompadour, favorite de Louis XV, détachée du Petit Parc en 1749, puis habitée par le comte de Maurepas, secrétaire d’État de Louis XV, jusqu’à sa mort en 1781.

N° 1 : Chapelle de l’Ermitage

N° ? : Parc public boisé de Sémallé avec jeux d’enfants et vue sur l’intérieur du parc du Trianon grâce à un fossé (Haha) en restauration en 2015. Tapis de perce-neiges en février. Un des rares lieux publics où il est possible d’approcher le mur d’enceinte du château du côté de Versailles.

Jean-René Pierre, comte de Sémallé, (1772-1863), page des Grandes écuries, a acheté l’ancienne résidence de madame de Pompadour en 1835. Cette demeure était devenue une maison de campagne des tantes de Louis XVI. Sa femme était la fille du comte Alexandre de Thomassin de Bienville, seigneur de Marthuais, Grand-Bailli d’épée de Saint-Dizier et d’Alexandrine-Claudine-Félicité de Mandat, tous deux condamnés à mort le 23 Floréal an II (12 Mai 1794) par le tribunal révolutionnaire de Paris et exécutés le même jour sur la place de la Révolution. Sémallé est le nom du village de l’Eure où est situé son château et où il est enterré.

N° 21 à 27 Maison d’accueil de l’Ermitage (Fondation chrétienne pour le monde) avec une chapelle dans le parc

N° 30 : Villa La Source : Une statue de la vierge à l’enfant au dessus de l’ancienne fontaine asséchée installée peut-être par les Francini

N° 38 : Logements sociaux en construction en 2015

Ermitage (impasse de l’)

RD. Ermitage

Quartier résidentiel avec la construction en cours en 2015 de logements sociaux et privés (architecte Vigneron)

Ernestine

RD. Glatigny. Voie privée en 1891 devenue publique en 1908.

Du prénom de l’épouse d’ Alexandre Lange, propriétaire du château de la Maye, à la suite d’une vente de ce dernier en vue d’un lotissement.

Espérance

RD. Glatigny. Voie nouvelle ouverte en 1949 pour accéder à des pavillons édifiés par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.

Du nom de la cité de l’Espérance qui était construite.

Etang (de l’)

RG. Porchefontaine. 1910. Ancienne rue Rémont.

Du nom d’un ancien petit étang situé en bas de la rue.

Étang-du-Désert (de l’)

Satory.

Du nom d’un quartier de l’ancienne ferme de Satory (le Désert) où était situé l’étang de la Martinière. La ferme a été exploitée de la fin du XVIIème siècle à 1864, date à laquelle elle a été totalement remplacée par l’activité militaire (voir quartier de Satory)

Périmètres militaires et installations sportives.

Étangs-Goberts (passage des)

RG. Saint-Louis/Chantiers

Créé en 2013 pour désenclaver l’extrémité de l’avenue de Sceaux en direction de la gare des Chantiers.

Voir avenue de Sceaux

États-Généraux (des)

RG. Chantiers. Ancienne chemin de Versailles à Sceaux

Arrière de l’hôtel des Menus-Plaisirs où se sont réunis de mai à octobre 1789 les États Généraux convoqués par Louis XVI (l’entrée principale est au 22 Avenue de Paris)

N° 12 : Façade en trompe l’œil avec une enseigne au Facteur Cheval.

Etats-Unis (avenue des)

RD. Jussieu.Clagny-Glatigny. Anciennement avenue de Picardie (1806). Renommée « des Etats-Unis » en 1937 quelques jours avant l’inauguration du monument à la gloire des forces expéditionnaires américaines de la première guerre mondiale et du général Pershing.

Les grilles de l”octroi, qui fonctionna de 1828 à 1937 à mi-côte au nord du croisement avec la rue de la Ceinture, furent supprimées en 1933.

N° 34 : Immeuble en meulière de l’architecte L. Bachelin (début XXème). Belle façade avec frises en céramique au-dessus des fenêtres représentant chacune un griffon ou un dragon

N° 45 : Université de Versailles-Saint-Quentin (UFR de Sciences)

N° 88 : Un bâtiment en brique de style hollandais (pignon en pas de moineaux), ancienne diamanterie du joailler hollandais Asscher. Construite en 1920 par Georges Wybo sur le modèle de la maison mère à Amsterdam. Depuis 1956, collège puis lycée professionnel Jacques Prévert

À côté, accessible par un court tunnel, le réservoir de Picardie créé à la fin du XVIIème siècle amenait l’eau “à boire” depuis la machine de Marly et les réservoirs de Louveciennes jusqu’aux réservoirs de Montbauron et au château, via notamment un aqueduc (le “mur” de Montreuil).

N° 51  Construit en 1780, un pavillon d’architecture néoclassique contenant les filtres de l’eau (deux rangées de 4 bacs de sable) qui arrivait dans le réservoir de Picardie. Classé en 1979 et restauré en 1995-96, il est situé au croisement avec l’avenue Pershing.

Le réservoir de Picardie (actuellement parking de l’université) situé de l’autre côté de l’avenue était relié aux réservoirs de Montbauron par un très long aqueduc : le mur de Montreuil qui longeait l’actuelle avenue. Ce mur fut détruit en 1740.

N° ? : À l’orée de la forêt de Fausses-Reposes, sur la route de Ville d’Avray, le monument Pershing/ La Fayette, érigé en 1937, lieu de mémoire de l’amitié et de la solidarité franco-américaine en hommage à  l’armée américaine pendant la Première Guerre mondiale et au soutien français à la guerre de l’Indépendance américaine.

N° 148 : Parc forestier de Picardie

Étienne-le-Hongre

RD. Clagny. Voie privée de la résidence Richard-Mique ouverte en 1961.

Du nom du sculpteur (1628-1690), auteur de nombreuses sculptures du château et des jardins de Versailles, comme les Nymphe aux fleurs et Pomone.

Eudistes (avenue et rond-point)

RD. Glatigny. Avenue ouverte dans le cadre du lotissement de Glatigny projeté en 1899.

Du nom des pères Eudistes qui ont construit à proximité un établissement d’enseignement catholique (Saint-Jean-d’Hulst) sur un terrain acheté en 1881.

La congrégation des Eudistes a été fondée en 1643 par le père oratorien Jean Eudes pour la formation des séminaristes.

Eudore-Soulié

RD. Notre-Dame. 1921. Rue perpendiculaire à la rue des Réservoirs.

Du nom d’un conservateur du musée de Versailles de 1850 à 1876.

Coté nord l’ancien hôtel du Gouvernement ouvrant au 2-4 rue des Réservoirs

Europe (avenue de l’)

RD. Entre le palais de Justice et la Grande Écurie. Sous le second Empire, une caserne d’artillerie de la Garde fut construite à la place de la carrière de la Grande Ecurie. La caserne nommée Borgnis-Desbordes (voir la rue) fut détruite par une explosion accidentelle d’obus en 1944. Une partie est occupée aujourd’hui par le Trésor Public et la Poste centrale et l’autre par un vaste parking où sera construit un complexe souterrain de neuf cinémas.

L’avenue fut inaugurée en 1963, puis réaménagée pour les piétons en 2013 par les services municipaux et l’architecte paysagiste Nicolas Gilsoul.

Image en avril 2015

Exelmans

RD. Ermitage

Remy Isidore Exelmans (1775-1852) est un maréchal de France qui participa activement aux guerres napoléoniennes. Il fut proscrit sous la Restauration et réhabilité sous le second Empire.

N° 53-55 : Résidence Médéric

Expérience (impasse de l’)

RD. Glatigny.

Le nom a été donné en 1953 à une voie privée où ont été construites les habitations de la cité Sans-Souci après la guerre (il s’agissait de chantiers expérimentaux).

N° 54 ? Résidence des quatre arpents, inaugurée en 2004.

 

– F –

 Fausses-Reposes (chemin de)

RD. Jussieu. 1921, ancien chemin de la Voirie.

Du nom du faux-repos (dissimulation) des animaux traqués par les chasses à courre.

Jusqu’en 1892, trois bassins de décantation des eaux de vidange voisinaient une décharge publique d’ordures ménagères. Une usine de traitement des vidanges fut ensuite installée, puis en 1954 le terrain fut attribué à l’office HLM qui y construisit une cité de logements sociaux de quarante pavillons.

Quartier résidentiel.

n°5 : Résidence étudiante créée en 2007.

Ferdinand-de-Lesseps (boulevard)

RD. Montreuil. 1882. Ancien boulevard Saint-Symphorien (1877), créé entre 1877 et 1882

Du nom du diplomate et entrepreneur (1805-1894), né à Versailles 19 rue des Réservoirs, qui fit construire le canal de Suez (1859-1869) et celui de Panama. La rue débouche sur une placette, boulevard de la République, où a été placée une réplique réduite de la statue monumentale située à l’entrée du canal de Suez à Port Saïd en Egypte. Son père Mathieu de Lesseps était commissaire général en Egypte de 1803 à 1804. La carrière de celui que l’on surnomma “Le Grand Français” se termina par un scandale politico-financier qui lui coutera sa réputation et cinq ans de prison en 1893 (qu’il ne fit pas). D’après Yvelines, le magasine du Conseil départemental, n°13, 2015.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_de_Lesseps

 N° 3 : Ancienne école normale d’instituteurs construite en 1882, aujourd’hui Rectorat de l’Académie de Versailles : imposants bâtiments à façades en meulière et brique avec frises en faience

N° 5 bis : Façade en « pas de moineaux » à la flamande

N° 10 : Une villa « Bachelin » (Léon Bachelin architecte 1857-1929) :

 http://www.urbanbike.com/index.php/site/comments/maisons-bachelin-a-montreuil

N° 11 bis : Villa Clos de Montreuil

N° 15 : Villa  Sainte-Marie aux Chênes

Fontenay (de)

RG.  Vieux Versailles. 1946.

Ancienne rue du Bon-Puits (de Paris) du vieux village de Versailles et rue de Gravelle en 1813. Du nom du vicomte de Fontenay qui l’habitait au n° 8 et y mourut en 1946.

N° 3 : Ancien hôtel Gabriel ; Direction départementale des territoires (ex Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt)N° 5 et 7bis : Hôtel de la ChancellerieN° 10 : Façade et porche avec mascaron en pierre représentant Neptune (XVIIIème siècle)

Fourcault de Pavant (avenue et impasse)

RD. Glatigny. Rue parallèle au boulevard de Glatigny et nommé vers 1872.

Du nom de André Fourcault de Pavant (1752-1859), notaire, qui acheta le domaine de  Glatigny en 1819. Son fils André-Emile (1810-1898) s’y consacra à l’agriculture. Puis le domaine fut loti à la fin du XIXe siècle.

Quartier d’hôtels et de belles villas d’ancienne villégiature d’été

N° 49 : Une modeste villa à toit en terrasse végétalisée

Foyer-Versaillais (du)

RG. Porchefontaine. 1908.

Du nom du Foyer Versaillais, fondé en 1905, association qui aidait les ménages modestes à construire et à acquérir leur maison.

Francine (place des)

RG. Saint-Louis

Du nom de la famille Francini, fontainiers d’origine italienne, qui se succédèrent au service des familles royales de Henri IV à Louis XV.

Voir : Avenue de Sceaux.

François-Lemoyne

RD. Clagny. Rue privée de la résidence Richard-Mique (1961).

Du nom d’un peintre du roi Louis XIV (1688-1737). Il a réalisé le tableau Louis XIV donnant la paix à l’Europe.

Fresch

Satory. Indiqué Fresch sur le plan de Versailles, mais semble concerner Joseph Fesch.

Oncle de Napoléon Bonaparte, Joseph Fesch (1763-1839) devint archevêque de Lyon et primat des Gaules, cardinal et ambassadeur auprès du Saint-Siège, puis prince de l’Empire.

Frères-Keller (des)

RD. Clagny. Rue privée de la résidence Richard Mique (1961)

Du nom des sculpteurs et fondeurs suisses Jean-Jacques Keller (1635-1700) et Jean-Balthasar (1639-1702) qui travaillèrent pour le château de Versailles.

Frères-Marsy (des)

RD. Clagny. Rue privée de la résidence Richard-Mique (1961)

Du nom des sculpteurs Gaspard Marsy (1624-1681) et Balthasar Marsy (1628-1674) qui sont intervenus dans la réalisation des plafonds, des façades et des jardins du château.

  

– G –

Gabriel (père et fils)

RD. Glatigny. Quartier d’hôtels particuliers

Du nom de Jacques Gabriel (1667-1742) auteur de la galerie des Retours de chasse, et Ange-Jacques Gabriel (fils) (1698-1782), auteur  de l’Opéra Royal et du Petit Trianon, et à Paris de la place de la Concorde (ancienne place Louis XV).

Gambetta (place)

RD. Notre-Dame.

Nom du haut de la rue des Réservoirs donné depuis 1935 quand la rue Gambetta fut nommée rue de l’Indépendance-Américaine.

Léon Gambetta (1838-1882) fut l’une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République. Il joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire. Il fut président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882.

N° 2 : Ancien hôtel du prince de Condé, puis du duc d’Orléans, frère de Louis XIV. Reconstruit à la fin du XIXème siècle.

Gardes-royales (allée des)

RD. Montreuil. Après 1963.

Dessert un ensemble résidentiel accessible au n° 68-70 de la rue de Montreuil.

Gendarmes  (impasse des)

RG. Près de la mairie. Du nom de l’hôtel voisin des Gendarmes au n° 6  de l’avenue de Paris

N° 4 : Chapelle Notre-Dame-des-Armées construite par le père Gueusset en 1878, aujourd’hui désacralisée et lieu d’exercice de la classe d’orgue du conservatoire de musique à vocation régionale de Versailles.

N° 6 : Université inter-âges créée en 1978 : conférences, ateliers, colloques, cours de langues, etc.

Général-de-Gaulle (avenue du)

RG.  Donne accès à la gare Versailles-Château et à la gare routière, entre la première mairie de Versailles et le quartier des Manèges. Ancienne rue de Berry depuis 1829, puis de la Mairie et Thiers jusqu’en 1979.

Du nom du général Charles de Gaulle (1890-1970), libérateur de la France occupée et président de la République de 1859 à 1969.

N° 1 : Première mairie de Versailles. Ancien hôtel de Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti, fille de Louis XIV, puis des Grands Maîtres de la maison Royale sous Louis XV et mairie de Versailles depuis 1791.

N° 5 : Gare Versailles-Château-Rive gauche

Inaugurée en 1840, la gare ferroviaire, restaurée en 2014, a changé de nom en février 2012. Elle est le terminus de la ligne C du RER.

En face, à la place d’un ancien pavillon de musique, la gare routière régionale et notamment le service des cars (Eurolines) pour le Portugal.

N° 6 : Porche monumental : vestige de l’entrée de l’ancienne caserne de cavalerie et des manèges détruite en 1988 pour faire place au centre commercial des Manèges.

N° 8 : Résidence les Hespérides-des-Manèges

Général-Eblé (avenue du)

Satory.

Général d’Empire, Jean-Baptiste Eblé (1758-1812) fut engagé dans les guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Son nom est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile.

Périmètres militaires.

Général-Leclerc

RG. Saint-Louis. 1948.

À la mémoire du général Philippe Leclerc de Hautecloque (1902-1947) qui vécut à Versailles (étant instructeur à l’école militaire de Saint-Cyr) et entra dans Versailles avec sa division blindée le 25 août 1944 en venant de Saint-Cyr

N° 15 : Ancien hôtel de Montesquiou. Passage du marquis de Lalonde (maire sous la Restauration) vers l’avenue de Sceaux

N° 34 : ancien logement de Mirabeau en 1789

Fausse fontaine à l’angle de la rue Royale (école d’art mural de Versailles)

Général-Mangin

RD. Clagny. Ancienne rue de l’Impératrice (1858) et de Villeneuve-l’Étang (1872)

Du nom de Charles Mangin (1866-1925), militaire et commandant à la fin de sa carrière de l’armée du Rhin à Mayence puis inspecteur général des troupes coloniales.

Général-Pershing (du)

RD. Ancienne rue des Moulins (à vent de la butte de Picardie) (1813).

Du nom depuis 1937 de John Pershing (1860-1948), général des armées américaines et commandant en chef de l’état-major des troupes américaines pendant la guerre 1914-18.

N° 16 : Parc forestier de la Porte-Verte, enclos et équipé de nombreux jeux pour les enfants.

N° ? : Cimetière israélite depuis 1821 (don de Louis XVIII).

Sur la carte usuelle de Versailles en 2015, la position géographique de la bifurcation de cette avenue à partir de l’avenue des Etats-Unis (ou celle du quartier Picardie situé en face) semble erronée. Le réservoir de Picardie devrait être en face de cette bifurcation.

Geôle (impasse ou passage de la)

RD. Notre Dame.

Créée en 1670, la prison  y fut installée en 1724 par Blouin, gouverneur de Versailles. Puis elle devint maison de la justice (greffe, prison et palais de justice) après la Révolution. Aujourd’hui l’impasse mène à une première cour d’antiquaires, bijoutiers et restaurants, puis à une seconde cour des antiquaires (ancienne maison de Justice).

« Le quartier des Antiquaires de la Geôle est né il y a un quart de siècle. C’est le plus important centre d’antiquités de l’ouest parisien avec 50 antiquaires et experts. On distingue quatre espaces différents reliés par des ruelles: le Passage, implanté dans l’ancienne promenade des détenus de la prison royale de la Geôle, le Carré avec ses boutiques d’antiquaires qui entourent l’ancienne Halle aux vins, le Village et le Bailliage. A voir: Le Bailliage, bâtiment XVIIIème siècle ». Cityzeum.

N° 10 : Galerie à l’emplacement du préau des femmes en 1844.

http://www.panoramio.com/photo/94888896

Georges-Clémenceau

RD. 1919. Ancienne rue Saint-Pierre et du Vermandois en 1684 jusqu’au Chenil. Une fontaine y existait.

Du nom de l’homme politique français (1841-1929), surnommé « le Tigre » et le « Père la Victoire », qui fut président du conseil de 1906 à 1909 et de 1917 à 1920.

La rue se prolonge par la place André-Mignot, ancienne place de la Vénerie-Royale (du chenil), puis des Tribunaux.  Voir place André-Mignot.

N°2 : Hôtel disparu de la Louveterie (sous le règne de Louis XIV).

N°5  et 7 : Actuel Monoprix.

Entrée du passage Saint-Pierre

N° 19 : ancienne propriété de la famille Lambinet, (Jean-François fut maire en 1848) qui a donné son nom au musée homonyme situé avenue de la Reine.

Georges-Bertrand (allée en impasse)

RD. Glatigny. Nommée en 1954. Ancienne impasse Jacques-Lemercier donnant aujourd’hui accès à la rue Jacques-Lemercier.

Du nom du peintre versaillais Georges Bertrand (1849-1929), élève de Léon Bonnat, père de deux propriétaires riverains peintres et sculpteurs.  Sa résidence était située au 38 avenue de Villeneuve-l’Étang.

Georges-Lacombe

RD. Clagny

Du  nom d’un peintre versaillais (1868-1916), influencé par la sculpture bretonne populaire et l’école de Pont-Aven, qui a suivi la voie tracée par Paul Sérusier et les Nabis.

Gilbert-de-Guinguand

RD. Montbauron/Montreuil.

Du nom d’un sous-lieutenant aviateur de la première guerre mondiale (1841-1918) célèbre pour ses huit avions allemands abattus .

Quartier résidentiel. Superbes maisons à tourelles et jardin d’hiver et d’été.

Girardon

RG. Porchefontaine. Vers 1929.

Du nom de François Girardon (1628-1715), sculpteur et collaborateur du jardinier André le Nôtre, notamment pour les œuvres du parc de Versailles (Apollon servi par les nymphes, l’Enlèvement de Proserpine, etc.).

Glaçières (impasses des)

RV. Ermitage. 310 mètres.

Chemin menant de la rue de l’Ermitage aux glacières approvisionnées avec la glace de l’étang de Clagny sous Louis XIV et Louis XV, puis après son assèchement, d’un canal proche et du Grand-Canal au XIXème siècle.

Y fut créé en 1833 le premier abattoir (monumental) de la ville, aujourd’hui détruit.

Glatigny (boulevard de)

RD. Glatigny. Ouvert en 1902. Ancienne allée des Fonds-Maréchaux qui allait du boulevard de la Reine jusqu’au domaine de Glatigny rattaché au domaine royal par Louis XIV en 1675 pour créer le domaine du château de Clagny.

Le square Jeanne d’Arc a été réaménagé en 2013 par les services de la ville.

Gribeauvald (de)

Satory.

Ingénieur et maréchal de camp, Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauvald (1715-1789) fut à l’origine de la réforme de l’artillerie dans l’armée française.  Ses Tables des constructions des principaux attirails de l’artillerie ont été publiées en 1789, et les planches de dessins techniques en 1792.

Périmètres militaires interdits à la circulation.

Guichard (avenue)

Satory.

Périmètres militaires.

Situé près d’une réserve d’eau, une plaque discrète commémore l’exécution de nombreux Communards faits prisonniers en mai 1871 lors de la Commune de Paris. De nombreuses exécutions ont eu lieu à Satory. Non loin de la plaque, l’emplacement de la fosse commune où ont été enterrés les prisonniers fusillés ou morts de maladies.

Gounot Charles

RD. Jussieu. Organiste et maitre de chapelle, le musicien Charles Gounot (1818-1893) est l’auteur de musiques sacrées, dont le célèbre Ave Maria et d’opéras (Faust, Roméo et Juliette). Il habita Versailles avec ses parents au n° 6 de la Surintendance (de l’Indépendance Américaine). D’après  Versailles + n° 114.

Guynemer

RD. Montreuil. 1929. Ancienne rue Saintin-Thierry horticulteur à Montreuil, dont les terrains furent lotis entre 1903 et 1912.

Aviateur, Georges Guynemer (1894-1917) s’est illustré pendant la première guerre mondiale où il trouva la mort dans un combat aérien.

Très belles villas construite par l’agence d’architecte Léon Bachelin.

  

– H –

Hardy (René)

RG. Vieux Versailles. 1902

Du nom du fondateur de l’École d’horticulture en 1873.

Auguste-François Hardy (1824-1891), fils du jardinier en chef des jardins du Luxembourg, ancien jardinier en chef des jardins de Compiègne, puis d’un éphémère Institut agronomique créé au Potager du roi de 1849 à 1852, fonda et dirigea l’école d’horticulture du Potager du roi jusqu’à sa mort. Il fut remplacé par Jules Nanot.

Entrées du Potager du roi et de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles dans les bâtiments créés en 1926-1927 au 6 et 6 bis, et à la fin du XVIIème siècle au n° 4. Des bâtiments d’enseignement (chimie, génie horticole) furent créés le long de la rue en 1954-56.

Voir : Potager du Roi

N° 2 :  Ancien magasin des marbres.

N° 3 et 5 : Ancien hôtel des inspecteurs des bâtiments construit vers 1683 ; deux maisons jumelles furent reconstruites en 1826.

N° 4 :  École nationale supérieure de paysage. Entrée du pavillon qu’habita de 1683 à 1700 Jean-Baptiste de la Quintinye, fondateur du Potager du roi, puis les Le Normand jardiniers de père en fils jusqu’en 1782. En 1798 fut créé au Potager du roi un jardin botanique de l’école centrale sous la direction de Antoine Richard, jardinier du Trianon.

N° 6 bis : Entrée secondaire de l’École nationale supérieure de paysage par le bâtiment Saint-Louis construit en 1921.

http://www.potager-du-roi.fr/site/potager/index.htm

N° 7 : ancienne brasserie du Laurier rose en 1831

Hausmann (Louis)

RD. Notre-Dame

Du nom d’un ancien maire de Versailles (1781-1837) de 1831 à 1837.

Immeubles résidentiels des années 1970.

N° 36 : Maison de quartier Clagny-Glatigny

Hazard (ou Hasard) du

RG. Saint-Louis. 1685.

N° 22 : Hôtel des gardes du duc de Berry en 1740

Hélène-Andrée

RD. Jussieu. 1913.

Du nom de l’une des deux filles d’Albert Gauthier (1857-1927), promoteur du lotissement de Picardie,  fils de Prosper Gauthier lotisseur des terrains du parc de Clagny, et député de Seine-et-Oise

Quartier très calme de villas avec jardins. La rue débouche sur l’avenue des États-Unis en face du pavillon des filtres (fin XVIIIème siécle).

Henri-de-Bournazel (avenue)

Satory.

Le capitaine Henri de Bournazel (1898-1933) est connu pour son engagement patriotique au Maroc – lors des guerres de pacification – dans le massif du Tichoukt et celui du Saghro où il trouva la mort.

Henri-de-Régnier

RG. Saint-Louis.  Ancienne rue des Mauvaises-Paroles et de la Folie.

Ecrivain et poète, Henri de Régnier (1864-1936) fut élu à l’Académie française et critique littéraire au Figaro.

N° 42 : Maison construite en 1778, puis agrandie.

Henri-Le-Sidaner

RD. Clagny. Ancienne rue de Windsor (séjour d’Edouard VI au château de la Maye en 1938)

Du nom du peintre intimiste Henri Le Sidaner (1862-1939). Une partie de ses toiles furent réalisées dans le village de Gerberoy (Oise). Il vécut  à Versailles au 27 rue des Réservoirs de 1922 à 1939. Il était le beau-frère du peintre Georges Rouault qui habitait le quartier Saint-Louis.

N°4 : Splendide hôtel particulier du début du siècle dernier avec parc et jardin d’hiver (serres) appartenant aujourd’hui à la Compagnie financière internationale.

Henri-Simon

RD. Jussieu. 1935

Avocat, Henri Simon (1861-1935) fut maire de Versailles de 1913 à 1919 pendant la première guerre mondiale.

Les terrains furent vendus par la société diamentaire Asscher en 1953 et par  les établissements horticoles Royer en 1963 à la société immobilière HBM Le Foyer du fonctionnaire et de la famille et à la SCI Versailles Royer.

Dans la partie haute, quartier résidentiel d’immeubles dans un cadre boisé et, dans la partie basse, de pavillons en meulière.

N° 24 : Annexe Molière du Lycée Marie-Curie.

Hoche (rue)

RD. Notre-Dame. 191 m. Ancienne rue et place Dauphine, de la République, de la Loi, de la Colonne, Napoléon, puis Hoche sous Louis-Philippe en 1832.

Du nom de Lazare Hoche (1768-1797), né à Versailles rue de Satory, devenu général de division. Il s’illustra pendant les guerres de la Révolution et les guerres de Vendée qu’il « pacifia ».

La place Hoche était le lieu d’accès du public aux “brouettes et chaises bleues” au XVIIIème siècle et des exécutions capitales  (première pendaison en 1788). Une statue de Hoche a été érigée en 1836 et un jardin public aménagé en 1853.

N° 1, 3, 5  : ancien hôtel de Conti, construit en 1765 ??

N°5 : Église protestante depuis 1820 (le temple actuel fut construit de 1880 à 1882 par l’architecte Petit) ; ancienne chapelle du reposoir de la procession du Saint-Sacrement sous l’ancien Régime. Haut lieu de la théophilanthropie sous la Révolution.

N° 8-10 : Maison à l’enseigne du Panier fleuri sous Louis XIV

N° 14 : Maison des fontainiers Francini (avant leur installation au château de Grand-Maison à Villepreux)

N° 16 : Maison construite par André Le Nôtre, maître jardinier de Louis XIV. Il ne l’habita probablement pas et la vendit en 1686. Mirabeau y logea en 1789.

Hoche (lycée)

RD. Notre-Dame.

Une des nombreux lycée de Versailles. Le plus ancien.

Voir l’histoire du lieu sur le site des anciens du lycée.

Voir Avenue de Saint-Cloud.

Hoche (Place)

RD. Notre-Dame. 1832. Voir rue Hoche, ci-dessus.

Du nom du général Hoche dont la statue a été placée au centre de la place en 1832

N° 4 : Ancien hôtel de Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Meaux et précepteur du Grand Dauphin (1674) ; local de la chambre des notaires en 1832

N° 6 : Dans l’hôtellerie de la Belle Image, le 1er février 1785 (ou 83), la comtesse de la Motte eut rendez-vous avec le cardinal de Rohan pour se faire remettre le collier de la Reine Marie Antoinette qui n’avait jamais commandé le bijou. L’escroquerie fut découverte peu après. Sous la Restauration Café des Gondoles.

N° 7 : Habitation de l’architecte du théâtre Montansier, Jean-François Heurtier

N° 9 : Habitation de Jacques Rayer, cuisinier (hâteur) au Grand Commun, puis (1869) au médecin chef de l’hôpital de Versailles et à son gendre l’historien Emile Bourgeois, membre de l’Institut.

Horticulteurs (allée des)

RD. Jussieu. 1972.

Allée de desserte  des immeubles des Horticulteurs (ou groupe de la rue de la Bonne-Aventure) construit à partir de 1963. Le nom rappelle les établissements horticoles (notamment Royer) qui précédaient.

Huit-Mai 1945 (place du)

RG. Chantiers. Près du pont de la gare des Chantiers. Sombre et bruyante.

Date de l’armistice de la seconde guerre mondiale.

 

– I –

Ibert Jacques

RD. Jussieu. Premier Grand Prix de Rome en 1919, J. Ibert (1890-1962) est l’auteur de ballets, d’opéras, et de musiques de théâtre et de films. Il est décédé en Versailles où il habita pendant de longues années.. D’après Versailles + n° 114.

Ile-de-France

RD. Montreuil.

Ensembles résidentiels à la limite de la commune de Viroflay.

Indépendance-Américaine (de l’)

RG. Vieux Versailles. 1935. Ancienne rue Gambetta, de la Surintendance et des Quatre-Fermes.

Du nom des traités signés à Versailles (fin du conflit entre la France et l’Angleterre) dans l’actuelle bibliothèque municipale et à Paris le 3 septembre 1783 (reconnaissance de l’Indépendance des États-Unis par l’Angleterre).

 N° 1 : Grand Commun du château de Louis XIV, ancien hôpital militaire Dominique Larrey du nom d’un célèbre chirurgien en chef de la Grande Armée impériale. Le Grand Commun fut construit par Jules Hardouin-Mansart à la place de l’église Saint-Julien et de son cimetière dont les corps furent transférés près de l’étang de Clagny (1681). Il était destiné aux services de la Bouche des courtisans (les cuisines et les restaurants). Les”Offices du commun” se composaient de cinq offices : la Paneterie-Commun, l’Echansonnerie-Commun, la Cuisine-Commun,  la Fruiterie-Commun et la Fourrière pur fournir le bois au château (d’après C. Sentilhes, Versailles +, n° 81, 2015).

Le “Grand Carré des Offices” (Commun du Roi, de la Reine, de Monseigneur et de Madame la Dauphine) fut édifié entre 1682 et 1684. Cet édifice fonctionnel en brique et pierre a l’aspect d’un rectangle de 83 mètres sur 76 mètres avec une vaste cour intérieure. Occupé par la manufacture d’armes de Nicolas-Noël Boutet sous la Révolution, puis jusque sous l’Empire, il fut transformé en hôpital militaire d’instruction des armées de 1832 à 1986, avant d’être restitué au domaine de Versailles comme bâtiment administratif restauré de 2003 à 2013.

Outre les serviteurs et les valets dans les galetas, les gentilhommes et les chargés d’office auprès du roi au premier étage, André Le Nôtre, Michel Richard Delalande, puis Richard Mique y furent logés.

Voir le portail monumental de Jules Hardouin-Mansart érigé en 1684.

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Grand_Commun_2.JPG

 N° 3  : Hôtel de la Guerre-caserne Carnot construit à l’emplacement de l’ ancien potager de Louis XIII entre 1759 et 1762 par l’ingénieur en chef des armées Jean-Baptiste Berthier, et habité ensuite par son fils Louis-Alexandre, maréchal d’Empire. Le bâtiment est devenu ensuite une école militaire d’application du génie. Il abrite aujourd’hui la direction centrale des infrastructures de la Défense.

 N° 5 : Depuis 1803, la bibliothèque municipale de Versailles est localisée dans l’ancien hôtel du ministère des Affaires étrangères et de la Marine (construit en 1761-62 sur les plans de J.-B. Berthier) où a été préparé et signé un des traités de l’Indépendance américaine.

N° 4-6 Hôtel de la Surintendance, occupé successivement par Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), puis par Louvois (1641-1691) ancien ministère de la Guerre sous Louis XV construit sur l’emplacement du premier potager  du roi.

Fausses briques  sur la façade du 1er étage. Une des règles d’urbanisme instaurée par Louis XIV à Versailles interdisait d’autres types de façades.

N° 7 : Hôtel d’Orléans, construit en 1762 par Anne-Marie-Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier (1613-1687), cousine germaine de Louis XIV et petite-fille d’Henri IV, dite à la cour S.A.R. Mademoiselle.

http://www.panoramio.com/photo/1996284 (erreur de légende)

N° 9 : Ancien hôtel de la Surintendance des Bâtiments du Roi construit par J. Hardouin-Mansart en 1702, occupé par le frère de madame de Pompadour puis par le comte d’Angivillier (1730-1809). Il est devenu petit séminaire à partir de 1834  à 1906,  puis Caserne Vauban : quartier du Génie militaire (école du Génie en 1990) qui l’a ensuite délaissé.

http://www.monumentum.fr/ancien-hotel-surintendance-des-batiments-roi-puis-ancien-petit-seminaire-puis-caserne-vauban-pa00087773.html

N° 12 : Hôtel du Grand Contrôle des finances construit en 1681 sur les plans de J.Hardouin-Mansart, hôtel du duc de Beauvilliers  (gendre de Colbert), acheté ensuite par Louis XV pour le Contrôle général des finances, et a ensuite abrité le cercle militaire avant de revenir au Domaine de Versailles. En 2015. Il est en cours d’aménagement pour devenir un hôtel quatre étoiles.

N° 14 :  A l’angle de la rue de l’Orangerie et de l’Indépendance américaine, l’ancien hôtel du Petit Contrôle des finances, affecté ensuite depuis 1857 à la garnison de Versailles comme mess des officiers, puis réaffecté au domaine de Versailles.

Isigny (place d’)

RD. Montreuil

Ensembles résidentiels à la limite de la commune de Viroflay.

 

– J –

 Jacques-Boyceau (de la Barauderie)

RD. Montreuil, Montbauron.

Du nom de l’auteur (1550-1635) du Traité de jardinage selon les raisons de la nature et de l’art publié en 1638. Jacques Boyceau fut l’intendant des jardins des rois Henri IV et Louis XIII et celui de la reine Marie de Médicis. Il dessina les plans du jardin du château de Louis XIII à Versailles.

Le lotissement est issu de la transformation de la propriété de la villa Moricet situé au 2 place Alexandre 1er qui fut cédé à M. De la Londe en 1846. 40 parcelles furent créées, où furent bâtis des villas et hôtels particuliers avec voies privées.

Petite rue donnant accès au sommet de la colline de Montbauron et à ses luxueuses et imposantes maisons aux façades en meulière. Voir la série de jolies petites villas aux façades avec frises en céramique de couleur, le n° 8 un hôtel particulier de trois étages  à l’architecture originale Les Tilleuls ; le n° 15, un véritable petit château à côté de l’entrée du centre sportif de Montbauron.

Jacques-Ibert (square)

RD. Jussieu. S.d.

Parking non aménagé des immeubles Bernard-de-Jussieu.

Musicien et compositeur, résident du boulevard de la Reine, Jacques Ibert (1890-1962) est l’auteur de musique de films (Invitation à la danse avec Gene Kelly)

Jacques-Lemercier (allée et rue)

RD. Clagny. Ouverte en 1864. Ancienne rue Bazaine, général condamné en 1873 pour trahison (son procès eut lieu au Grand-Trianon).

Architecte, Jacques Lemercier (1585-1654) construisit la chapelle de la Sorbonne, l’église du Val-de-Grace, la ville de Richelieu et le château de Thouars (et non le château de Louis XIII à Versailles, construit par Philibert de l’Orme).

Rue où était localisée la Gestapo pendant la seconde guerre mondiale

Janicule (chemin du)

RD. Montbauron/Montreuil. Ouvert en 1826 et nommé vers 1888.

Du nom d’une colline de Rome sur la rive droite du Tibre. Depuis l’avenue de Saint-Cloud, le chemin pavé grimpe la colline par des rampes étroites. Il donne un accès visuel à l’un des deux réservoirs  de Montbauron que l’on peut entrevoir à travers le grillage à l’extrémité du chemin. Quelques ruches sur la prairie qui les entourent. L’eau de la Seine était amenée, via la machine de Marly ( (1684), par les aqueducs de Marly et de Louveciennes jusqu’au réservoir de Picardie, puis par le mur de Montreuil.

Le réservoir le plus proche, ouvert, sert toujours aux fontaines du château (avec des pompes) et l’autre couvert pour l’eau potable.

http://720plan.ovh.net/~jardinsd/Divers/Reseau/pages/Res-13.htm

Belles demeures aux façades en meulière à un à trois étages, gardées autrefois par des sphynx en pierre et aujourd’hui par des caméras de surveillance.

Jardy (allée de)

RD. 1963. Du nom des haras voisins de Jardy créés en 1892 par Edmond Blanc, maire de la Celle-Saint-Cloud sur le domaine du prieuré de Jardy datant du XIIème siècle.

Jean-Baptiste-Tuby

RD. Clagny. Résidence Richard-Mique

J.-B. Tuby dit le Romain (1635-1700), sculpteur, travailla pour les châteaux de Versailles, des Tuileries et de Saint-Germain-en-Laye. Il exécuta à Versailles, entre autres sculptures célèbres, Le Char d’Apollon.

Jean-de-la-Bruyère (allée et rue)

RD. Clagny. Rue ouverte après 1863.

Du nom de l’écrivain français (1645-1696) auteur des Caractères ou les mœurs de ce siècle (1688). Il a vécu au 22 rue des Réservoirs à Versailles et a donné son nom au lycée homonyme.

Jean-de-la-Fontaine

RG. Porchefontaine. 1929. Ancienne rue de la fontaine (une source locale).

Du nom de Jean de la Fontaine ( 1621-1695), fabuliste et moraliste, auteur des Fables et familier de la cour de Louis XIV.

Jean-des-Vignes-Rouges

RG. Porchefontaine. 1985.

Du nom de plume du poète Jean Taboureau (1879-1970), professeur au lycée de Saint-Cyr et président de l’académie de Versailles (1937-1947).

Jean-François-Chalgrin

RD. Clagny. Résidence Richard-Mique

J.-F. Chalgrin (1739-1811), architecte, est l’auteur de l’Arc de Triomphe de l’Étoile à Paris (achevé en 1836). À Versailles, il a agrandi l’hôtel de madame du Barry, a construit le pavillon de musique de la comtesse de Provence et a conçu le dessin des jardins de la comtesse de Balbi près du Potager du roi.

Jean-Houdon

RD. Notre-Dame. 1832. Ancienne rue de la Bonne-Aventure.

Longe l’hôtel de la Préfecture et du Conseil général des Yvelines.

Du nom du sculpteur versaillais (1741-1828), prix de Rome, qui a produit plus de 150 bustes de personnalités françaises et étrangères. Le musée Lambinet a d’abord porté son nom.

N° 1 : Préfecture des Yvelines, en face la Royale Factory (théâtre) où fut créé le premier cinéma de Versailles le “Casino Cinéma”.

Voir square Jean-Houdon, ci-dessous

http://www.perron64.fr/vie-privee/vie-privee.html

Jean-Houdon (square)

RD. Intersection des boulevards du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny et du Maréchal-Joffre, et de l’avenue du Général-Mangin.

Du nom de Jean-Antoine Houdon, sculpteur né à Versailles (1741-1828). Sa statue est située sur un des angles du square occupé par des jeux d’enfants. Elle a été réalisée par Tony Noël (1845-1909) et montre Houdon sculptant la tête de Voltaire.

Square et place créés en 1858 pour accéder au quartier de Clagny depuis la rue Duplessis (actuelle rue du Maréchal-Foch).

http://www.perron64.fr/vie-privee/vie-privee.html

Jean-Jaurès (avenue)

RD. Glatigny. Ancienne avenue du Maréchal-Pétain (de 1919 à 1945) et avenue de Cronstadt (rappel de la visite de la flotte française à Cronstadt en 1891 au moment de l’alliance franco-russe)

Du nom de Jean Jaurés (1859-1914), anticolonialiste et pacifiste, député du Tarn et fondateur du journal l’Humanité et l’année suivante de la SFIO (section française de l’Internationale ouvrière). Il fut assassiné en 1914 par un étudiant nationaliste.

Jean-Jouvenet

RD. Clagny. Résidence Richard-Mique.

Du nom d’un peintre (1644-1717) qui fit partie des décorateurs des résidences royales.

Jean-Mermoz

RG. Chantiers

Aviateur, Jean Mermoz (1901-1936) fut une figure marquante de l’histoire de l’aviation postale vers l’Afrique et l’Amérique du Sud. Il disparut en mer à bord de La Croix du Sud.

Jeanne-d’Arc (passage)

RD. Glatigny. Ouvert  en 1899, acquis par la ville avec le square en 1977.

Du nom de Jeanne d’Arc, dite la Pucelle d’Orléans (1412-1431). Elle  convainc le dauphin Charles VII de se faire sacrer roi de France à Reims en 1429. Livrée aux Anglais qu’elle combattait, elle fut condamnée comme hérétique au bûcher à Rouen par le tribunal de l’Inquisition. Elle fut canonisée en 1920 par le pape Benoît XV.

Jenner

RG. Porchefontaine. 1923.

Du nom d’Edward Jenner (1749-1823), médecin anglais dont les travaux sur la vaccination seront repris par Louis Pasteur.

Jeu-de-Paume (du)

RG.  Vieux Versailles. 1686.

N° 1 : Construite en 1686 pour les besoins de loisirs de la Cour par Mathieu Massson, jardinier du roi et paumier ordinaire du roi, la salle du Serment du Jeu-de-Paume fut occupée par les députés du Tiers-État le 20 juin 1789. Ils avaient été chassés de l’hôtel des Menus-Plaisirs (Avenue de Paris), où siégeaient alors les États-Généraux à Versailles, écartés du Couvent des Récollets, et y jurèrent “de ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution à la France. Bien national en 1793, restauré en 1883, la salle fut remise dans son état de 1882 dans les années 1980.

Cette salle servait de “court de tennis” à Louis XIV et à sa Cour, comme en témoignent les filets qui protègent les baies vitrées contre les balles. C’est un des rares “Jeu de Paume” conservés jusqu’à notre époque.

Voir le tableau de Luc-Olivier Merson (1883) qui représente la scène du Serment-du-Jeu-de-Paume sur le mur du fond  de la salle, les nombreux bustes en marbre des principaux députés du Tiers-État et la statue de Bailly, maire de Paris.

Ouvert tous les jours l’après-midi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Serment_du_Jeu_de_paume

N°3 : installation en 2017 de nouveaux locaux de l’Office du tourisme.

Jouvencel

RD. Notre Dame. 1840. Ancienne rue du Chenil du Roi Louis XIV, qu’elle longeait au nord.

Du nom du maire de Versailles (1813-1816), le chevalier Blaise de Jouvencel (1762-1840) est le fondateur en 1820 dans le Grand-Commun d’une école modèle, d’inspiration anglaise.

N° 1 : Ancienne maison de Ovide de Remilly, maire de Versailles, vendue en 1856.

N° 4 : Ancien hôtel de Louis-Félix Girardin, architecte des Bâtiments de 1722 à 1756. Grande Brasserie de l’Alcazar jusqu’en 1885 et Mont-de-Piété jusqu’à la dernière guerre. Racheté par le département en 1944 et annexe de la Préfecture depuis.

N° 11 : Ancienne maison de l’infirmerie des pages de la Grande Écurie ; conservatoire de musique de  1883 à 1892.

N° 13-15 : Ancienne Louveterie jusqu’en 1722.

Jussieu-Petits-Bois-Picardie (quartier)

Le quartier actuel est limité au nord par la forêt de Fausses-Reposes, au sud par la ligne de chemin de fer de Versailles Rive-Droite à Paris-Saint-Lazare et à l’ouest par l’avenue des Etats-Unis. Resté rural jusqu’au début du XXème siècle, le quartier a d’abord été marqué par des aménagements hydrauliques, notamment par le réservoir de Picardie qui amenait l’eau de la Seine jusqu’aux réservoirs de Montbauron au moyen de l’aqueduc ( le « mur ») de Montreuil. Ce dernier fut détruit en 1740.

Au nord du réservoir, une partie du quartier près de la forêt, la Voirie, fut réservée aux vidanges de la ville (déchets ménagers, boues et immondices) de 1735 à 1920. Au début du siècle dernier (1913), dans le prolongement du quartier voisin de Clagny-Glatigny, le quartier commença à être urbanisé grâce aux achats d’Albert Gauthier (fils de Prosper Gauthier, lotisseur à Clagny). Puis l’urbanisation s’accéléra avec la construction en 1931 de la halte ferroviaire de Montreuil et la construction surtout pavillonnaire d’ Habitations à Bon marché (HBM).

Après la seconde guerre mondiale, l’urbanisation se poursuivit avec, entres autres opérations immobilières à caractère social, la construction du groupe d’immeubles Bernard-de-Jussieu (mille logements de 1956 à 1968) et celle des terrains de pépinières et d’horticulture Royer (mille autres logements dans les années 1960-1970).

La résidence Versailles-Picardie est achevée en 1975 et de nombreux équipements viennent compléter le quartier : le jardin public  de la rue Bonne-Aventure (1973), le collège,  l’école maternelle, le gymnase, la crèche (1980) et la nouvelle gare de Montreuil en 1985.

Joseph-Adrien-Le-Roi (impasse)

RG. Vieux-Versailles

Joseph-Adrien-Le-Roi, médecin et bibliothécaire, publia l’ouvrage “Histoire de Versailles : de ses rues, places et avenues, depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours” en deux tomes, en 1860. Disponible sur Internet.

Joseph-Chaleil

RD. Jussieu

Le long  du parc forestier de Picardie, la rue suit l’ancien tracé du ru de la Voirie, qui se jette dans le ru de Marivel. Il prend sa source dans la forêt de Viroflay.

Joseph Chaleil (1865-1920) est un ancien haut fonctionnaire et homme politique français, mort à Versailles.

Jules-Raulin

RD. Clagny. Depuis 1914.

Du nom de Jules Raulin (1836-1896), chimiste à l’Institut Pasteur. Madame Georges Ville-Raulin était propriétaire des terrains lotis en 1914.

  

– L –

Lacordaire

RD.  Glatigny. Depuis 1908.

Du nom de Jean-Baptiste-Henri Lacordaire (1802-1861), prédicateur dominicain, député en 1848 et fondateur avec Frédéric Ozanam du journal L’Ère nouvelle.

Lafayette

RD. Ermitage.

Depuis 1806, du nom de Gilbert du Motier (1757-1834), marquis de la Fayette, une figure célèbre de la Révolution français et de l’Indépendance des Etats-Unis.

La-Loi (place de)

RD. En limite de la commune du Chesnay

Monument national érigé en 1935 en l’honneur de l’action des gendarmes au cours de l’histoire, par MM. Nicaud, Auzelle et Rispal, et inauguré en 1946. La statue symbolise la Force au service de la Loi.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-monument-national-de-la-gendarmerie

Lamartine

RG. Porchefontaine. 1927. Ancienne rue de l’imprimerie, activité économique ancienne importante dans le quartier.

Du nom de Alphonse de Prat de Lamartine (1790-1869), garde du corps de Louis XVIII,  écrivain romantique, diplomate et ministre dans le gouvernement provisoire de 1848.

La-Maye, avenue de

RD. Clagny.

Courte rue plantée d’érables taillés en rideau menant autrefois au château de la Maye (aujourd’hui clinique privée). Splendides villas et hôtels particuliers en meulière et brique du début du XXème siècle. Deux agréables résidences récentes. Un superbe hôtel particulier à l’angle de la rue Le-Sidaner.

La-Quintinie

RG. Saint-Louis. 1869. Courte rue dans le prolongement de la rue Hardy.

En l’honneur de Jean-Baptiste de la Quintinie (1626-1700) créateur du Potager du Roi de Versailles.

N° 1 : Entrée de la partie ancienne de l’hôtel de Seignelay, rue de l’Orangerie

Legris (impasse)

RG. Porchefontaine. 1926

Du nom de la famille fondatrice de l’entreprise la Kabiline fabricant de teinture, fermée en 1962.

Le-Nôtre

RD. Notre-Dame. 1877. Ancien passage Baubigny, entrepreneur des Bâtiments.

En mémoire du célèbre maître jardinier du roi Louis XIV (1613-1700) auteur entre autres réalisations des jardins du château de Versailles

Longe l’actuelle école Marcel-Lafitan, 68 Boulevard de la Reine.

Léon-Gatin

RD. Montbauron. 1913. Instituteur, Léon Gatin (1840-1911) fut secrétaire général de la mairie de Versailles

Rue commençant par une volée pittoresque d’ escaliers centenaires et donnant accès à la piscine du centre sportif Montbauron depuis la rue Jacques Boyceau.

Un passage piéton dans les locaux de la piscine, le long du terrain de foot-ball et des réservoirs, permet un accès à l’allée Pierre-de-Coubertin

Lescot Pierre (Pierre-Lescot)

RD. Clagny.

Du nom de l’architecte du palais du Louvre (1515-1578) sous François 1er et seigneur de Clagny.

N° 7 bis : Inauguré en 2011, l’ original gymnase Richard Mique, architecte de Louis XVI et Louis XV, été réalisé par le cabinet d’architectes Fassio Viaud.

http://www.ateliersfrance.org/2013/01/gymnase-richard-mique-a-versailles/

Limoges (de)

RD. Chantiers.

Du nom de l’hôtel, puis de la caserne à partir de 1854, qui a fait place après la dernière guerre à des immeubles résidentiels.

N° 10 : Collège privé Pierre-de-Nolhac, voir sa rue.

Louis-Le-Vau

RD. Notre-Dame. 1936.

Du nom du premier architecte de Louis XIV (1612-1670). Il construisit la première orangerie du château et est à l’origine des premières modifications des bâtiments de 1661 à 1668.

Petite rue entre la rue Neuve et la rue du Peintre-Lebrun.

L’ouest de la rue correspond à l’ancienne hôtel de Sarps, rue de la Paroisse. A l’est l’ancien hôtel de Conti.

Louis-Haussmann

RD. Clagny. Prolonge la rue Rémilly depuis 1980. Ancienne rue de l’École (1868).

Du nom d’un banquier, ancien maire de Versailles de 1831 à 1837. Il créa un abattoir en 1833, inaugura avec Louis-Philippe le Musée du Château et mit en chantier les deux gares Rive-Droite et Rive-Gauche.

Louis-Hervé

RD. Montreuil. 1913

Du nom de Louis Hervé, horticulteur, propriétaire demeurant au 71 rue de Montreuil. Les travaux de création de la rue ont été confiés à l’agence Bachelin.

Louis XIV (place)

RD/RG. 1939. Ancien carrefour de la Patte d’oie avant la Révolution et place Maze en 1894.

Louis XIV (1638-1715) fut roi de France de 1643 à 1715.

Louvois (avenue)

RG. Porchefontaine. 1938.

Nom donné à l’allée Verte qui conduisait de la place Louis XIV au château de Meudon ancienne propriété de Louvois.

Du nom de François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, (1641-1691), surintendant des Bâtiments, des Arts et des Manufactures à la mort de Colbert.

 

Louvre (du)

RD. Montreuil

Allusion aux « Grands magasins du Louvre » qu’ Alfred Chauchard (1821-1909) créa à Paris avec deux associés en 1881 et qui furent ouverts sous ce nom jusqu’en 1974. Nom du quartier du parc Chauchard que ce dernier créa à Versailles pour ses ouvriers méritants.

Le parc faisait partie de l’ancien et vaste domaine de Madame, comtesse de Provence, épouse de Louis XVIII.

Voir parc Chauchard (rue de Paris)

Lucien-Sergent

Mortemets.

Lucien-Pierre Sergent (1849-1904) est un peintre de scènes militaires.

Lully (impasse)

RG. Porchefontaine. 1929.

Jean-Baptiste Lully (1632-1687), fut compositeur de la Chambre du roi et surintendant de la musique royale.

Lyautey (place)

RD. Près de la gare Rive Gauche.

Du nom d’ Hubert Lyautey (1854-1934), premier résident général du Protectorat français au Maroc en 1912, puis ministre de la Guerre pendant la première guerre mondiale. Elle rappelle que sa famille a résidé à Versailles.

La gare routière a été construite à la place du square Barascud, du nom du donateur qui permit en 1869 la construction du pavillon de musique réservée aux concerts militaires jusqu’en 1930 année de sa démolition.

Une petite statue blanche de la Vierge à l’enfant au dessus de l’entrée d’une cour d’ immeuble.

  

– M –

Madame

RD. 102 m. Ancienne rue de (la princesse) de Conti, fille de Louis XIV. Madame était à la Cour le nom de l’épouse de Monsieur (frère du roi) et/ou de la fille du roi.

Immeubles de logements et d’hôtels récents (fin XXème siècle).

Mademoiselle (de)

RD. Clagny.

Du nom de S.A.R. Mademoiselle (ou La Grande Mademoiselle), Anne-Marie-Louise d’Orléans (1627-1693), fille de Gaston d’Orléans frère de Louis XIII,  duchesse de Montpensier et cousine germaine richissime de Louis XIV. Son hôtel était situé au 9 rue de l’Indépendance Américaine.

N° 9 : Maison où est mort Jules Favre (1809-1880), avocat, journaliste, écrivain et homme politique.

Magenta (impasse, rue)

RD. Clagny. Depuis 1860 et 1894.

Du nom de la bataille de Magenta livrée en 1859 en Italie contre les troupes autrichiennes et gagnée par Napoléon III avec les bataillons sardes. Un banquet de 6 000 couverts fut organisé à l’Orangerie pour célébrer la fin de la campagne d’Italie.

École primaire Saint-Jean-Hulst

Mail (allée du)

Sous un mail de platanes plantés au début du siècle dernier, l’allée longe la pièce d’eau des Suisses et donne accès à un quartier de jardins familiaux. On y jouait jadis au jeu de maillet, ancêtre du golf.

Mangin

RD. Clagny

Charles Mangin (1866-1925) est un général d’armée qui a participé à la première guerre mondiale et qui s’illustra dans les batailles coloniales.

Mansart (Jules Hardouin)

RD. Clagny. Depuis 1885.

Du nom du Premier architecte de Louis XIV (1646-1708), qui a d’abord dessiné les plans du château de Clagny pour madame de Montespan en 1678. Il réalisa la galerie des Glaces, les ailes du Nord et du Midi, les Grande et Petite Écuries, le Grand Commun, la Chapelle royale, les bosquets des Dômes et de la Colonnade, le Grand Trianon, l’église Notre-Dame et le couvent des Récollets.

Ouverte en 1884 à l’époque où de nombreux Parisiens fortunés font construire (sur catalogue) des résidences d’été à Versailles facilement accessibles par la gare Rive-Droite.

N° 20 : Maison de Alexandre Millerand, président de la République (1859-1943)

N° 19 : Maison de style flamand (façade en brique et pignon en pas d’oiseau)

N° 17 bis : Chalet à colombage avec balcons en bois et gargouilles moyenâgeuses

Marché-Neuf (rue du)

RG. Saint-Louis. Rue au nord des Carrés-Saint-Louis. 1813.

N° 1 : Maison du maréchal Franchet d’Esperey de 1913 à 1925.

N° 11 : Hôtel des Invalides (1740-1777)

La dernière boutique d’antiquaires du quartier pittoresque des Carrés Saint-Louis. La rue encore pavée débouche sur un passage qui rejoint la rue Saint-Honoré

Marché (place du)

RD. Notre Dame.

Créée en 1634 par Louis XIII, confirmée par Louis XIV, elle reste longtemps « un cloaque de boues et de vilénies (en l’absence de pavé) ». Elle fut pavée en 1721 par Blouin, gouverneur de Versailles. 4 carrés de baraques : au Beurre et à la Marée, aux Veaux et aux Volailles, aux Herbes, du Poids à la farine (un pavillon). Inaugurés en 1842, 4 pavillons (poissons, fruits, légumes, factorerie : veaux et reventes) furent construits par l’architecte Le Poittevin. Les pavillons furent restaurés en 1900 puis en 1982 (avec un parking souterrain).

une des entrées du parking, décorée en 2015 (“Page turc”)

La place fut le siège de nombreuses émeutes au XVIIIe siècle pour cherté ou crainte du manque de pain, notamment le 3 mai 1775.

Un des lieux versaillais les plus animés en permanence par ses marchés en plein air et sous les 4 pavillons (herbes, viandes, farines, marée).

 Les halles sont ouvertes du mardi au samedi de 7 h à  19 h 30 et le dimanche de 7 h à  14 h. Le marché alimentaire sur les carreaux se tient les mardi, vendredi et dimanche de 7 h 30 à  14 h. Les mercredi, jeudi et samedi, se tient un marché non alimentaire de 10 h à  19 h 30.

http://www.versailles.fr/tourisme/curiosites-culinaires/

http://www.versailles.fr/vivre-ma-ville/les-marches/

Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, du

RD. Clagny en limite de la commune du Chesnay. 1954.

Ancienne rue de Béthune (1813) du nom de la famille de Béthune-Cologne propriétaire de l’ancienne seigneurie achetée en 1761, puis reprise par les Pères Eudistes.

Jean de Lattre de Tassigny (1885-1952) était commandant en chef des Forces terrestres de l’Europe occidentale pendant la seconde guerre mondiale puis de l’OTAN, et Haut commissaire en Indochine.

N° 7, 9 et 13 : Superbes villas aux façades en meulières, du côté du Chesnay, du début du siècle dernier.

N° 17 : Remarquable immeuble de 4 étages créé en 1888 (façade d’origine semble t-il)

N° 24 et 26  Collège, lycée et chapelle du groupe scolaire catholique Jean Hulst, ancien collége Saint-Jean des Pères Eudistes, créé au lendemain de la guerre franco-allemande en 1878 rue des Bourdonnais. Après la loi interdisant en 1902 l’enseignement aux congrégations religieuses, le collège est fermé puis réouvert en 1907 par la société de Béthune.

Maréchal-Douglas-Haig, du

RD. Glatigny. Depuis 1919. Ancienne avenue de l’Alliance (franco-russe).

Du nom du commandant en chef des forces britanniques (1861-1928) et en souvenir de la mission militaire anglaise logée dans la Villa romaine avenue de l’Alliance

N° 38, La villa Drusch construite dans les années 1960 par Claude Parent, architecte de l’Institut.

Maréchal-Foch, du

RD. Notre-Dame et Clagny. Depuis 1918.

Ancienne rue de l’Etang, Duplessis, Sainte-Elizabeth (1775), Voltaire en 1793. Donne accès à la place du Marché et à la gare Rive-Droite. Celle-ci a été inaugurée le 2 août 1839 par le duc d’Orléans.

Du nom du maréchal Ferdinand Foch (1851-1929), généralissime des armées alliées du front ouest pendant la première guerre mondiale.

A connu un tramway de la place Laboulaye au château au début du siècle dernier.

N° 1 (à 7) : Emplacement de l’hôtel du Plessis (façade conservée ?)

N° 27-28 : Emplacement de l’ancienne Auberge de la Petite Sirène

N° 29 : Logement de Robespierre et des députés de l’Artois

N° 37 : Ancien restaurant de la Boule d’or fermé en 1989

N° 38 au 42 : « Embarcadère » (gare) Rive-Droite inaugurée en 1839.

N° 46 ter : En angle, superbe Hôtel de la Caisse d’épargne remplaçant celui de la rue Saint-Simon en 1908

N° 48 : Ancienne “Épicerie des villas de Clagny” au début du XXème siècle (Disparue)

N° 58 : Immeuble Art déco, 1923

N° ? : À l’ angle de la rue Montebello, immeuble en meulière et brique avec bow window d’angle, 190 ?

Maréchal-Franchet-d’Esperey (avenue du)

RD. Glatigny. Depuis 1938. Ancienne rue de la Porte-Verte.

Louis Franchet d’Esperey (1856-1942) fit sa carrière militaire au Maroc et dans les Balkans où il fut commandant en chef des armées alliées d’Orient. Il succède au maréchal Lyautey à l’Académie française en 1934. Il vécut à Versailles de 1913 à 1925 au n° 1 rue du Marché-Neuf.

Le terrain de la clinique de la Porte-Verte a été acheté en 1958 auprès des héritiers Lefebvre de Laboulaye (ancienne  propriété de la famille Fourcault de Pavant vendue en 1899 à E. De Laboulaye).

N° 6 : Hôpital de la Porte-Verte (rééducation fonctionnelle)

N° 9 : Ma Maison (Les Petites Sœurs des Pauvres), EHPAD.

Maréchal-Gallieni, du

RD. Clagny.

Du nom de Joseph Gallieni (1849-1916), mort à Versailles, officier de l’administration coloniale au Soudan, au Tonkin et à Madagascar, gouverneur militaire de Paris et ministre de la Guerre en 1915-16. Il inspira la politique du général Lyautey au Maroc.

Maréchal-Joffre, du

RG.  Saint-Louis. 1919. Ancienne rue de Satory du nom de la colline qu’elle franchit au sud

Du nom de Joseph Joffre (1852-1931), commandant en chef de l’armée française de 1914 à 1916 pendant la première guerre mondiale

N° 1 : Ancien restaurant des Trois Marches (Gérard Vié se déplaça rue Colbert puis au Grand Trianon)

N° 2 : Ancien petit Potager du roi (fumiers et semis), loti en 1736

N° 4 : Lot attribué à Jean Loustonneau, chirurgien des Enfants de France, sous Louis XV. Adjugé en 1864-1869 au médecin chef de l’hôpital militaire

N° 5 : Maison où mourut en 1808 Mademoiselle de Romans, une des maîtresses de Louis XV dont elle eut un fils reconnu Louis-Antoine de Bourbon

N° 7 : Logement en 1789 d’Isaac Le Chapelier, fondateur du club breton qui se réunissait au café Amaury, rue Carnot, et associé à la loi d’interdiction des corporations qui porte son nom et qui ne fut jamais appliquée.

N° 10 : Entrée actuelle du Potager du Roi qui a été créé de 1678 à 1683 sous la direction de Jean-Baptiste de la Quintinie (1626-1700). Ancien jardin potager et verger de Louis XIV et de ses successeurs. Un commissariat de quartier et un logement d’employés de l’école d’horticulture furent localisés à l’angle de la rue Hardy jusque dans les années 1980.

Les constructions d’artisans et de commerçants le long du mur du potager furent supprimées en 1853 et deux grilles ouvertes en face des rues d’Anjou et des Bourdonnais.

Siège de l’École nationale supérieure d’Horticulture de 1873 à 1995. L’ENSH a été créée par un décret défendu par le député Pierre Joigneau en 1872. Actuellement et depuis 1976 École nationale supérieure de paysage formant des architectes paysagistes (diplôme d’État de paysagiste au niveau du master depuis 2015), et master de recherche (Théories et démarches du projet de paysage) depuis 2005.

Le Potager est accessible à la visite depuis 1991 d’avril à octobre du mardi au dimanche de 10h à 18h, et d’octobre à Mars le mardi et le jeudi.

http://www.potager-du-roi.fr/site/potager/index.htm

N° 12 : Parc Balbi. Ancien cul-de-sac de Satory donnant accès  à l’entrée du parc Balbi.

Du nom de la comtesse de Balbi, Anne Jacobé de Caumont de la Force, pour laquelle le comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII avait fait construire en 1785 le parc et le pavillon attenant (démoli par son propriétaire Claude Cagnion, marchand de bois, en 1797). Le parc fut dessiné par  l’architecte Jean-François Chalgrin. En 1792, une partie des plantes rares a été déplacée vers le jardin des plantes de Paris par André Thouin.

En 1842, le terrain fut cédé à l’État et au Grand Séminaire voisin qui en fit un parc avec statues et oratoires. Puis il fut loué à l’école Jules-Ferry en 1907. Cette année là une porte avec grille fut ouverte entre le parc et le Potager du roi.

En 1907 sa gestion est attribuée à l’École d’horticulture puis, en 1986, en partie à la ville de Versailles comme square de quartier.

Depuis 2004, la grotte et l’étang sont ouverts à la visite sur demande à l’École nationale supérieure de paysage qui gère le site depuis 1996, date du transfert de l’école d’Horticulture à Angers.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Balbi

N° 13 : Ancienne habitation de la famille du marquis de Lalonde (maire de Versailles jusqu’en 1825) entrée du cimetière Saint-Louis. Dépendait en 1990 du collége du Sacré-Cœur.

N° 14 : Ancien hôtel Letellier avant la Révolution, puis Grand Séminaire en 1833, qui devint école Jules-Ferry en 1907 après la Séparation de l’église et de l’État, puis lycée Jules-Ferry en s’étendant à la place de l’ancienne caserne Denfert de l’autre côté de la rue.

N° 15 : Angle de la rue des Bourdonnais. Cimetière de 1725 à 1776. Acheté en 1890 par la société de Prévoyance versaillaise. En 2015 École privée Saint-Louis.

N° 19 : Ancien hôtel de Choiseul d’Aillecourt. Salon de la comtesse des Écotais sous la Restauration, puis d’un diplomate américain entre les deux guerres.

N° 21 : En 1990 foyer André-Mignot pour personnes âgées et université inter-âges.

N° 24 : Impasse Satory. Une « Villa » construite de 1791 à 1804 avec vue sur la pièce d’eau des Suisses. Couvent de Carmélites en 1900, puis Grand Séminaire en 1906 (déplacement des séminaristes du pavillon Letellier) jusqu’en 1972. Maison Saint-Louis de retraite pour les prêtres âgés et quelques laïques depuis 1981 (EHPAD).

N° 29 : Lycée Jules-Ferry. Ancien hôtel du duc de la Vrillière en 1772, qui servait d’écuries à la comtesse d’Artois, soeur cadette de la comtesse de Provence. Elles contenaient 28 voitures et 7 chaises à porteurs. Le bâtiment devient ensuite la caserne de cavalerie et d’infanterie Denfert, puis à partir de 1981 le nouveau lycée Jules Ferry (extension du bâtiment de l’autre côté de l’avenue).

N° 30 : Anciennes glacières dans le domaine de Satory (exploitées jusqu’en 1879 par la Société des Glacières de Paris).

N° 37 : Terrain acheté par les soeurs de l’Espérance en 1854 ; elles y construisirent une chapelle aujourd’hui désaffectée dont l’entrée est sur la rue. Maison de retraite en 1990.

N° 39 : ancienne maison de Jean Chavignat , premier chirurgien de la reine et de sa femme née Simonet des Tournelles, femme de chambre de la reine.

N° 40 : Ancien octroi fermé en 1943.

Maréchal-Juin (avenue du)

RG. Satory. Relie, à travers le bois de Satory, le quartier Saint-Louis et le quartier de Satory, par un passage sous la nationale 12 (A86).

Général d’armée, Alphonse Juin (1888-1967) s’illustra pendant la seconde guerre mondiale, dans la campagne d’Italie notamment où il remporta la victoire du Garigliano. Il est nommé Résident général au Maroc de 1947 à 1951 et succéda à  l’écrivain Jean Tharaud (qui a résidé à  Versailles dans le quartier Saint-Louis) à l’Académie française.

Maréchal-Moncey (avenue du)

Satory.

Maréchal d’Empire dans la Grande Armée, Bon-Adrien Jeannot de Moncey (1754-1842) fut inspecteur général de gendarmerie et gouverneur des Invalides.

Périmètres militaires et immeubles d’habitation.

Marguerite

RD. Montreuil. 1909. Origine inconnue.  Impasse privée avec pavillons en meulière.

Marie-Henriette

Jussieu. 1913.

Du nom de l’une des deux filles d’Albert Gauthier (1857-1927), promoteur du lotissement de Picardie,  fils de Prosper Gauthier lotisseur des terrains du parc de Clagny, et député de Seine-et-Oise.

Quartier très calme de pavillons avec jardins. Studios en construction en 2015. La rue domine le quartier d’immeubles de Jussieu.

Marivel (impasse)

RG. Chantiers.

Du nom du ru de Marivel qui est alimenté par des sources dans le parc de madame Elizabeth et dans la forêt de Porchefontaine (les Nouettes). Complétement souterrain aujourd’hui, il se jette dans la Seine au niveau du pont de Sèvres.

Une randonnée pédestre sur les traces du ru de Marivel est organisée chaque année depuis 2012.

Marly (de)

RD. Notre-Dame.

Le nom évoque le château de Marly et ses jardins, résidence de plaisance de Louis XIV, construite par Jules Hardouin-Mansart de 1679 à 1684 et détruite sous le premier Empire.

Marronniers (allée des)

Satory.

Périmètres militaires et entreprises.

Martinière (de la)

Satory.

Du nom de l’étang de la Martinière auquel la rue donne accès. Rue des Docks (?) sur Google dans sa partie orientée nord-sud.

Périmètres militaires, immeubles d’habitation et école maternelle.

L’étang de la Martinière, aménagé au début du règne de Louis XIV, faisait partie des réservoirs situés le long des canalisations qui reliaient les étangs de Bois d’Arcy et de Trappes aux réservoirs Gobert situés à l’extrémité  de l’avenue de Sceaux.

Aujourd’hui étang de pêche.

Matelots (des), allée et impasse.

Parc du château. Depuis la fin du XVIIème siècle.

Nom de l’allée qui traverse du nord au sud le parc de Versailles, de l’allée de Trianon au quartier des Mortemets et à la gare de Versailles-Matelots ouverte en 1893.

Ce nom vient de celui des matelots servant la flottille qui naviguait sur le Grand Canal et qui habitaient dans le quartier des Mortemets.

Maurepas (de)

RD. Notre-Dame. 1804. Mitoyenne du parc du Trianon.

Ancienne chaussée de Clagny et de Saint-Germain jusqu’à la Révolution, puis Homère en 1795.

Du nom de Jean-Frédéric Phélypeaux (1701-1781), comte de Maurepas, secrétaire d’État à la Marine de Louis XV, puis ministre d’État sous Louis XVI

N° 2 : Maison où mourut en 1818 Marie Catherine Heurtevin Montauban, veuve de Richard Mique, architecte de Louis XV, et où s’installèrent les parents d’Honoré de Balzac en 1826. La grand-mère de Mallarmé y résida de 1865 à 1869. Plus récemment l’architecte du château Pierre Lablaude y habita.

N° 8 : Gamain serrurier de Louis XVI y habita. Il logea également boulevard du Roi

N° 21 : Ancienne maison de bains publics en 1778.

N° 31 : Ancien jardin de Monsieur de Cubière, célèbre pour son tulipier de Virginie

N° 33 : Une loge de francs maçons du Duc d’Orléans y était localisée.

Maurice-Dormann (allée)

RD. Montreuil. 1972.

Député et sénateur, Maurice Dormann (1881-1947)  fut ministre des Pensions (1930-31)

Mazière

RG. Saint-Louis. Vieux Versailles. 1685.

Du nom de Jacques Mazière, entrepreneur de maçonnerie des bâtiments du Roi qui lui avait concédé le terrain.

N° 3 : R.G. sur l’imposte en fer forgé initiales de Renée Guillot, épouse du constructeur de la maison édifiée entre 1766 et 1780.

Ménard

RG. Chantiers.

N° 14 : Une maison à façade blanche “art déco”.

Metz (de)

RD. Montreuil.

Micis (voie)

RG. Porchefontaine. 1961.

Du nom de l’une des sociétés civiles propriétaires du domaine des Cisterciens (-cis), qui a loti une partie du quartier.

Minière (de la)

Satory.

Ancienne route de Versailles au village de la Minière situé dans la commune de Guyancourt.

Mirabeau (avenue)

RD. Glatigny. Depuis 1903. Ancienne rue Jeanne-d’Arc.

Octave Mirabeau (1749-1791) fut député du Tiers-Etat en 1789 et président de l’Assemblée nationale en 1791.

Monseigneur-Gibier

RG. Saint-Louis. 1931. Ancienne rue du Couvent ou des Ursulines, puis des Rossignols

 Du nom de Charles Gibier (1849-1931), évêque de Versailles de 1906 à 1931. Il fit vœu de construire une église si la ville de Versailles était épargnée par la guerre 1914-18. Ce qu’il réalisa avec l’église Sainte-Jeanne d’Arc près de la gare Rive Droite.

N° 4-6 : Maison de retraite des Soeurs de l’Espérance. EHPAD Val de Bièvre (ex Espérance et accueil)

N° 8 : Entrée du Cimetière Saint-Louis près de la ligne SNCF depuis 1770, agrandi en 1850. De très nombreux écuyers de Louis XVI, gardes du corps de Charles X, pages et mousquetaires du roi y sont enterrés. Henri le Sidaner (1862-1839), le poète Ducis, le général Gustave Borgnis-Desbordes, la famille des marquis de la Londe y ont également leur sépulture.

N° 8 bis : Chapelle de l’Immaculée Conception de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (messe célébrée selon le rite ancien dit de Pie X).

A l’invitation de Jean-Pierre Mabile, nommé évêque de Versailles en 1858, les Clarisses Coletinnes de Poligny s’installèrent en 1867 rue des Rossignols et y construisirent la chapelle du monastère dédiée à l’Immaculée Conception (de la Vierge Marie). Elles en partiront en 1999. Abandonnée, la chapelle fut reprise par la fraternité Saint-Pierre en 2008. Elle restaura l’édifice, notamment le chœur et le parvis.

N° 10 : Résidence des Clarisses (Couvent des Clarisses depuis 1867 : société immobilière du quartier Satory)

N° 14-16 : Evêché. Ancien couvent de Grandchamp fondé en 1804 par dix religieuses de l’ancien couvent de la Reine (Lycée Hoche). Sarah Bernhardt y fut élevée à partir de 1853 (elle avait neuf ans). Devint à partir de 1906 l’ évêché qui quitta l’angle de la rue d’Anjou et de la rue du maréchal Joffre. Actuel lycée du Grandchamp et Petit Séminaire (97, rue Royale).

Montbauron (rue de)

RD. Montreuil/Notre-Dame. 1777.

Jusqu’en 1750, ancienne avenue plantée (peut-être) d’un mail qui marquait la limite du quartier Notre-Dame et du village de Montreuil. Elle fut rétrécie par le lotissement de ses abords, du à l’architecte de Louis XV Ange-Jacques Gabriel qui en avait la jouissance.

Elle fut longtemps la seule voie transversale joignant l’avenue de Paris et l’avenue de Saint-Cloud, l’actuelle place Mignot étant piétonne avant la Révolution.

N° 2 : Ancien dispensaire antituberculeux et aujourd’hui centre médicopsychologique pour enfants

N° 2 bis : Paierie départementale

N° 5 : Ancien hôtel du Grand César

N° 7 : Ancienne auberge de la Licorne qui accueillait des Bohémiens

N° 8 : Dernière demeure du député avocat Albert Joly décédé en 1880. La plaque date de 1980.

N° ?  A l’arrière de l’hôtel de la comtesse du Barry (quartier dit autrefois de Noailles), trois bâtiments identiques des Archives annexes de la Bibliothèque nationale de France portant  les dates de construction 1933, 1953 et 1968. Cinq étaient prévus dans le projet.

Le centre de prêt a été arrêté en 1996 et, depuis 1998, la BNF n’utilise plus ces bâtiments.

Montbauron (réservoirs de)

RD. Montreuil.

Les deux réservoirs construits en 1686 -quatre étaient prévus- recevaient l’eau potable de la machine de Marly (1684) par l’aqueduc de Louveciennes et le réservoir de Picardie, puis par le « mur de Montreuil » et la redistribuaient vers les fontaines du château et de la ville. La machine de Marly a été arrêtée en 1817 et remplacée par une machine à vapeur, puis par des pompes hydrauliques. À partir de 1893, l’eau des fontaines est pompée dans la nappe de Croissy-sur-Seine. Elle était ensuite conduite vers le réservoir de la rue du Peintre Lebrun et les réservoirs au nord du château (rue des Réservoirs).

L’eau des bassins des jardins du château a d’abord été puisée dans l’étang de Clagny, puis canalisée à partir de la Seine et des étangs de Saclay et de saint-Quentin.

Les réservoirs sont visibles depuis le haut du chemin du Janicule. Un seul des deux réservoirs restants est affecté aujourd’hui à l’alimentation des fontaines des jardins du château. À l’emplacement des réservoirs non réalisés, le centre sportif de Montbauron a été aménagé. Un premier stade a été construit en 1943, puis une première piscine en 1953 ( qui a remplacé le bassin des Gambettes dans le parc du château  à proximité du bassin de Neptune),  une deuxième en 1962 et la troisième en 2006.

http://720plan.ovh.net/~jardinsd/Divers/Reseau/pages/Res-13.htm

http://www.versaillespourtous.fr/pdf/hydraulique_chronologie.pdf

Missionnaires (des)

RD. Notre-Dame

Du nom des missionnaires lazaristes, fondés par Saint-Vincent-de-Paul, qui assuraient le service des églises de Versailles et de la chapelle du château. Donne accès au cimetière Notre-Dame.

N° 3 : Centre d’action culturelle C3M et théâtre de l’Octroi ;

N° 15 : Entrée du cimetière de la paroisse Notre-Dame créé en 1777 sur les terres de la ferme de Glatigny donnée par Louis XVI.

N° 51 : un immeuble  de style Art Déco de 3 étages avec frises fleuries verticales

Moines (des)

RG. Porchefontaine. 1885.

Le nom évoque les moines Célestins de Paris qui ont possédé le quartier de Porchefontaine du XIVème au XVIIIème siècle.

Molière

RG. Porchefontaine. 1927. Ancienne rue de la Pouponnière, établissement pour jeunes enfants créé en 1893 avec consultations sur le modèle de la Goutte de Lait (voir rue Richaud), et cédé en 1943 au département.

Du nom de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673), acteur et auteur de comédies, inspirateur de la Comédie-Française créée en 1680. La comédie Le Tartuffe fut jouée pour la première fois au château de Versailles.

Montebello

RD. Clagny. Depuis 1860.

Rappelle la victoire de Montebello en Lombardie des troupes franco-sardes sur les Autrichiens le 20 mai 1859.

Montfleury, de

RD. Ermitage. Rue privée.

Peut-être du nom d’auteurs de pièces de théâtre à Versailles

N° 3 : Superbe maison restaurée avec vue sur le parc, construite en 1908

Montreuil (quartier)

Construites autour d’un monastère fondé au VIème siècle, puis propriétés des moines Célestins à partir du XIVème siècle, les terres de Montreuil furent vendues à des propriétaires privées pour être cultivées en vignes et céréales, ainsi qu’ au domaine royal au XVIIIème siècle.

Rattaché à Versailles en 1787, le quartier d’environ 5 000 habitants  fut habité  par des personnes attachées à la cour du roi (sous Louis XIV, les musiciens italiens de la chapelle du roi, rue Champ-Lagarde,  sous Louis XV et Louis XVI le docteur Lemonnier, médecin des Enfants de France, Madame Elisabeth et la comtesse de Provence). S’ y logeaient également ceux qui exerçaient des métiers liés à la naissance de la ville et aux besoins de la Cour (marchands de bois et de vins, ouvriers du bâtiment, jardiniers, commerçants, etc.).

Présente depuis le XVIIème siècle, une tradition horticole s’y est maintenue jusqu’aux années 1970. Elle concernait des cultures maraîchères, fruitières et florales vendues sur la place du Marché à Versailles et dans les environs. Elles s’inspiraient des pratiques du Potager du roi initiées par Jean-Baptiste de la Quintinie  et de celles des jardins du Trianon. Les pépinières d’espèces ornementales et les cultures alimentaires se développèrent au XIXème siècle avec l’extension des jardins des hôtels du quartier de Clagny-Glatigny et l’augmentation de la population de la ville. Plus de 50 horticulteurs  exerçaient leur métier à Versailles au début du XXème siècle en particulier à Montreuil. Ils disparurent tous avec l’extension de la ville à l’est.

Une grande partie des constructions de maisons privatives (avec façade en meulière et décor de céramique) fut prise en charge par l’agence de l’architecte Léon Bachelin (1857-1929) avec les entrepreneurs Magnard et Carré (d’après CH).

Montreuil (de)

RD. Montreuil. De monasteriolum, petit monastère. Nom porté depuis 1494 au moins.

Ancienne rue principale du village de Montreuil rattachée à Versailles en 1787. Prenant sa source au pied de la colline de Montbauron,le ru de Montreuil coulait jadis à son emplacement, puis via l’actuelle avenue de la République vers le ru de Marivel.

Remarquable rue commerçante : 80 petites boutiques et commerces aujourd’hui dont quatre banques, deux cordonniers, trois boulangers, un pressing, un café restaurant, trois épiceries, deux boucheries, trois coiffeurs, une pharmacie, etc.

N° 8 : passage arboré et pavé vers la rue du Refuge

Le quartier de Montreuil dispose aujourd’hui d’environ 200 commerces.

N° 66 : Dans cette maison Fernand Darnel géra de 1958 à 2001 l’assistance aux  aveugles civils.

N° 97 : Ancienne maison de Jean Boudin, médecin de Louis XIV (selon la plaque posée sur la façade).

Au croisement avec le boulevard de la République, une des entrées du passage Blaise Pascal qui rejoint le long de la résidence Champ Lagarde, la rue Champ Lagarde

Mortemets (allée des ; quartier des)

Parc du château. Quartier des Mortemets. Ancien nom d’une voie du quartier militaire des Mortemets (5ème régiment du génie).

Du nom ancien de « plaine de Morte Mer » donné au site d’étangs et de marécages avant l’arrivée de Louis XIII.

Aujourd’hui, nom de l’allée de trois kilomètres et demi, plantée de chênes, qui relie depuis juin 2013 l’allée des Matelots à la route de Saint-Cyr-l’École à hauteur de l’entrée de l’INRA (étoile de Choisy). Cette allée reprend le tracé disparu d’une allée conçue par André Le Nôtre.

Mulot (Étienne et Adèle), impasses

RD. Montreuil

 

 

– N –

 Nancy (de)

RD. Montreuil

Nattier (impasse)

RD. Clagny nord.

Du nom de Jean-Marc Nattier (1685-1766), peintre portraitiste célèbre de la cour de Louis XV. Il mourut misérable.

Nepveu Charles-Frédéric

RD/RG.  Nord et Sud de chaque côté de la place d’Armes. Rues peu lisibles dans le quartier.

Architecte  de Louis-Philippe, C.F. Nepveu (1777-1862) réalisa le musée de l’Histoire de France du château de Versailles. Il est enterré au cimetière Notre-Dame.

Neuve-Notre-Dame

RD. Notre-Dame. Ancien quai de l’étang en 1737, puis en 1804.

Ancienne rue Neuve construite à la place du quai qui bordait l’étang de Clagny. Maisons à deux à quatre niveaux, mansardés ou non avec ouvertures à persiennes et garde-corps. Façades homogènes avec ouvertures décorées souvent d’un mascaron en agrafe comme dans la plupart des quartiers anciens de Versailles.

N° 1 à 3 : Angle de la rue Pétigny, un immeuble « Au Guet du roy » : corps de garde des Invalides créé en 1736 sur la route de l’étang de Clagny à l’emplacement du boulevard de la Reine.

N° 3 : Un balcon à garde-corps de style Art Nouveau

N° 9 : L’ancien pavillon Lechaudé qui abrita pendant la Révolution un oratoire chez la citoyenne Brisset, libraire

N° 12 ter : Façade en briques avec pilastres de style “art déco”. Ancienne salle paroissiale de l’église Notre-Dame, puis Archives départementales qui furent ensuite abritées dans la Grande Ecurie en 1960, avant d’émigrer aujourd’hui dans des batiments neufs à Saint-Quentin-en-Yvelines

N° 13 : Maison de Victor Bart à la fin de sa vie, ancien maire de Versailles (voir sa rue)

N° 15 : Statue de la Vierge dans une niche sur façades à linteaux peints

N°  35 : Pavillon de la famille Nyert, valets de chambre du roi Louis XV

N° 39 : Maison avec passage (Baubigny) vers la rue de la Paroisse

Angle de la rue des réservoirs : une Vierge à l’enfant dans une niche sur la façade

Noailles (de)

RG. Chantiers.

Philippe de Noailles ((1715-1794), duc de Mouchy et Grand d’Espagne, maréchal de France,  gouverneur des châteaux de Versailles et de Marly en 1720, fut guillotiné à Paris.

Normandie (avenue et rond-point de)

RD. Glatigny. Depuis 1899 et 1941.

Lieu-dit du parc de l’ancien domaine de Glatigny.

Notre-Dame (église)

RD. Construite  par Jules Hardouin-Mansart de 1684 à 1686. Les reliques de l’église voisine de Saint-Julien (reconstruite) y ont été transférées en 1686.

N° 35 de la rue de la Paroisse. L’église à l’époque de Louis XIV était desservie par 12 missionnaires lazaristes plus 21 chargés de la chapelle du château, et gérée par des marguilliers.

Le 4 mai 1789, la procession du Saint-Sacrement des États Généraux partit de cette église vers la cathédrale Saint-Louis. L’église Notre-Dame devient temple de la Raison sous le Directoire et le culte y fut rétabli par le Concordat de 1801 entre l’État et le Saint-Siège.

Première chapelle de gauche : le coeur du général Hoche y a été placé en 1860 ; le cénotaphe du comte de Vergennes, ministre plénipotentiaire de Louis XVI et une plaque de la Société d’horticulture à la mémoire de Jean-Baptiste de la Quintinie inhumée dans le cimetière de la paroisse en 1688 à côté d’une plaque à la mémoire de Jules Hardouin-Mansart architecte de l’église Notre-Dame.

Puis une chapelle à la mémoire de Monsieur de Béthune mort par vengeance du fils d’un gentilhomme breton qu’il avait  tué en duel.

Nombreux médaillons en marbre représentant les saints sur les piliers et exécutés par les artistes de Louis XIV.

http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Notre-Dame.htm

Notre-Dame (cimetière)

RD. À la limite sud de la ville du Chesnay. 3 ha.

Transféré en 1775 depuis son implantation près de l’église Saint-Julien (ouest de l’actuelle rue Sainte-Geneviève) à côté de la rue des Missionnaires (quartier des Prés) où se trouve l’entrée.

Notre-Dame (quartier)

RD. Notre-Dame

Le quartier Notre-Dame prit naissance au début du règne de Louis XIV avec le projet de la Ville Neuve centrée autour de l’église et de la Paroisse Notre-Dame consacrée en octobre 1686, et de la place Dauphine (actuelle place Hoche). Il se développa sous l’ancien Régime avec le pavage de la place du Marché en 1721, et la mise en place des bâtiments du baillage en 1724 (palais de justice – actuel quartier des antiquaires) et la création du théâtre Montansier en 1777. Sous le règne de Louis XVI, après l’asséchement de l’étang de Clagny fut créé au nord le quartier des Prés qui préfigura le quartier de Clagny.

Après la Révolution, il se vida de ses habitants nobles qui émigrèrent à l’étranger mais revinrent en partie, comme dans le quartier Saint-Louis, avec la Restauration. Au XIXème siècle fut construite derrière la Grande écurie la caserne d’artillerie, la Grande Vénerie céda la place à la Préfecture, un temps Présidence de la République, et à côté furent construits le palais de justice et la prison. L’urbanisation se poursuivit au nord du boulevard de la Reine du fait d’une villégiature parisienne d’été qui  concentra ses hôtels dans les nouveaux quartiers de Clagny et Glatigny au tournant du XXème siècle.

L’économie de ce quartier prit son essor avec l’arrivée  du chemin de fer dans la gare Rive Droite en 1839 et la création du musée du Château sous le règne de Louis-Philippe.

Nouettes (des)

RG. Porchefontaine. Début XXème siècle.

De noue-ette, petite noue : fossé, lieu marécageux, en référence à la fontaine des Nouettes située dans le bois proche. Ferrugineuse et conseillée par les médecins, la source fut très fréquentée au XVIIIème siècle. C’est aujourd’hui un parc forestier.

Le ru des Nouettes, qui coule à ciel ouvert, est un affluent du ru de Marivel. À partir de l’étang des Nouettes, il est enterré. Le ru a été nettoyé en 2015 par les services de la ville de Versailles.

Nungesser et Coli (impasse)

RG. Chantiers.

Aviateur, Charles Nungesser (1892-1927) périt dans l’Atlantique nord avec François Coli (1881-1927), en tentant un vol sans escale de Paris à New-York à bord de L’Oiseau Blanc.

 

 

– O –

Occident (de l’)

RG. Saint-Louis. 1813.

Pittoresque quartier des Carrés Saint-Louis

N° 18. Ancienne maison de Michel Martin, poêlier et fondeur du roi en 1742. Restée dans la même famille pendant plus de cent trente ans.

Orangerie (de l’)

RG. Vieux Versailles. 1685. Ancienne rue de l’Orangerie (la seconde construite par Mansart qui a succédé à celle de Le Vau en 1685)

Du nom de l’Orangerie du château à laquelle elle conduit.

N° 3 : Ancienne Surintendance. Auberge Au Lion d’Or à la fin du XVIIIème siècle. Nouvelle résidence étudiante de l’Orangerie, dans l’ancienne caserne Vauban en 2012.

N° 8-10 : Maison où ont été inventées en 1727 les persiennes (inspirées des jalousies orientales) par Antoine Duchesne, Prévost des bâtiments du roi. Ancien hôtel Seignelaye, puis établissement de « bains ambulants ». résidence de madame de Balbi en 1836 et 37.

N° 9 : Hôtel de Malthe

N° 11 : Passage d’Artois (fermé) sous une partie de la maison construite avant 1751

N° 12-16 Ancien hôtel des Louis : une manufacture anglaise  d’horlogerie en 1718 et 1720, habitation du philosophe Jacques Maritain de 1908 à 1913

N° 15 : Hôtel de Fürstenberg. Salon d’ Augusta Holmes (1847-1903), compositrice française d’origine britannique et irlandaise, sous le second Empire

N° 36 : Maison à enseigne de la Pie acheté en 1729 par Richard Ollivier, marchand de vin. Maison du peintre Georges Rouault en 1913-14

N° 38 :  Etude de notaire depuis au moins 1829

A l’angle de la rue du Maréchal-Joffre (ancien carrefour des Quatre-Bornes), une inscription rappelle le massacre en 1792 de 44 prisonniers par Claude Fournier l’Héritier, dit l’Américain, et ses hommes, ainsi que l’intervention impuissante de Hyacinthe Richaud, maire de Versailles. Une plaque à l’entrée du cimetière Saint-Louis rappelle ce massacre et les noms des victimes.

La scène se serait passée en fait devant l’orangerie sur la route de Saint-Cyr. Parmi les victimes, le gouverneur de Paris Louis de Cosse, duc de Brissac et de nombreux soldats.

Orient (de l’)

RG. Saint-Louis. 1813.

Ruelle pavée, pittoresque, des Carrés Saint-Louis

 

– P –

Pain (au)

RD. Au sud de la place du Marché. Pour la partie est ancienne rue des Fripiers.

Rue des Boulangers qui y étaient localisés. Il n’en reste plus qu’un.

N° 16 : Hôtellerie À l’enseigne de l’Écu de France en 1673

N° 20 : Auberge à l’enseigne du Royal Vert galant en 1860

Paix (place de la)

RD. Glatigny. 1899.

Nom fixé par le cahier des charges du lotissement.

Parc-de-Clagny (du)

Voir Clagny

Paris (de), avenue

RD/RG. 1682. Axe central du trident mis en place par Jules Hardouin-Mansart. Une des plus larges avenues de France (97 mètres).

L’avenue a été plantée avec un double mail d’ormes remplacés ensuite par des platanes en raison de la maladie des ormes (graphiose)

Vue depuis le centre de l’avenue à hauteur de la mairie, sur la façade du château.

N°1 : Grande Écurie du roi.

Archives communales ouvertes (salle de consultation) du mardi au vendredi de 14h à 17h 45

Voir rue Rockefeller

N° 2 bis : Porche ancien (Hôtel Pullman) vestige de la caserne d’artillerie créée par Napoléon III (voir le N de Napoléon sur la porte d’entrée et l’aigle napoléonien sur l’entrée de la maréchalerie, avenue du Général-de-Gaulle). La caserne a été détruite en 1988 pour faire place au quartier commercial des Manèges.

Siège de l’office du tourisme, ouvert du mardi au samedi de 9h à 18h, le dimanche et le lundi de 11 H à 17H Tel : 01 39 24 88 88

N° 3 : Bâtiment de la Poste centrale (vente envisagée par la mairie).

N° 4: Mairie de Versailles, ancien hôtel de la princesse de Conti (Marie-Anne de Bourbon, fille de Louis XIV et de la marquise de Lavallière), puis des Grands-Maîtres du château. La partie plus basse donnant sur l’avenue du Général-de-Gaulle date du règne de Louis XIV et fut la première mairie. La partie plus imposante, de style néo Louis XIII et donnant sur l’avenue de Paris, due à l’architecte H. Le Grand, date de 1897-1900.

Les jardins de l’hôtel de ville perpétuent et renouvellent la tradition de la mosaïculture.

N°6 : Portail sculpté de l’hôtel des Gendarmes de la garde de Louis XV, construit en 1737 par l’architecte Gabriel, caserne jusqu’en 1908 et actuelle direction départementale des services fiscaux restaurée en 2014. Le portail est classé comme monument historique depuis 2011. Concentré dans sa partie haute, principalement autour de l’œil-de-boeuf, le décor sculpté est composé de chutes de trophées militaires (avec armures et casques de guerres), de guirlandes de fleurs, de palmes et de coquilles, dont la finesse et la richesse en font un chef d’oeuvre de l’art rocaille. Il porte la devise des gendarmes de la garde du Roi : ” Quo jubet iratus Jupiter ” (Où Jupiter furieux ordonne).

http://www.versailles.fr/culture-et-patrimoine/histoire-de-versailles/le-versailles-meconnu/

 N° 11-13 : Préfecture de Versailles. Succédant en 1792 à la Vénerie (le Chenil du roi) et à l’étroit rue des Réservoirs, l’ancien hôtel du département, puis préfecture en 1800, construit par l’architecte versaillais Amédée Manuel (1814-1891) fut inauguré en 1867. La préfecture fut occupée en 1870 par le roi de Prusse et son état-major, puis par Adolphe Thiers, Mac-Mahon et Jules Grévy comme hôtel de la Présidence de la République jusqu’en 1879. La Préfecture et le Conseil général des Yvelines occupent les lieux depuis 1880.

http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Prefecture.htm

N° 15 : École de musique fondée par Emile Cousin en 1878 (transférée ensuite rue de Jouvencel)

N° 19 : Hôtel de police à la place des anciennes écuries monumentales de la comtesse du Barry maîtresse de Louis XV, construites par Claude-Nicolas Ledoux en 1772, puis propriété du comte de Provence frère de Louis XVI qui les modifia avec l’architecte J.-F. Chalgrin. Les bâtiments hébergèrent ensuite les lanciers de la garde impériale de Napoléon qui furent tués à Waterloo, puis la caserne Montbauron. Ils abritent aujourd’hui le commissariat de police.

N° 21 : L’ancien hôtel de la comtesse du Barry, construit par M. Demarre en 1751, et aujourd’hui chambre de commerce et d’industrie du Val d’Oise et des Yvelines depuis 1937.

N° 22 : L’hôtel des Menus Plaisirs (du roi)

Cet hôtel fut élevé par Louis XV et occupé par l’administration des Menus-Plaisirs entre 1739 et 1745. Il abritait les ateliers de décors et le matériel des jeux et spectacles liés aux réjouissances du roi et de la cour. Une salle provisoire accueillit l’assemblée des notables en 1787, puis fin 1788, et enfin les députés convoqués aux États-Généraux le 5 mai 1789 par le roi. C’est dans cette salle qu’on vota l’abolition des privilèges et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Elle fut achetée et démolie en 1800 par un nommé Dubusc. L’hôtel devint une caserne de cavalerie, puis on y logea les services techniques de la ville (de 1942 à 1988). Depuis 1987, il abrite le Centre de Musique Baroque de Versailles qui produit des concerts et spectacles en France et à l’étranger et réunit un centre de recherches et une école de chant (les Pages et les Chantres se produisent tous les jeudis à la chapelle du château à 17h 30).

Monter les escaliers au fond de la cour pour découvrir l’emplacement de la salle des États Généraux. Sur le pilier droit de l’entrée avenue de Paris l’altitude du lieu (130 m) est gravée dans la pierre

N° 28 : Prison pour femmes. Elle a été installée en 1789 à l’emplacement d’un ancien pensionnat construit en 1750. Puis l’État l’a achetée en 1857 et a agrandi les lieux en 1860.

La prison pour les hommes est situé à Bois d’Arcy depuis 1980.

N° 31 : Lycée Jean-de-la-Bruyère, du nom de l’ écrivain moraliste décédé à Versailles en 1696. Nom donné en 1962.

En 1880, mademoiselle Arnaud créa à cet emplacement (sur de terrains appartenant anciennement à la comtesse du Barry) une école laïque pour les filles, qui devint municipale puis propriété de l’État en 1906.

L’établissement qui a connu des agrandissements successifs depuis l’entre deux-guerres accueille environ 1200 éléves.

N° 38-40 : Chambre des notaires. Hôtel de l’époque de Louis XVI.

N° 63 : Pavillon de Provence, ancienne demeure de Monsieur, frère du roi. Louis XVIII y naquit. De 1922 à 1940, la demeure abrita l’école normale orientale de filles de l’Alliance Universelle israélite. De 1946 à 1962, elle est reprise par l’Œuvre de Secours aux Enfants et accueillit Elie Wiesel, prix Nobel de la paix en 1986. (Versailles Magazine, décembre 2017)

N° 68 : Couvent de la Solitude appartenant aux soeurs de Notre-Dame du Cénacle. Ce bâtiment associé à un parc à l’anglaise de la fin du XVIIème siècle, remanié au XIXème, a appartenu au comte de Vergennes, ministre des Affaires étrangères de Louis XVI de 1775 à 1787.

N° 70 : Lycée Marie Curie, du nom de la physicienne et chimiste française, d’origine polonaise, qui reçut deux fois le Prix Nobel pour ses recherches sur les radiations et le radium en 1903 et 1911.

N° 73 : Domaine de madame Elizabeth. Propriété de la communauté des moines Célestins, ayant été rachetée et construite par le prince et la princesse de Rohan-Guéméné, puis par Louis XVI, elle revint à sa soeur qui fut guillotinée en 1792. Manufacture d’horlogerie à la Révolution.  Le conseil général des Yvelines la racheta en 1983 ainsi que l’Orangerie en 1997.

En 2016, le parc dessiné à la manière anglaise avant la Révolution, permet d’apprécier une collection remarquable d’essences forestières indigènes et exotiques (chêne d’Amérique, hêtre pourpre, tilleul, platane…), un jardin de plantes aromatiques et médicinales, des démonstrations de permaculture et un parc d’animaux domestiques.

Accessible au public.

http://elisabeth.yvelines.fr/exposition/le-domaine-de-madame-elisabeth-aujourdhui/

N° 89 : Reliefs au-dessus de la porte de l’école Vauban, signés Joachim Costa (1888-1971) et réalisés en 1957 ; ils représentent Le Nôtre et Vauban.

N° 90 bis : Anciens  étangs où se déversait la « rivière » du parc à l’anglaise de madame Elisabeth. Remplacée ensuite par une roseraie dans les pépinières Truffaut, puis par la résidence la Roseraie.

N° 93 :  Robert de Montesquiou-Fezensac (1855-1921), une des personnalités de la société littéraire et mondaine de la fin du XIXème siècle en fut locataire à partir de 1894. Il y reçut notamment Marcel Proust et Sarah Bernhardt.

N° 107 : Maison Saint-Joseph.

N° 109 -109 bis : Congrégation des Sœurs Servantes du Sacré-Cœur de Jésus.

Voir la chapelle : http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Couvent-Soeurs-Servantes.htm

N° 111 : Parc Chauchard avec au centre le pittoresque et vaste pavillon de musique de Madame, comtesse de Provence, belle-soeur de Louis XVI et épouse de Louis XVIII, construit par J.-F. Chalgrin vers 1780. À ce pavillon est associée un petit jardin rectangulaire clos au bout duquel se trouve la statue d’Alfred Chauchard. Le parc de Madame a été coupé en deux à la Révolution, l’une qui deviendra plus tard le lycée Sainte-Geneviève (1913), l’autre pour plusieurs propriétaires successifs dont le dernier Alfred Chauchard, fondateur des grands magasins du Louvre à Paris qui lotit l’endroit pour ses ouvriers les plus méritants qui en devinrent propriétaires en 1902.

N° : Les deux pavillons de la grille d’Octroi, d’architecture néoclassique, mis en place par le marquis de la Londe en 1824 furent fermés en 1943. Le bâtiment de droite en allant vers Paris était réservé au logement des gardiens et celui de gauche à la perception des droits sur les marchandises introduites dans la ville. Inscrits à l’inventaire des monuments historiques en 1959, ils ne furent pas détruits.

N° : Place Louis XIV

RD/RG. Termine l’avenue de Paris en limite de la commune de Viroflay.

Paroisse (de la)

RD. Ancienne rue de l’est à l’ouest, de Paris, Saint-Côme et de la Princesse. De la Paroisse Notre-Dame de 1686 à 1793, puis  à partir de 1806.

Remblayée avec les terres sableuses du sommet de la butte de Montbauron sous Louis XIV.

Numéros impairs

N° 1 : Emplacement de l’abreuvoir supprimé avec l’assèchement de l’étang de Clagny à partir de 1770, puis terrain acquis par Soufflot architecte du Panthéon.

N° 7 bis : Maison de l’avocat Albert Joly en 1869.

N° 11 : Hôtel Pièche du début du XVIIIème siècle avec des ornements de façade de la fin du XIXème siècle. Jean-Joseph Pièche était musicien de la Chambre du roi. Voir les chiens assis et les guirlandes de fleurs sculptées entre les fenêtres. Il aurait vu passer Rameau et Boucher. Il a été restauré entre les deux guerres.

N° 3-5-7-7 bis-11- 21 : Façades de maisons établies au XVIIIème siècle

N° 15 : Maison à l’enseigne du Signe royal au XVIIIème siècle

N°32 : Garde-corps de balcon en fonte du XIXème siècle

N° 35 : Eglise Notre-Dame créée en 1686. Voir Notre-Dame (église).

http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Notre-Dame.htm

N° 37-39-41 : Anciennement maison de la mission de Notre-Dame (1686) ; ordre fondé par Saint-Vincent-de-Paul.

N° 43 : Maison de Dionis chirurgien de Louis XIV (non confirmé par J. Lagny)

N° 49 : Maison de Félix de Tassy, chirurgien de Louis XIV (en 1686 il l’opéra d’une fistule anale et reçut en récompense la terre des Moulineaux dans la plaine de Versailles) (non confirmé par J. Lagny)

N° 53 : Hôtel de Bretagne, maison de Guy Fagon, chirurgien de Louis XIV (d’ou le nom de Saint-Côme patron des chirurgiens, attribué autrefois à cette portion de rue)

N° 63 : Maison À la Grande Fontaine, du nom de Fontaine l’entrepreneur de travaux publics qui y résidait sous Louis XIV

N° 79 : Immeuble à l’enseigne du Soleil Levant. Maison de naissance du poète Jean-François Ducis (N° 75 selon Lagny)

 Numéros pairs

N° 2 et 4 : Maison des fontainiers construites sous Louis XVI. Au n° 4 habitait Joseph-Adrien Le Roi, chef de clinique  à l’hospice et historien des rues de Versailles (1860)

N° 6-6 bis 8-10 : Hôtel de Soisson : écurie de la Dauphine mère de Louis XVI, puis hôtel de Berry appartenant au comte de Provence, partagée ensuite

N ° 28 : Restaurant du Comte de Toulouse

N° 32 : En 1811, propriété de la femme d’ Etienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), zoologiste au Muséum d’histoire naturelle.

N° 14 ou 15 : Emplacement de la maison de charité de Madame de Maintenon, reconstruite en 1772

N° 108 : Ancienne propriété de Jean-Baptiste Faugeron, géographe du ministère de la Guerre qui fit construire les deux balcons en 1783 qui portent ses initiales et la devise « fidem fortuna coronat »

N° 110 : Garde-corps de balcon en fonte du XIXème siècle

N° 112 : En 1734 auberge Au roi Charlemagne (Il y avait 200 cabarets à Versailles).

Pasteur

RD. Montreuil. 1938. Ancienne rue Saint-Jules.

Pionnier de la microbiologie, Louis Pasteur (1822-1895) est l’inventeur de la « pasteurisation » et du vaccin contre la rage. Son laboratoire était situé à Marnes-la-Coquette, commune voisine de Versailles dans l’ancien domaine impérial de Villeneuve-l’Étang.

Entrée du jardin des Musiciens Italiens, réaménagé en 2013.

Paul-Weil (rond-point)

RD. Montreuil. Carrefour des rues Champ-Lagarde et Vauban.

Médecin né à Versailles et résistant, Paul Weil (1816-1980) fut déporté au camp de  concentration de Dachau d’où il s’évada. Il devint ensuite chef du centre de la transfusion sanguine à Versailles. Il habitait au 87 avenue de Saint-Cloud.

Peintre-Lebrun (du)

RD. 468 m. Ancienne rue des Bons-Enfants, parallèle à la rue des Réservoirs

Du nom du peintre Charles Lebrun (1619-1690), premier peintre du roi Louis XIV qui fut propriétaire de deux maisons aux n° 14 et 16. Charles Lebrun fut l’un des grands ordonnateurs des décors versaillais comme le fut l’architecte Ange-Jacques Gabriel sous Louis XV.

N°1 et 3 (ou 2) : Pavillon des Fontainiers construit en 1686 sur une partie de l’hôtel de Villeroy : Logement des architectes des eaux et fontaines

N° 6 : Ancienne auberge du Cormier où descendit Mozart en 1763

N° 10 : Ancien hôtel de Mansart construit en 1681

N° 14 et 15 : Maison de Charles Lebrun

Anciennes résidences démolies de l’archevêque de Reims, d’un écuyer de madame de Maintenon, des officiers de la comtesse de Provence, de la duchesse du Maine

N° 16 : Ancienne maison des nourrices en 1708

N° 17 : Petite église du Nazaréen qui appartient à une communauté protestante anglicane depuis 1860

N° 23 : Centre Edmond Bamberger. Une plaque commémorative a été déposée en 1957.

N° 24 : Ancien hôtel du duc de Maine en 1708

Père Saloné (square)

RG. Chantiers

Petit espace vert public planté d’érables à l’angle de l’avenue de Sceaux et de la rue de Limoges, réalisé dans les années 1970.

Perrault Claude (Claude-Perrault)

RD. Nord Clagny. Quartier d’hôtels particuliers de villégiature.

Du nom de Claude Perrault (1613-1688), architecte de Louis XIV (les plans de la grotte de Thétis, le parterre du nord) et de la façade est du Louvre.

N° ? Un splendide et imposant hôtel particulier du début XXe siècle avec un grand parc

Petit-Montreuil (route du)

RG. Porchefontaine.

Petite-Place (de Bourgogne)

RD. A disparu après 1860 au profit de la rue Madame, de la rue Sainte- Anne et de la rue de Marly, Un premier couvent des Récollets y fut créé en 1671, puis attribué à la Dauphine pour y faire une place.

Pétigny

RD. Notre-Dame. 1813. Prolonge la rue Neuve-Notre-Dame

Du nom d’un ancien maire de Versailles en 1794 : Thomas-Guillaume Pétigny.

N° 1 : Ancienne propriété de Charles Alexandre, menuisier des Bâtiments, morcelée en 1773. Elle était située au bord de l’étang de Clagny

N° 3 : ancien et célèbre hôtel Vatel, rue des Réservoirs

Petits-Bois

Jussieu. 1813. Ancienne rue de la Bonne-Aventure.

Du nom des bosquets situés à la lisière de la forêt de Fausses-Reposes.

N° 2 -4 : Groupe scolaire Albert-Thierry (1881-1915, instituteur tué lors de la première guerre mondiale), et inspection de l’Éducation nationale construits en 1945,  école maternelle et services sociaux municipaux

N° en face, groupe d’immeubles HLM des Petits-Bois construits entre 1959 et 1965.

Densification en cours en 2015.

Peupliers (allée des)

RG. Saint-Louis

Allée conduisant à la pièce d’eau des Suisses depuis la rue du maréchal Joffre. Après la tempête de 1999, elle a été replantée avec des chênes.

Philippe-de-Dangeau

RD. Notre-Dame. 1895.

Du nom d’un militaire, diplomate et mémorialiste, Philippe de Courcillon, Baron de Bressuire, marquis de Dangeau (1638-1720) connu pour son Journal où il décrit (assez platement) la vie à la cour de Versailles et dont s’inspira Saint-Simon.

N° 4 : Ancien hôtel du Grand Lys

Pierre-Berland

RD. Montreuil. Parc Chauchard. Accès par la rue Vauban.

Voir Rue du Louvre et 111 Avenue de Paris

Pierre-Bertin

RD. Notre-Dame. 1894. Du nom d’un horticulteur Pierre Bertin qui acheta en 1859 les terrains maraîchers entre l’avenue actuelle des Etats-Unis et le boulevard de la Reine. Ses héritiers les revendirent.

Courte rue issue du lotissement de la propriété de Louis Emile dans les années 1890. Trois villas Bachelin, à façade en meulière à décors émaillés, subsistent entre les immeubles des années 1970.

Pierre-Corneille

RG. Porchefontaine. 1928. Ancienne rue de la Forêt.

Du nom du dramaturge et poète (1606-1684) qui a écrit Le Cid, Médée, Horace, Cinna, Polyeucte, etc. Il bénéficia des gratifications royales de 1663 à 1667, puis à nouveau à partir de 1682.

N° 3 : groupe scolaire depuis 1926

Pierre-Curie

RG. Porchefontaine. 1929. Ancien chemin de la Ferme et rue de Porchefontaine.

Pierre Curie (1859-1906), physicien, obtint en 1903 avec Marie Curie et Henri Becquerel le prix Nobel de physique pour la découverte du radium et du polonium.

Pierre-de-Coubertin (allée)

RD. Montreuil. 1962. Anciennes impasses de Jouvencel (voir sa rue) et des Réservoirs

Sur la butte de Montbauron qui a été arasée entre 1683 et 1685 à la hauteur des Grandes Écuries, l’allée donne accès aux équipements sportifs inaugurés en 1943.

Originaire de Saint-Rémy de Chevreuse, Pierre de Fredi, baron de Coubertin (1863-1937) a fondé le Comité international olympique  qui organisa les premiers Jeux Olympiques d’Athènes en 1896.

N° 3 : Bel hôtel particulier surmonté d’antennes de radio, siège de l’association des radios amateurs de Versailles. Dans la cour, un petit square public (Jardin de l’Heure Joyeuse) avec jeux pour enfants

Au fond de l’impasse l’arrière des bâtiments du lycée La-Bruyère et l’accès au passage de l’Abbé-Picard qui rejoint par un long escalier très raide l’avenue de Paris.

 

Pierre-de-Nolhac

RG. Vieux Versailles

Historien et poète, Pierre de Nolhac (1859-1936) fut conservateur du château de Versailles de 1892 à 1920.

La rue longe le château au sud entre le Grand Commun (voir rue de l’Indépendance-Américaine) et le pavillon Dufour.

Pierre-Lescot

RD.  Clagny. 1926. Ancienne rue du gazomètre.

Pierre-Mignard

RG. Porchefontaine. 1929. Ancienne petite rue de la Fontaine.

Pierre Mignard (1612-1695), peintre portraitiste, succéda à Charles Le Brun, premier peintre du roi Louis XIV.

Ploix

RG. Porchefontaine. 1907.

Avocat, Edme-Pierre Ploix (1799-1880) fut maire de Versailles de 1863 à 1870. Il expropria les baraques construites autour des carrés Saint-Louis.

Pont-Colbert (du)

RG. Porchefontaine. Début XXème siècle. Ancienne rue de Choisy au XIXème siècle. Du nom de l’ancien hameau.

La rue prolonge la rue des Chantiers vers la commune voisine de Buc.

Les immeubles construits dans les années 1950 ont été créés sur les terres du monastère des Cisterciens inauguré en 1892, achetées par la Ville en 1953 et vendues à la société HLM « La maison des anciens combattants » qui les céda à trois sociétés immobilières (Docis, Regis, Micis).

Pont-Colbert (square)

Porchefontaine.

Près de la rue du même nom.

Porchefontaine (quartier de)

Ce quartier a été créé à partir de l’ancien domaine de terres agricoles, de forêts et d’étangs des moines Célestins de Paris. Il comprenait également le quartier voisin de Montreuil. Une partie de son nom est liée à l’abondance de l’eau des sources qui s’y écoulaient. Sous le règne de Louis XV, les terres devinrent domaine des chasses royales puis furent vendues après la Révolution et exploitées par une ferme aujourd’hui disparue (en témoignait la rue de la Ferme, actuellement rue Coste).

Avec l’arrivée du chemin de fer en 1840, plus de 70 hectares appartenant au pépiniériste Charles Jules Pesty-Rémond seront lotis avec des pavillons modestes et une voierie souvent défaillante. Celle-ci fut ensuite améliorée par la municipalité grâce aux pressions des associations créées dans la première moitié du XXème siècle. L’église Saint-Michel est créée en 1926 et une cité d’urgence « Les Grands Chênes » en 1955 qui deviendra la résidence du Bois des Célestins en 1986. S’ ajouteront ainsi aux constructions pavillonnaires d’autres grands ensembles d’habitation à la place notamment de l’ancienne abbaye des Cisterciens.

Les impasses y sont nombreuses en raison des voies ferrées qui ont coupé des voies préexistantes.

Porchefontaine (de)

RG. Porchefontaine. 1813. Ancien chemin menant à la ferme homonyme depuis l’avenue de Paris à hauteur des bâtiments d’octroi.

Écrit également Porché-fontaine au début du XIXème siècle, le nom est peut être lié à celui d’un ancien propriétaire de la ferme (Porché)  associé aux nombreuses fontaines du quartier.

La rue passe sous le pont du chemin de fer de Versailles à Paris-Montparnasse. Une halte ferroviaire est accessible près du pont. À proximité la résidence La Roseraie a été créée à la place de la roseraie des établissements horticoles Truffaut.

Porchefontaine (stade de)

RG. Porchefontaine. Création en février 2015 de 4 nouveaux vestiaires parfaitement intégrés au site.

Porcher (impasse)

RG. Porchefontaine. 1910. Elle donnait accès à l’usine d’engrais des établissements Truffaut.

Du nom d’Antoine Porcher (1320-1385), sergent d’armes du roi Charles VII (?).

Potager (allée du)

RG. Saint-Louis.

L’allée sous un vieux mail de platanes, plantés au début du siècle dernier, longe d’un côté le potager du roi et le parc de la comtesse de Balbi, de l’autre la pièce d’eau des Suisses.

Pourvoierie (de la)

RD. Notre-Dame. Place du Marché. 1775.

Du nom du lieu où étaient entreposées les provisions destinées à la table du roi.

 N° 13 : Ancien hôtel de Picardie jusqu’au début du XIXème siècle

N° 21: Auberge Au Cheval Blanc en 1860

Angle de la rue André-Chénier : Hôtel actuel du Cheval Rouge

Porte-de-Buc (de la)

RG. Cimetière des Gonards : 11 ha et 12 000 tombes, ouvert en 1879. Géré depuis 2005 sans pesticides (« zéro phyto »). Quatre ruches ont été installées en 2015 (convention avec un apiculteur des Yvelines). Chaque ruche produit  20 kilos de miel par an grâce notamment aux floraisons des tilleuls et des châtaigniers.

.N° 12 : Claire Demeure (ESPIC)

N° 19 : Jardin d’accueil du cimetière des Gonards (ouvert en 2014)

Aménagement prévu d’une voie cyclable et piétonnière.

Portes (passage des deux)

RD. Notre-Dame.

Ancien passage d’environ 100 mètres reliant la rue Carnot et la place du Marché. Il était fermé autrefois par deux portes.

N° 17 : en 1789 le frère du poète Ducis tenait un magasin de faïence et de porcelaine de Sèvres.

Du côté du marché, une placette correspond à une des sorties de l’ancien hôtel du comte de Toulouse qui débouchait dans la rue de la paroisse au n° 66.

Nombreuses vieilles boutiques aux devantures du début du siècle dernier.

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Versailles_Passage_2_portes1.jpg

Pré-aux-Bois

RD. Montreuil. 1813.

Rue limitrophe de la commune de Viroflay, empruntée autrefois par les équipages royaux pour aller chasser dans la forêt de Fausses-Reposes.

Provence (de)

RD. Notre Dame. Vers 1775. Ancienne route de Glatigny et rue du Jardin-des-Plantes (1840). Du nom du comte de Provence (1755-1824), frère de Louis XVI, futur Louis XVIII.

Le comte de Provence (1755-1824) devint roi de France à la chute de Napoléon Ier.

N° 3 : Un immeuble Art Nouveau (façade avec décorations florales)

N° 5 : Ancienne propriété des religieuses du couvent de la Reine et  Jardin des Plantes en 1839

N° 20 : Résidence les Néréides qui a remplacé la propriété de l’hôtel de madame de Jessé (veuve d’un riche manufacturier) où logea Otto von Bismarck lors de la capitulation de Paris en 1871.

Providence (de la)

RG. Porchefontaine. 1989.

Du nom de la maison de retraite (asile pour les vieillards), fondée en 1845, à laquelle elle conduit. Dissoute en 1988, l’association La Maison de la Providence a transmis ses biens au Centre communal d’action sociale de la ville de Versailles.

Pilâtre-de-Rozier (Jean-François), passage

RD. Clagny. 1921. Parallèle aux voies ferrées de la gare Rive droite.

Du nom du premier aérostier français (1754-1785) avec François Laurent d’Arlandes. Le 23 juin 1784, la montgolfière baptisée Marie-Antoinette s’éleva à Versailles avec Pilâtre de Rozier et Joseph Louis Proust à son bord.

Commissariat du quartier et Croix-Rouge française.

Porte-Verte (boulevard de la, rond-point de la)

RD. Glatigny. 1899.

Du nom de la porte donnant sur la forêt domaniale de Fausses-Reposes que la rue traverse jusqu’au rond-point

Progrès (du)

RD. Glatigny. 1899.

Dénomination donnée lors du lotissement du château et du parc de Glatigny.

– R –

Racine

RG. Porchefontaine. 1927. Ancienne rue de l’Électricité en raison de l’usine électrique proche.

Dramaturge, Jean Racine (1639-1699), fut secrétaire, historiographe et membre ordinaire de la chambre du roi Louis XIV. Il écrivit notamment Phédre, Andromaque, Britannicus, Esther et Athalie ; cette dernière pièce fut commandée par madame de Maintenon.

Rameau

RD. Notre-Dame. 1892.

Du nom de Charles Chevrey-Rameau (1809-1887), avocat, maire de Versailles et député qui s’était distingué pendant l’occupation allemande de 1870.

N° 3 : Cinéma Le Cyrano (8 salles)

Rameau-Jean-Philippe (collège)

RD. Montreuil

Voir N° 1 rue des Condamines

Raymond-Poincaré (place)

RG. Chantiers.

Avocat et journaliste, ministre de l’Instruction publique et cinq fois président du conseil, Raymond Poincaré (1860-1934) fut président de la République du 18 février 1913 au 18 février 1920. Il appela Georges Clémenceau à la présidence du conseil des ministres de la fin de 1917 au début de 1920.

N° 2 : Collège Raymond Poincaré.

Récollets (des)

RD. Vieux Versailles. 1685.

Rue où étaient concentrées les boutiques des barbiers perruquiers à l’époque de Louis XV.

N° 9 : Le couvent des Récollets

Ce bâtiment fut construit en 1684 par J. Hardouin-Mansart et abrita des religieux de l’ordre catholique des Franciscains. Ces “Récollets” servaient comme aumôniers militaires et brancardiers auprès des régiments du roi. L’édifice fut utilisé après la Révolution comme maison de détention, puis comme infirmerie pour invalides et enfin comme casernement pour un détachement du Génie du début de l’Empire. Il n’en reste aujourd’hui que le cloître bien conservé, les jardins intérieurs reconstitués en 1961 et la porte d’entrée. Aujourd’hui, sa bibliothèque accueille le bureau d’études du Génie.

 A voir: Le cloître et le portail mutilé de la chapelle détruite à la Révolution.

Derrière l’ancien couvent un jardin des Récollets existait. En 2001, il a été ouvert au public, Etienne Pinte étant maire. Et en 2013, il est devenu le Jardin des Senteurs aménagé par l’architecte paysagiste Nicolas Gilsoul.

Ouverture : 14.00-18.00 le samedi, 10.00-18.00 le dimanche (fermé le midi).

Le jardin est accessibles depuis la rue des Récollets, la rue Bailly et la rue de la Chancellerie à côté du palais des Congrès.

http://fr.topic-topos.com/cloitre-des-recollets-versailles

N° 16 : Actuelle école communale, 3 rue du Vieux-Versailles

N° 17 : Ancien hôtel de Jouy devenu hôtel de voyageurs au début du XVIIIème siécle, puis détruit en 1802. Maison de 1813 réhabilitée par la ville dans les années 1980.

N° 23-25 : Ancien terrain de l’hôtel de Jouy.

Refuge (petite rue du)

RD. Montreuil. 1875.

Ancien débouché de la rue du Refuge sur la rue de Montreuil avant sa rectification.

Refuge  (du)

RD. Montreuil. 1875. Ancien chemin aux bœufs (de la Normandie à Paris)

Du nom du couvent du Refuge ouvert dans cette rue de 1806 à 1977 pour les jeunes filles en difficulté.

Reine (de la) boulevard, impasse

RD. Notre Dame. 1852. 1,8 km de long. Boulevards de la Reine (1775), de l’Égalité (1792), de l’Impératrice (1804), de la Reine (1815), de la Liberté (1848).

En hommage à la Reine Marie-Antoinette. Une plaque Boulevard de l’Impératrice a été conservée dans une entrée de garage près du carrefour avec la rue de Provence.

Depuis 1907, l’impasse de la Reine est une courte voie privée en L avec villas, parallèle à la voie ferrée après le CROUS (à l’est).

Avenue prévue en 1773, pavée de 1776 à 1778 et établie le long des jardins de la rue Neuve-Notre Dame, après l’assèchement de l’étang de Clagny situé au nord. Elle a été tracée depuis le bassin de Neptune parallèlement  à la rue Neuve Notre-Dame. Elle se terminait du côté de l’avenue des États-Unis par une grille accompagnée de deux pavillons logeant des gardes et détruits quelques années avant 1860. Elle fut prolongée jusqu’au Grand-Trianon en 1808.

Un double mail de tilleuls encadre l’avenue.

 N° 1 :  Hôtel du Trianon Palace

Ancien couvent et église des Frères mineurs Capucins construits en 1854 par M. Blondel architecte du département.

« Construit en 1910 par l’homme d’affaires Gabriel Weill-Martignan, qui profite de la loi de séparation des Églises et de l’état pour s’emparer de ce terrain où était situé le couvent des Capucins, le Trianon Palace attire dès son ouverture le Tout-Paris. Ce que l’on oublie parfois, c’est que, dès décembre 1917,”Clemenceau, Wilson, Lloyd George et Orlando s’y installent pour rédiger les termes du futur traité de Versailles”, explique Pierre Tativian, directeur financier de l’hôtel. A quelques jours de la signature, en 1919, ils y convoquent le ministre des Affaires étrangères allemand, qui loge à l’hôtel des Réservoirs. Effondré à la lecture du “diktat”, celui-ci démissionne. Et le traité ne sera ratifié qu’un mois plus tard, après la nomination de son successeur, Hermann Müller ». Audrey Émery Le Point du 6 01 2015 .

N° 9 : Maison de naissance du maréchal Bazaine en 1811. Après la défaite devant l’armée prussienne à Sedan en octobre 1870, il est condamné à vingt ans de prison et après son évasion meurt en Espagne en 1888.

N° 27 : Anciennes écuries et remises du garde-meuble du Roi

N° 34 : École Notre-Dame des frères des écoles chrétiennes depuis 1879

N° 50 : Hôtel de la banque de France, construit après la vente du terrain à Jules Antoine Rousseau, sculpteur des Bâtiments en 1755. Il fut vendu à la Banque de France en 1870.

N° 52-54 : Musée Lambinet,

Hôtel construit vers 1750 pour Joseph Barnabé Porchon, entrepreneur des Bâtiments. Il fut la propriété des héritiers de la veuve Porchon, ses frères Leboeuf (François, aumônier de la Grande Ecurie, et Pierre Antoine ancien officier de fruiterie du roi). L’abbé Claude Bernard, vicaire de Notre-Dame l’acquit en 1846 et le revendit en 1852 à François Félicien Victor Lambinet avocat puis juge d’instruction à Versailles.

Le bâtiment fut  donné à la ville en 1929 par ses héritiers, puis devint en 1932 musée Jean-Antoine Houdon (sculpteur versaillais) et musée Lambinet en 1935.

Le fronton sculpté du bâtiment au fond du jardin, représentant une allégorie de l’architecture, orne sa façade. Le musée, qui compte 35 petites salles, cherche à la fois à conserver le souvenir de cette riche demeure et à retracer l’histoire de la ville de Versailles. On y trouve ainsi des meubles estampillés, des céramiques, des objets d’art, ainsi que des plans anciens, des sculptures, des peintures et des armes de la manufacture impériale de Boutet.

Au deuxième étage, est retracée la mémoire de  Versailles et de sa région (manufacture de toiles de Jouy-en-Josas, et d’armes créé en 1793 à Versailles). La section révolutionnaire évoque en particulier Marat et Charlotte Corday. Nombreuses œuvres d’artistes versaillais comme des sculptures d’Houdon ou encore des esquisses de Collin de Vermont, des œuvres de Corot et du paysagiste Henri Le Sidaner.

 http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Musee-Lambinet.htm

Ouvert de 14 h à 18h tous les jours sauf le vendredi

N° 55 : Ancienne École des Frères de la Doctrine chrétienne reprise ensuite par la ville

N° 55 bis : Logement de l’abbé Grégoire député de Lorraine ayant signé l’émancipation des Juifs et l’abolition de l’ esclavage, et signataire du serment du Jeu-de-Paume.

N° 58 : Ecole Marcel-Lafitan, acheté en 1873, du nom d’un des instituteurs résistant et mort en déportation

N° 70-72 : Maison construite par l’architecte Léon Bachelin

N° 76 bis : Hôtel de la Caisse d’Épargne de Versailles créé en 1908. Restauré en 2014.

N° 78 :  Ancien hôpital Richaud  réaménagé en immeubles résidentiels (fin des travaux en 2015)

Issu de la maison de la Charité initiée par Louis XIII avec les soeurs de la Charité, construit par Louis XIV en 1704 en rachetant la maison (avec jardin) de François de l’Espée père de l’abbé de l’Épée.  Devint Hopital-Royal sous Louis XV. On y mourait beaucoup à cette époque.

Les bâtiments actuels de l’hôpital Richaud furent ordonnés en 1779, entrepris sous la conduite de Charles-François d’Arnaudin (aile est et chapelle), inspecteur des bâtiments du roi, arrêtés en 1790, achevés en 1830, repris en 1853 et terminés en 1860 (500 lits).

Classé Monument historique en 1980, il fut acheté par la ville et converti pour l’essentiel en logements (220), bureaux, commerces,  résidence étudiante (90 studios), crèche et jardins de 2012 à 2015.

Entrée sud de la Résidence Richaud

Façade Nord de l’ancien hôpital Richaud

Cour nord de la résidence Richaud

N° 78 (bis) : Résidence Richaud  créée en 2013

N° 80 : Hôpital Richaud, Pôle gérontologique du centre hospitalier de Versailles (ancienne maison Despagne). Il regroupe les services de Soins de Suite et Réadaptation (SSR), un Hôpital de jour SSR, une Consultation Mémoire labellisée, des Consultations Gériatriques spécialisées, un Etablissement d’Hébergement pour Personnes âgées Dépendantes (EHPAD) de 135 places dont 45 places en unité Alzheimer et une équipe mobile gériatrique.

N° 84 : Deux petits hôtels existaient en 1860

N° 87 à 89 Bis : Très bel  et imposant hôtel de style néoclassique, construit en 1903. Il a été divisé en trois propriétés.

Voir l’hôtel : http://www.topia.fr/images/pages/bld_reine_hotel.jpg

N° 92 et 94 : Entrée secondaire du lycée Hoche depuis 1861. Maison construite au début du XIXème siècle.

N°96 : Maison du début du XIXème siècle abandonnée (Léon Bénouville, architecte du gouvernement en était propriétaire en 1894)

N° 98-102 : Immeuble des années 1970. Les terrains précédents ont été la propriété d’au moins 10 personnes depuis 1798.

N° 106 : Ancien terrain maraîcher. Pavillon des années 1860 en angle de la rue de Provence avec parc, loti dans les années 1970.

N° 113 ( ?) : Maison construite en 1783. Terrain donné par Louis XV à un serviteur du château de Marly.

N° 115 : Maison à façade de la fin du XIXème siècle (?), avec porche charretière à agrafe sculptée portant le cartouche du n°, à côté d’une peinture sur un relais téléphonique de la contre-allée : le Renard et les Raisins

N° 127 : Ancien couvent des dames polonaises de la Visitation expulsées de Vilnius

N° 135 : Au croisement avec la rue du parc de Clagny : Deux relais téléphoniques masqués par des peintures représentant des fables de la Fontaine, par l’école d’art mural de Versailles   : Le Soleil et les Grenouilles, et Le Lion s’en allant en guerre. De l’autre côté de la rue Le cerf se mirant dans l’eau

N° 137 : Elégant immeuble à quatre étages du début du siècle dernier

N° 143 : Direction de la Cohésion sociale du département des Yvelines

N° 145 bis  : CROUS de Versailles

N° 147 bis : Entrée de l’impasse de la Reine

N° 147 ter : une villa “Bachelin” construite en 1927 (le style de l’architecte évolue : absence des décors émaillés des façades). À côté un splendide séquoia à l’arrière d’un bâtiment.

Reine (route de la)

RG. Porchefontaine.

Près du square du Pont-Colbert

Remilly (Ovide de)

RD. Clagny. Depuis 1865. Ancienne rue de Marignan

Du nom d’un avocat versaillais (1800-1875) directeur des affaires municipales de 1852 à 1861 puis maire (1832-1848 puis 1852-1861) de Versailles. Il fut à l’origine : de la construction des halles de Versailles dans le quartier Notre-Dame, du pavage des rues, de l’aménagement des trottoirs, de la pose d’égouts et de fontaines, de la fin de la mendicité, de l’ouverture de la maison de Providence, de l’achèvement de l’hôpital qui plus tard s’appellera l’hôpital Richaud, de l’acquisition des bâtiments de la bibliothèque, du ministère des Affaires Etrangères et de la mairie (ancien hôtel du Grand-Maître), de la création d’une promenade à Satory, et de l’extension du quartier de Clagny.

La rue lui fut dédiée de son vivant.

N° 10 : Belle villa de 1903 des  frères Gonthier entrepreneurs et de l’architecte Morel, trois niveaux, parement en briques

N° 18 à 24 : Six belles villas en meulière à proximité de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc

N° 35 : Collège Saint-Joseph-des-Lys (établissement Jeanne-d’Arc)

N° 46 à 50 : Architecture  récente et remarquable d’un immeuble du Conseil général.

Rémont

RG. Porchefontaine. 1882. Ancienne rue aux vaches en 1813 conduisant, le long des terrains de sports et de la forêt, du Pont Colbert à Viroflay.

Horticulteur et pépiniériste, Charles Jules Pesty-Rémont (1811-1872) possédait une grande partie des terrains du quartier de Porchefontaine. Une partie fut louée au champ de courses. Après sa mort, ses terres furent vendues en 1878 à  Hippolyte Deroisin (qui devient maire de Versailles l’année suivante) et à l’industriel sucrier Sommier.

René-Aubert (voir Aubert René)

République (boulevard de la)

RD. Montreuil. 1882. Anciens boulevard de Montreuil et Saint-Symphorien.

Ce nom rappelle que la ville de  Versailles a été le lieu de la proclamation de la 1ère République (le 21 septembre 1792), le siège de l’Assemblée nationale de 1870 à 1879,  et aujourd’hui le lieu de réunion du Parlement pour voter les modifications de la Constitution.

Le quartier est fait essentiellement de villas du début du siècle dernier dont beaucoup ont été réalisées par l’agence de l’architecte Léon Bachelin.n° 4 : Impasse privée de la Villa-de-la-Reine.

Un projet de réhabilitation a été élaboré en 2016 à la demande du conseil de quartier pour installer une piste cyclable et abattre des arbres malades. En 2017, après une consultation publique, le désaccord des riverains se poursuit …

N° 21 : Façade en meulière de la villa Sainte-Cécile, immeuble de cinq étages avec frises et linteaux émaillés de couleur turquoise. Square Blaise-Pascal, au croisement de la rue de Montreuil traversant la résidence Champ-Lagarde jusqu’à l’avenue Vauban.

Voir : boulevard Ferdinand de Lesseps : la statue de Ferdinand de Lesseps (1805-1894) est érigée sur une petite place en face la rue homonyme C’est une réduction de la statue monumentale installée à l’entrée du canal de Suez à Port Saïd en Egypte. Elle porte la devise Aperrire terram gentibus : ‘Ouvrir la terre aux peuples”.

Voir également 14, rue des Réservoirs (ci-dessous) où il est né : une plaque est apposée sur la façade au troisième étage.

Réservoirs (des)

RD. Notre-Dame.

Ouverte en 1672, ancienne rue de l’Abreuvoir située à l’entrée de la rue de la Paroisse. Du nom des réservoirs du château construits en 1685 et aujourd’hui disparus en raison de la construction de l’aile nord du château. Ils étaient situés au-dessus de l’hôtel de madame de Pompadour.

N° 2-4 : Hôtel du Gouvernement (du gouverneur de Versailles), ancien hôtel de Louvois construit en 1672, rénové par Heurtier en 1778. Attribué au ministère de la Guerre en 1834. En 2015, réhabilitation de bureaux publics en logements privés.

N°6 : Hôtel d’Ecquevilly (du nom des capitaines des chasses de Saint-Germain)

N°7- : Hôtel des Réservoirs surélevé au début du XXème siècle. Il a remplacé l’ hôtel particulier de Madame de Pompadour et celui du Garde-Meuble du Roy. La pompe élévatrice de l’eau des réservoirs y était localisée avant 1750.

Il fut l’hôtel du Gouvernement de 1765 à 1789 avant de connaître plusieurs propriétaires et d’être racheté par l’État en 1934 et affecté au château.

N° 8 : Ancien hôtel de Sérent reconstruit par C.-F. Darnaudin

N° 9-11 : Hôtel du Garde-Meuble de la Couronne  construit en 1784 par Charles-François Darnaudin architecte des Bâtiments du roi. Il abrita la préfecture de Seine-et-Oise de 1800 à 1867. Réhabilitation en 2015 en appartements de standing avec parking souterrain.

N° 13 : Théâtre Montansier, actuel théâtre municipal de Versailles, construit en 1776 par Mademoiselle de Montansier (1730-1820), fondatrice et directrice de nombreux théâtres parisiens (dont ceux du Palais-Royal et des Variétés), et l’architecte Heurtier.

Ce théâtre de cour et de ville a été créé par Marguerite Brunet, dite “de Montansier” qui en fut « la Directrice de spectacles à la suite de la cour ». Il fut inauguré en présence de Louis XVI et Marie-Antoinette en 1777. Il se distingue par sa salle entièrement ronde et son décor bleu et or.

De 1961 à  2000, il fut dirigé par Marcelle Tassencourt, puis par Francis Perrin.

N° 16 : Hôtel de la famille de la Trémoïlle (duc de Thouars) mis en vente après la Révolution dans un état très dégradé

N° 19 : (au croisement avec la rue de la Paroisse), immeuble où naquit Ferdinand de Lesseps en 1852

N° 21 : Maison où vécut Blaise de Jouvencel (1762-1840), ancien maire de Versailles

N° 22 : Hôtel de Condé où vécut et mourut Jean de La Bruyère (1645-1696) et naquit le général Gaspard Gourgaud (1783-1852), mémorialiste de Napoléon. Eglise adventiste du septième jour

N° 27 : (au croisement avec le boulevard de la Reine), immeuble où vécut le peintre Henri-Eugène Le Sidaner (1862-1939).

N° 36 : Ancien hôtel Vatel, un des meilleurs restaurants de Versailles en 1900, disparu dans les années 1980.

Richard-Mique

RD. Clagny. 1927. Ancienne rue Saint-Georges

Du nom du Premier architecte de Louis XVI (1728-1794). Architecte de Marie Leczinska (le couvent de la Reine, actuel lycée Hoche) et de Marie-Antoinette (le Petit Trianon et le parc à l’anglaise) et collaborateur d’Hubert Robert. Il meurt guillotiné à Paris.

La résidence Richard Mique (HLM) et les écoles primaires Pershing et R. Mique ont été construites pendant la municipalité d’André Mignot par l’architecte Henri Colboc. 545 logements dans treize bâtiments ont été livrés de 1961 à fin 1962. Les noms de rue sont ceux des artistes ayant travaillé pour la ville de Versailles sous l’ancien régime.

Un cèdre remarquable à proximité du centre commercial, issu sans doute des propriétés Girard et Colboc.

N° 1 : Remarquable gymnase Richard-Mique construit en 2013 (cabinet d’architectes Fassio Viaud)

 

Richaud (rue)

RD. Notre-Dame. 1848. Ancienne rue de Bourbon.

Du nom d’un maire de Versailles de 1791 à 1927 (Hyacinthe Richaud, originaire de Barcelonnette). Il s’opposa au massacre d’un convoi de prisonniers au carrefour de la rue de l’Orangerie et de la rue de Satory le 10 septembre 1792.

N° 3 : Maison de l’oeuvre de la Goutte de lait créée en 1899 par le docteur Doussin, sur les terrains de l’hospice, portique art déco et frise émaillée. Elle avait pour but de lutter contre la mortalité des enfants du premier âge.

N° 8 : Ancien salon de danse en 1836.

N° 14 : Immeuble Art Nouveau : Un homard au dessus de l’entrée de l’édifice.

entrée de l’ancien hôpital Richaud

Richaud (Hôpital)

RD. Notre-Dame.

Issu de la maison de la Charité initiée par Louis XIII avec les soeurs de la Charité, et construit par Louis XIV en 1704 en rachetant la maison (avec jardin) de François de l’Espée père de l’abbé de l’Épée, il devint Hôpital-Royal sous Louis XV.

Les bâtiments de l’hôpital Richaud furent ordonnés en 1779, entrepris sous la conduite d’Arnaudin (aile est et chapelle), inspecteur des bâtiments du roi, repris en 1853 et terminés en 1860 (500 lits).

http://www.les-amis-de-richaud.fr/content/view/79/4/

Classé Monument historique en 1980, abandonné en 2005, incendié en 2009, il a été converti en logements, bureaux, commerces, résidence d’étudiants, crèche et jardins de 2012 à son inauguration en avril 2015. Les travaux ont été confiés à l’architecte Jean-Michel  Wilmotte avec le promotteur Ogic, l ‘architecte des monuments historiques Frédéric Didier et les paysagistes François Neveu et Bernard Rouyer.

Le nouveau quartier comporte le Carré Richaud (des appartements haut de gamme, une crèche, un espace culturel dans l’ancienne chapelle et des bureaux pour des professions libérales et des associations autour d’une cour centrale jardinée), un îlot résidentiel (en partie étudiant) à l’ouest (les jardins Richaud), à l’est un programme mixte (logements et bureaux) et des jardins inspirés de ceux du château et du potager du roi. 91 logements sociaux (étudiants) et 227 logements libres d’accès.

A l’est, l’allée Jean-Paul II, bordé de tilleuls taillés en rideaux, relie le boulevard de la Reine à la rue Richaud, à l’ouest l’allée Claude-Erignac (préfet de Corse assassiné en 1998) relie la rue du Maréchal-Foch à la rue Richaud.

En mars 2015 La Chapelle a été ouverte au public. Elle est devenue le lieu de nombreuses manifestations : des expositions (Taniguchi, Wilmotte, Doisneau, Dadoune) et des conférences

Voir Boulevard de la Reine où se situe l’entrée principale.

Rive droite (gare)

RD. Construite par l’architecte Alfred Armand, et mise en service en 1839, la gare de Versailles-Rive droit est ainsi nommée, parce qu’elle donne accès à une gare située sur la rive droite de la Seine. Elle a été construite à l’emplacement de l’extrémité de l’étang de Clagny et des jardins du château de Clagny, détruits avant la Révolution.

Voir dans la salle des pas perdus, les deux peintures murales montrant des cartes de la ville de Versailles au début du XVIIIème siècle et du XXème siècle.

Le trafic est d’environ de 8500 voyageurs qui prennent le train chaque jour. La gare  est un des terminus de la ligne L du RER francilien.

Robert-de-Cotte

RD. Château. Du nom de l’architecte et Grand Voyer de Louis XIV et Louis XV (1656-1735), principal collaborateur de Jules Hardouin-Mansart auquel il succéda. Il termina la chapelle du château. Il construisit, entre autres, les écuries du château des duc de la Trémoïlle à Thouars (79).

N° 1 bis : Service des eaux du Château (avec un ancien réservoir camouflé par une fausse façade). Logement des maîtres fontainiers puis du directeur du Service des eaux

N° 3 : Hôtel de Grammont

Roche (passage)

RD.  Clagny. 1921. Du nom de jeune fille de Marie-Cécile Georges-Ville à laquelle appartenaient ces terrains.

Relie la place de l’église Jeanne-d’Arc à la rue Pilâtre-de-Rosier le long des voies ferrées.

 

Rockefeller (avenue)

RD/RG. Du nom de la famille américaine bienfaitrice du château. John Rockefeller fit don d’un million de dollars qui permirent à partir de 1925 de réparer et de restaurer les bâtiments du château de Versailles.

Les écuries sont deux édifices jumeaux qui ferment la Place d’Armes devant le château de Versailles. À l’origine, elles abritaient les chevaux du roi et les attelages, mais aussi les  nombreux écuyers, palefreniers, musiciens et pages. Construites par Jules Hardouin-Mansart, les écuries pouvaient abriter environ 2000 chevaux.

La Petite Écurie était affectée aux attelages royaux, puis à une caserne d’un régiment du Génie. Elle abrite actuellement depuis 1971 une école d’architecture et les ateliers de restauration des musées nationaux, ainsi qu’ un centre d’art contemporain à la Maréchalerie.

La Grande Écurie était destinée aux chevaux de selle, réservés à l’usage des rois et des princes. On y a installé en 2003 l’Académie du Spectacle Equestre de Bartabas et le musée des Carrosses.

“Ouvert les samedis à 18h et dimanches à 11h et 15 h. A voir: L’architecture et le décor sculpté des deux bâtiments. Le musée des Carrosses avec ses traîneaux royaux, ses chaises à porteurs et ses berlines de cérémonies”.

Roi (du) boulevard

RD. Ermitage. Ancien boulevard de la Liberté et de l’Empereur, et de la Paix entre 1789 et 1848

De la rue des Réservoirs à la place de la Loi. 422 mètres. Double mail de tilleuls.

N° 1 : Sur le trottoir deux peintures de l’école murale de Versailles : Le Renard et le Buste, les rats des villes et le rat des champs. En face une façade versaillaise type du quartier Notre-Dame avec fenêtres à persiennes et porte charretière donnant accès à une cour intérieure pavée.

N° 7 : Ici résidait le serrurier attitré de Louis XVI François Gamain (qui l’a trahi en l’accusant d’empoisonnement et s’est fait ainsi attribué une rente en 1792 par la Convention).

N° 30-31 : Anciens pavillons de l’octroi (supprimé en 1943)

Royale

RG. Saint-Louis. 1685 (quand fut loti le parc aux Cerfs). Ancienne rue Impériale de 1804 à 1815, et Nationale de 1848 à 1852.

N° 2 : Ancien hôtel du Cheval blanc propriété de Jean Baptiste Rabié (1831), marchand de vin et traiteur. L’enseigne a été rétablie sur le porche.

N° 3 : Ancienne salle de spectacle de six cents personnes entre 1756 et 1780.  Elle a été construite en 1756 par Charles Fleury et Laurent Génisson-le-Comte et par l’architecte du roi Louis Le Dreux de la Châtre.  Elle fut louée par Marguerite Brunet, dite La Montansier, avant la construction du théâtre éponyme en 1777 dans la rue des Réservoirs (Les Carnets de Versailles n° 12, 2017, p. 54).

N° 5 : En face de la rue du Général Leclerc, le porche monumental d’entrée de la caserne des gardes du corps du roi devenu ensuite le cercle militaire de Croÿ.

À l’emplacement des écuries construites par l’architecte François Blondel, après la Révolution, la caserne abrita les lanciers de Napoléon 1er, puis les gardes revinrent sous la Restauration en donnant au lieu le nom de Caserne de Croÿ du nom de leur compagnie, puis elle accueillit le régiment du 27ème Dragon de 1893 à 1919 et l’école des chars de combat de 1919 à 1940. Il ne reste que la petite avant-cour circulaire, l’entourage de l’ancienne cour de l’abreuvoir et le «  pavillon » carré, logement des gardes.

Depuis mars 2015, la maison de quartier Saint-Louis bénéficie d’une nouvelle résidence entièrement rénovée au sein de la caserne Croÿ “dans un style classique type orangerie” (VM, septembre 2017).

N° 6 : pavillon Naudin (géographe du roi)

N° 8 : une pharmacie depuis 1820

N° 15 : une pâtisserie depuis deux siècles

N° 18 à 58 : Partie des Carrés Saint-Louis

Voir : Saint-Louis (Carrés)

N° 37 à 69 : Partie des Carrés Saint-Louis

Voir : Saint-Louis (Carrés)

N° 93 : Hôtel de style  Directoire habité par les frères Tharaud, écrivains orientalistes, de 1926 à 1951

N° 95 : Ancienne propriété de la Duchesse de Duras jusqu’en 1862. Actuelle propriété de l’évêché sous le nom de villa Saint-Paul

La place des Ursulines (à l’emplacement d’un couvent prévu en 1696) fut lotie avec des terrains donnés à des employés de la reine et du roi (les soeurs Perrin, femmes Bechepoix, un huissier de la chambre du roi)

N° 97 : Lycée professionnel de Notre-Dame du Grandchamp (avec une chapelle). En 1804 fut créé dans ce lieu (une réserve de chasse du duc de Chevreuse) un pensionnat de jeunes filles par les chanoinesses de Saint-Augustin. Sarah Bernhardt y est élève en 1853. Elles en sont expulsées par les lois de séparation de l’Église et de l’État de 1905. Puis s’y installe en 1907 le Petit-Séminaire et l’évêché  jusqu’en 1969 à l’initiative de Monseigneur Gibier.

Le lycée privée accueille chaque année plus  de 2000 élèves. Sa chapelle, construite en 1804, est consacrée à l’Immaculée-Conception.

Royal-Picardie (square)

Quartier de Picardie (en limite de la commune de Ville d’Avray).

Accès par l’avenue des Etats-Unis.

Rueil (route de Versailles à)

RD. Glatigny. Limite avec la commune du Chesnay, la route suit l’ancien mur du domaine de Glatigny.

 

– S –

Sainte-Adélaïde

RD. Glatigny. Ancien quartier des Prés

Du nom d’une des patronnes des tantes de Louis XVI, filles de Louis XV (8 filles dont Madame Adélaïde, Madame Victoire et Madame Sophie). La plus ancienne rue du quartier, tracée au moment de la création du cimetière de la rue des Missionnaires.

Sainte-Anne

RD.  Ancienne rue du Poteau, du Cormier et de Pennsylvanie. Petite rue reliant la rue des Bons-Enfants à la rue Madame. La partie la plus étroite (2 m) est un couloir de l’ancien couvent des Récollets.

Saint-Antoine (allée de)

Parc du château.

Relie la porte Saint-Antoine à  l’allée de Trianon.

Saint-Antoine (boulevard)

RD. Ermitage. En limite de la commune du Chesnay.

Du nom de la porte Saint-Antoine qui donne accès au parc du château par l’allée Saint-Antoine. Double mail de tilleuls.

N° 25 : Institut de formation sociale des Yvelines

N° 27 : Institut de formation en soins infirmiers

N° 35 : En face, construction de la nouvelle église des Mormons sur la commune du Chesnay.

Saint-Antoine (Hameau de)

RD. Ermitage. En limite de la commune du Chesnay.

Saint-Antoine (porte)

RD. Ermitage. En limite de la commune du Chesnay

Saint-Bernard

RG. Porchefontaine. 1970. Ancienne rue aux vaches (1813).

Nom donné en souvenir du monastère des Cisterciens. Bernard de Clairvaux, fondateur de l’ordre bénédictin des Cisterciens fut canonisé en 1174.

Saint-Charles (rue, passage et villa)

RD. Montreuil. Avant la Révolution.

Peut-être du nom du saint patron du futur Charles X (comme pour ses frères, les rues d’Artois et de Provence)

N° 2 : rue Saint-Charles. Une façade de style “Art Déco” de l’architecte Henry Gutton (1874-1963)

N° 23 : Villa « Bachelin » : Les Clématites

N° ? :  École les Condamines : un vieux cèdre de l’Atlas dans l’une des cours, vestige probable du jardin botanique du docteur Lemonnier situé autour de la maison des Musiciens italiens

Voir rue Champ-Lagarde

 

Saint-Cloud (avenue de)

RD. Montreuil/Notre-Dame. 1804. Ancienne avenue de Paris en 1665.

Du nom de la ville de Saint-Cloud dont l’avenue était la route.

À l’époque de Louis XIV le nord de l’avenue, à la place du Lycée Hoche, était occupée par une ménagerie et des écuries, et derrière ces installations par le parc du château de Clagny.

Deux mails remarquables de platanes avec pistes cyclables, de chaque côté de l’avenue

http://www.topia.fr/images/pages/saint_cloud.jpg

N° 3 : Ancien hôtel de Langlée

N° 5 et 7 : Ancien hôtel d’Estrée

N° 6 à 16 : Maisons abattues en 1848 pour construire la caserne Borgnis-Desbordes, détruite en 1944.

N° 9 :  Premier local servant au culte israélite sous la Révolution

N° 10 à 16 : Actuelle Trésorerie Générale

N° 18 à 20 : Entrée de l’avenue de l’Europe construite en 1963

N° : À l’angle de l’avenue et de la rue Carnot : le café Amaury était en 1789 le lieu de réunion du club des Jacobins. Banque Barclays aujourd’hui

N° 22 : Ancien salon de Flore (salon de danse)

N° 25 :  Acheté en 1897 par les magasins La Ville de Paris, puis en 1924 Printemps de Paris, Le Printemps en 1960, et Eurodif depuis 1991.

N° 31 : Lieu de culte protestant de 1828 à 1836

N° 34 : Ancien hôtel de Richelieu (1738)

N° 35 : le pittoresque passage Saladin (du nom de la famille qui possédait les propriétés voisines au XVIIIème siècle)

N° 36 : Ancienne Synagogue jusqu’en 1886

N° 47 : Demeure du docteur Paul Weil, Juste

N° 52 et 52 bis : Ancien hôtel Dutoit, du nom du chef du Gobelet du roi et des petits voyages, achevé en 1785. Belle façade et cour intérieure néoclassique à lignes de refens horizontaux. Escalier intérieur avec verrière. Ancienne école protestante :l’ Institution Bertrand (précurseur du lycée Jules-Ferry) y a fonctionné jusqu’en 1923.

N° 56 : Anciens jardins, aujourd’hui Services techniques de la ville et tribunal administratif

N° 71 : Terrain acheté et construit par l’architecte du roi Louis XV, Richard Mique

N° 73 :  Lycée Hoche.

Créé en 1803 (ou 1809 ?) comme lycée impérial. Le nom est donné en 1888 par un décret du gouvernement.  Au centre du lycée actuel est situé l’ancien couvent où les chanoinesses de Saint-Augustin (couvent des Carmes-de-la-Reine) s’installent en 1772. Il fut construit pour la reine Marie Lesczynska, fille du roi de Pologne et épouse de Louis XV, entre 1767 et 1772 par Richard Mique à côté du château de Clagny détruit. Sa chapelle de style néoclassique, terminée en 1773, est comparable au Panthéon à Paris (1757) et à l’église Saint-Symphorien à Versailles (1764). En 1792, malgré la présence de 500 élèves (des jeunes filles pauvres), les religieuses sont expulsées.

Restaurée par l’architecte des monuments historiques de la ville de Versailles, Frédéric Didier, la chapelle a été inaugurée en 2012.

N° 75 : Acheté par le proviseur du lycée Hoche Auguste Théry en 1838, puis racheté en 1853 par la ville

N° 83 : Façade avec porche,  balcon et fronton. Construite par Jean-Baptiste Brucker, maître d’hôtel du comte de Noailles, dans les années 1770. Salon littéraire de madame Babois (Ducis, Talma, De Saint-Pierre) dans les années 1790

N° 85 : Maison construite vers 1780.

N° 87 : Maison construite en 1787

N° 89 : Pavillon de l’équipage du daim, dit Chenil des chiens-verts. Acquis en 1868 par l’horticulteur Louis-Emile Bertin.

Marché aux fleurs : entre la rue Clémenceau et l’avenue de l’Europe, sous le mail de platanes, les mardi, vendredi, samedi et dimanche matin, de 8h à 19H 30.

Saint-Cyr (route de)

Ancien chemin de Saint-Cyr à Versailles.

Elle se poursuit à partir de l’allée des Matelots par la rue de la Division Leclerc jusqu’à la commune de Saint-Cyr.

Sainte-Famille

RG. Saint-Louis. 1806.

Dans le pittoresque quartier des Carrés Saint-Louis

Saint-Fiacre

RD. Montreuil. 1814. Ancienne rue des Prêtres.

Saint-Fiacre est le saint patron des jardiniers, des maraîchers et des horticulteurs. Sa statue est placée dans l’église Saint-Symphorien et dans une niche au dessus du n° 4 (pharmacie) sur la place éponyme. Sa fête était célébrée le 30 août.

Sainte-Geneviève

RD. 104 m. Notre-Dame

Depuis 1742. Ancienne rue des Gracques. Du nom de la chapelle Sainte-Geneviève disparue. Elle était située près de la porte de l’église Notre-Dame à la place du nouveau cimetière et de l’église Saint-Julien désaffectée en 1686 avec l’inauguration de l’église Notre-Dame. Le cimetière fut transporté à Clagny après 1777.

N° 3 et 3bis : Ancien collège d’Orléans

N° 5 : Mission et école des frères de la Doctrine Chrétienne

N° 9 : École privée d’art mural de Versailles. Les artistes sont à l’origine des peintures de fausse fontaine ou d’après les fables de la Fontaine à Versailles, créés sur les tableaux de relais téléphoniques dans certaines rues des quartiers Saint-Louis et Notre-Dame.

Saint-Germain (route de)

Ancienne avenue de Marly en limite de la commune du Chesnay conduisant à Marly-le-Roi et à Saint-Germain-en-Laye.

Saint-Henri (impasse)

RG. Porchefontaine. 1927. Voie ancienne coupée par la voie ferrée (entrée au 84 ter de l’avenue de Paris).

Saint-Honoré

RG. Saint-Louis. 1685.

Par emprunt du nom d’une rue de Paris.

N° 2 bis : ancienne maison de Pierre Narbonne commissaire de police et de sa femme sous Louis XV

N° 12-13-14 : Propriété des soeurs de la Sainte-Enfance. Belle façade du XVIIIème siècle au n° 14

N° 14 bis : Maison de la Charité dirigée par les soeurs de Saint-Vincent de Paul de 1780 jusqu’en 1890

N° 21 : Pavillon Bénard du nom du donataire du terrain en 1685. Façade surdécorée.

N° 23 : Hôtel de Bourgogne en  1774

N° 31 : Hôtel construit par l’architecte Jousselin en 1893. Ancien emplacement de la première salle de théâtre de Versailles créée par l’auteur Guillaume Contant d’Orville en 1751.(Les carnets de Versailles, n° 12, 2017)

N° 35 a 41 : Ancienne place Saint-Louis supprimée et lotie en 1731

N° 45 bis à 49 : Maison où mourut  Antoine Richard botaniste et ancien jardinier du Trianon en 1807

 

Sainte-Jeanne d’Arc (église)

RD. Clagny.

Construite d’abord en bois en 1919, l’église  fut remplacée en 1926  par l’église actuelle en béton construite sur un plan byzantin par l’architecte Albert Guibert (1866-1949) et décorée de vitraux par  Maurice Rocher, élève de Maurice Denis. Lieu de culte de la paroisse et de commémoration des victimes de la première guerre mondiale.

http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Sainte-Jeanne-d-Arc.htm

Saint-Julien

RG. Vieux Versailles.

Entre le Grand Commun et le ministère de la Guerre.

Du nom de l’église Saint-Julien de Brioude du vieux village de Versailles qui fut détruit en 1682. L’église a été remplacée par le Grand Commun récemment restauré.

N° 2 : Façade de l’Hôtel de la Poste aux lettres (1752). Le service de la poste y resta jusqu’en 1909.

Voir les gardes corps en fer forgé  et les cartouches des deux arcatures.

Saint-Lazare

RD. Dans le prolongement de la rue Sainte-Geneviève. Ouverte en 1777 pour accéder au nouveau cimetière. Rue La Bruyère sous la Révolution.

Du nom de la Mission Saint-Lazare dont les prêtres (une vingtaine) desservaient la paroisse Notre-Dame.

Saint-Louis (carrés)

RG. Saint-Louis. 1735.

Sur la place prévue dans le lotissement du Parc-aux-Cerfs (la Grande Place du Parc-aux-Cerfs), un marché fut établi en 1735 en faisant construire 416 baraques en maçonnerie ménageant des rues tout autour (Orient, Occident, Sainte-Famille et du Marché-Neuf).

Les carrés ainsi délimités avaient pour noms : aux Herbes (aujourd’hui de la Fontaine, dite de Pluyette, datant de 1766), à la Marée (au Puits aujourd’hui un square), à la Boucherie (à la Terre : un parking sous les marronniers), et à l’Avoine (pour les chevaux) : un parking sous les marronniers et trois cafés restaurants. Sur ce dernier se tint de 1841 à 2000 ? le marché du jeudi.

Dès 1855, les propriétaires de baraques furent autorisés à construire un étage au-dessus du rez-de-chaussée et à la fin du XIXème siècle, la ville fit raser les dernières baraques du pourtour qu’elle racheta. En 1892, l’interdiction de surélever fut levée et quelques maisons ajoutèrent un étage sous comble.

Le Carré à la Fontaine est en cours d’aménagement en 2015 (architecte Nicolas Gilsoul). Une brocante (les Puces Saint-Louis) est organisée périodiquement dans le carré à l’Avoine.

http://www.versailles.fr/culture-et-patrimoine/histoire-de-versailles/le-versailles-meconnu/

Saint-Louis (cathédrale)

RG. Vieux Versailles.

Construite  de 1743 à 1757 par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, petit-fils de Jules Hardouin-Mansart, elle reçut le 22 juin 1789 les députés du Tiers-État après le serment du Jeu de paume.

Voir place Saint-Louis, ci-dessous.

Cette église de style classique fut construite en s’inspirant de projets de Robert de Cotte, premier architecte du roi. Sa façade ornée de colonnes doriques et corinthiennes qui possède deux campaniles est d’inspiration baroque avec un frontispice à l’italienne. La croisée du transept est surmontée d’un clocher à bulbe.

Elle fut consacrée cathédrale en 1843 et classée monument historique en 1906.

 A voir: Le reliquaire de Saint Louis, des tableaux : Quo Vadis de Saurlay, l’Adoration des Bergers de Jean Restout,  le buffet de l’orgue Cliquot, le tombeau ( ?) du duc de Berry assassiné en 1820 et les chapelles, comme celle du Catéchisme édifiée en 1764 par l’architecte Trouard.

Ouverte : Lundi-vendredi de 09h30-12h00 et de 15h00-18h30, samedi de 09h30-12h00. Messe samedi à 18h15, dimanche à 09h45, 11h30 » D’après Cityzeum

 http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Saint-Louis.htm

Saint-Louis (place)

RG. Saint-Louis, au nord de la cathédrale. 1755

Le 4 mai 1789, la procession d’ouverture des États-Généraux, partie de l’église Notre-Dame, se termina sur la place.

Au centre d’une placette à l’ouest de la cathédrale, une statue de Charles-Michel d’Espée (1712-1789), dit abbé de l’Épée, né à Versailles, précurseur de l’enseignement spécialisé destiné aux sourds. Cette statue fut d’abord érigée au carrefour des carrés Saint-Louis en 1843, puis transférée en 1875 au nord de la cathédrale à l’entrée de la place Saint-Louis.

La place, notamment le pavage, a été maintenue et restaurée dans son état du XVIIIème siècle en 2001, Etienne Pinte étant maire. Les marches d’entrée de l’église ont été réparées en 2014-15. Une petite fontaine murale, connectée à l’ancien réservoir Pluyette (carré Saint-Louis), déverse épisodiquement son eau depuis 1766.

Voir image

Marché le jeudi matin, déplacé des carrés Saint-Louis après la restauration et la construction du parking souterrain de la cathédrale en 2001.

N° 4 (du côté de la rue du Maréchal-Joffre) : Bâtiment de la mission des 14 missionnaires lazaristes et de leur personnel, construit en 1760. Ancien Evêché. Aujourd’hui presbytère de la paroisse Saint-Louis dans la partie nord.

Saint-Louis (passage)

RG. Saint-Louis. Relie les Carrés Saint-Louis, la rue Saint-Honoré et la place Saint-Louis

Les logements furent habités au XVIIIème et XIXème siècles par un cocher et un menuisier (n°1), un valet de chambre, un garde de bijoux et un terrassier (N°2, et 2bis), un charpentier, un serrurier, un palefrenier, un couvreur et un cordonnier (N° 4), un plombier, un paveur marchand de vin, un entrepreneur de bâtiment et un épicier (n°6).

Saint-Louis (quartier)

RG. Saint-Louis. Réunit les quartiers Saint-Louis et du Vieux-Versailles

Le quartier Saint-Louis fut créé par Louis XIV pour étendre le quartier du Vieux-Versailles vers le sud-est. En 1685, le plan du lotissement du parc de chasse le Parc-aux-Cerfs fut arrêté sur le modèle géométrique de ceux de la Ville-Neuve (quartier Notre-Dame). Il prévoyait trois petites places (d’Anjou, Saint-Louis, de Bourgogne) et une plus grande (des Ursulines) qui ont disparu sous le règne de Louis XV.

Jusqu’au retour de Louis XV à Versailles en 1722, le quartier fut surtout fait d’enclos, de jardins et de quelques immeubles. En 1730 fut créée la paroisse Saint-Louis à partir d’une chapelle construite au coin de la rue d’Anjou (actuel presbytère). En 1735 furent installées les « baraques » des Carrés Saint-Louis et de 1743 à 1754 la cathédrale fut construite à l’emplacement prévu initialement. Le long des rues mal pavées, souvent sans trottoir et sans assainissement ( ?) des maisons basses et des immeubles de rapport furent construits au gré des transactions et des héritages.

Après octobre 1789, le quartier se vida en partie en raison du départ des immigrés et des courtisans qui suivirent le roi à Paris. Sous l’Empire et la Restauration, les émigrés revinrent dans le quartier qui resta isolé du quartier Notre-Dame jusqu’à l’ouverture de la rue de la Mairie (actuelle avenue du Général-de-Gaulle) en 1819.

Le quartier commença son lent développement avec l’arrivée du chemin de fer et la création du Musée national au château. Une salle de spectacle (la salle des Variétés) fut créée en 1867 à la place de l’actuel palais des Congrès et la Préfecture fut occupée par la Présidence de la république de 1871 à 1879. Les communautés religieuses s’installèrent au cours de la seconde moitié du XIXème siècle : les Augustines Rue Edouard-Charton en 1842, les soeurs de la Sainte-Enfance rue des Bourdonnais en 1843, les Clarisses rue Monseigneur-Gibier en 1864, les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul rue Saint-Louis en 1878, plus tard en 1900 les Carmélites (rue ancienne de Satory), etc.

Le quartier Saint-Louis a gardé son caractère du XVIIIème siècle, ses longues rues droites, calmes et étroites, ses aristocratiques façades anciennes aux entrées charretières et ses trottoirs encore pavés comme les cours intérieurs des hôtels.

Saint-Louis (rue)

RG. Saint-Louis. 1685

À l’ouest, la rue débouche sur une grille du Potager, à l’est sur le chapelle des soeurs Augustines

N° 1-1bis : Acheté en 1878 par les sœurs de saint-Vincent-de Paul

N° 2 et 2 bis : maison de 1914 ornée d’une frise de tête de chiens

N° 7 : Chapelle de la Providence

N° 8 : Pensionnat François de 1907 à 1919, puis institution Sévigné jusqu’en 1927

N° 3 : Dépendance de l’école primaire du n° 14 bis rue Saint-Honoré

N° 3bis : École Jean-de-La Quintinie

N° 16 : Imprimerie Saint-Louis depuis 1950

N° 24 : Administration de la police de Versailles

N° 26 à 28 : Dans ce bâtiment ont habité successivement comme propriétaire : le créateur de la manufacture de drap de la rue Edouard-Charton, la veuve Lagarde, le marquis de Noailles,  le chirurgien en chef de l’hôpital et du lycée (1811), la femme d’un lieutenant général de l’armée britannique, le directeur du Mont-de-Piété de Versailles, et un ministre plénipotentiaire en retraite

N° 29 : École Jérôme et Jean Tharaud, écrivains orientalises ayant habité au n° 93 rue Royale, ouverte en 1965

N° 50 et 52 :  Habitation de Henri Pallandre, peintre et décorateur de la maison Despagne, puis de son fils peintre paysagiste

Saint-Martin (rampe)

RG. Satory.

Saint-Martin, évêque de Tours, (317-397) fut un modèle chrétien de générosité. Il renonça à la vie militaire pour une existence d’ermite.

La route forestière traverse le bois de Satory et relie la rue de la Porte-de-Buc au quartier Saint-Louis (par le pont Saint-Martin sur la voie ferrée)

 

Saint-Médéric

RG. Saint-Louis.

Du nom de la rue Saint-Merry ou Médéric à Paris

N° 4 : Rue de « la petite maison du parc aux cerfs » fréquenté par Louis XV à l’angle de la rue des Tournelles et de la rue Saint-Médéric

Dans une petite maison au fond de la cour de cet hôtel de l’ancien parc aux Cerfs (qui existe encore aujourd’hui mais reconstruit) et qu’avait acheté la  marquise de Pompadour en 1755 ou 1756, le roi Louis XV retrouvait régulièrement des jeunes filles de 14 à 16 ans (90 ?) que lui fournissait son valet de chambre Dominique Lebel, et dont il eut neuf enfants reconnus. Elle auraient accouché dans la demeure de madame Destrade située près de l’actuelle place Alexandre 1er.  Il s’éprit de l’une d’elles la jolie Marie Louise O’Morphy, dite Morphise (peinte par François Bouchet en 1752, Femme nue), qui était la fille d’une prostituée et dont il eut une fille. Elle fut congédiée en 1755 et mariée à un officier.

La version de J. Lagny en 1990 est différente : elle indique que c’est le roi qui a acheté l’hôtel en 1755 et l’a revendu en 1771 à Jean-Baptiste Sevin, huissier de la chambre de madame Victoire, lequel fit construire le bâtiment actuel.

L’hôtel aurait été détruit en 1775 (il fut reconstruit) et est visible aujourd’hui comme l’a indiqué l’émission du 5 janvier 2015 « L’ombre d’un doute » sur France 3. Mais la « maison » dans le  jardin ou la cour existe-t-elle toujours ?

N° 12-14-14bis : Ancienne école des Frères des écoles chrétiennes de 1866 à 1882. Après une section d’enseignement général et professionnel adaptée d’un collège, une nouvelle résidence Cœur Saint-Louis a été aménagée par l’agence Arténe et la société Ogic : 44 logements haut de gamme, 15 logements sociaux, 116 places de parking et une crèche.

Saint-Michel

RG. Porchefontaine. 1908.

Du nom de l’église Saint-Michel voisine, construite en 1908 à l’emplacement supposé de l’église des moines Célestins.

Saint-Michel (square)

RG. Porchefontaine. Propriété de l’église diocésaine, aménagée à partir de 2002. La statue de l’archange qui était située au dessus du porche de l’église a été placée dans le square inauguré en 2008.

Saint-Nicolas

RD. Jussieu.

Jussieu. 1813. Ancienne rue Basin en 1740.

Peut-être du nom de saint Nicolas de Myre (274-345), patron de la Lorraine (CH).

Accès visuel possible aux anciens jardins ouvriers des Petits-Bois (1 ha) créés en 1903.

Le quartier accueille depuis 2009 les jardins d’insertion Bernard-de-Jussieu (450 adhérents, 110 emplois solidaires)

N° 4 : Agence départementale du logement et siège de Versailles-Habitat

N° 7 : Église Sainte-Bernadette construite en 1959 avec des fonds collectés par le curé de Saint-Symphorien (l’abbé Boyer, voir sa rue)

N° 8 : Construction en 2015 de 22 logements par Versailles-Habitat

Saint-Pierre (passage)

RD.Notre Dame. Avant 1801 (fin XVIIIème siècle).

Ancienne rue Saint-Pierre, avec la buvette Thierry au n° 14 (peut être s’agit-il de la rue Clémenceau ancienne rue Saint-Pierre)

Saint-Simon

RD. Notre-Dame. 1869. Ancienne rue des Coches (le bureau des voitures publiques – carrosse, coche, “pot de chambre”), dont les tarifs étaient fixés par le roi s’y trouvait.

Du nom de Louis de Rouvroy (1675-1755), duc de Saint-Simon, mémorialiste du règne de Louis XIV et de la Régence, dont l’hôtel était situé dans la voie au n° 9 et 11 (voir son masque sur la façade au dessus du garage).

N° 4 : L’Atelier numérique, de style néoindustriel (architecte Nicolas et Adélaïde Marchi) aménagé en 2012.

N° 6 : Cinéma Le Roxane depuis 1970  (sa disparition est prévue avec la construction d’un complexe souterrain de cinémas au n° 1 avenue de l’Europe).Nom donné en raison de la propriété par la même famille du cinéma le Cyrano, rue Rameau. Le Kursaal (1925) l’a précédé. Le premier cinéma de Versailles : le “Casino cinéma” était situé rue Houdon.

N° 8 : Ancien siège de la Caisse d’Epargne de 1883 à 1908.

N° 11 : École des Beaux-Arts (façade remarquable en 2009) depuis 1981 sur un terrain qui appartenait à la ville depuis 1855. Cette école était située auparavant à la bibliothéque municipale, rue des Bourdonnais, puis rue de la Chancellerie. Formation en deux à cinq ans après le baccalauréat, ateliers, expositions; environ 500 élèves.

N° 13 : École privée mixte Notre-Dame depuis 1930

Sainte-Sophie

RD. Glatigny. Ancienne rue Platon (1793-1806)

Du nom d’une des patronnes des trois dernières tantes du roi Louis XVI : Madame Sophie

N° 7 : Maison de quartier Notre-Dame

Saint-Symphorien (place)

RD. Montreuil. 1813. Du nom de l’église proche. Ancien carrefour de la Croix-Mulet.

Saint-Symphorien est un martyr du IIème siècle qui fut vénéré dans le monastère (créé vers 560) à l’origine du village de Montreuil.

L’église de style néoclassique a été construite de  1764 à 1770 par l’architecte Louis-François Trouard, intendant des Dehors de Versailles.

La longueur totale de l’église Saint-Symphorien dépasse légèrement les 52 mètres. Son clocher culmine à 30 mètres. La nef comprend sept travées. Le chœur, légèrement surélevé, se termine par une abside en hémicycle. Les colonnes, cannelées à mi-hauteur, qui soutiennent la voûte à caissons lui donnent l’apparence d’un temple romain. La chaire à prêcher, sur la gauche, date de 1850. L’inventaire des biens de l’Église en 1905 a donné lieu dans l’église à des heurts violents entre la police et la population qui le refusait.

http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Versailles/Versailles-Saint-Symphorien.htm

Place saint-Symphorien : dans une niche votive une statue de saint Fiacre en habit de jardinier sur la façade d’une maison (n° 4). Montreuil était une commune de jardiniers et d’horticulteurs depuis le XIXème siècle.

Saint-Symphorien

Jussieu. 1806. Ancien chemin de Montreuil à Sèvres.

Du nom du saint qui fut honoré par le monastère construit en 560 pour évangéliser la région. Depuis la Révolution, portion de l’ancien chemin de Versailles à Sèvres. A donné son nom au lotissement voisin construit de 1925 à 1930.

La villa Saint-Symphorien dessert un lotissement de 10 pavillons construit en 1953 au n° 62 bis rue de Montreuil.

Sainte-Victoire

RD. Glatigny

Du nom d’une des patronnes des trois dernières tantes de Louis XVI : Madame Victoire.

Saladin (passage)

RD. 1882. Acheté par la ville en 1862. Passage pittoresque, depuis la place du Marché – en passant sous  l’avenue de Saint-Cloud – jusqu’à la rue Georges Clémenceau. Du nom de la famille Saladin négociant de mercerie en gros qui possédait la maison d’entrée du côté du marché.

Salomon-de-Brosses

RD. Ermitage.

Du nom de l’architecte général de Louis XIII et de Marie-de-Médicis (1565-1626). De Brosses est le petit-fils de Jacques 1er Androuet du Cerceau. Il construisit sur le modèle du palais Pitti à Florence le palais du Luxembourg.

Satory (de)

RG. Vieux Versailles. Du nom de la colline au sud de la ville  à laquelle elle donnait accès. Ancienne rue de la Montagne qui réunissait la rue du Maréchal-Joffre et l’actuelle rue de Satory.

N° 1 : Belle façade de style Art déco à l’angle de l’avenue de Sceaux restaurée en 2012 (restaurant le Limousin). Ernest Renan y habita en 1848 (il était enseignant au lycée Hoche ?)

N° 7 : Ancienne librairie Blaizot qui était un cabinet littéraire pour lire la presse au moment de la Révolution

N° 8 : Balcon simple datant de la Restauration

N° 13 : Se sont succédés depuis 1778, un épicier puis des  bouchers jusqu’à aujourdhui

n° 17 : Balcons de 1790, géométriques : une des entrée de l’ancienne caserne des cavaliers Chevau-légers (voir impasse des Chevau-légers). Leur devise était « Terrasser les géants » (sensere gigantes)

N° ? : Façade restaurée selon les règles d’urbanisme de la ville de Versailles

N° 18 : Maison natale du général Lazare Hoche, qui mourut à 29 ans après avoir “pacifié” la Vendée.  Balcons à garde-corps galbé. Achetée par la ville en 1986.

N° 20 : Balcon simple datant de la Restauration

N° 22 : Fausses fenêtres, d’une maison du XVIIIème  à l’angle de la rue du vieux Versailles: un balcon d’angle Louis XV

N° 23 : Ancien bureau des messageries

N° 26 : Café militaire de la Maison du roi en 1814, puis pâtissier, glacier, salon de thé comme aujourd’hui.

N° 27 : Ancien hôtel de Lannion et ancien cabaret du Jardin royal avant la Révolution

N° 28 : Une buvette avec un débit de tabac en 1882

N° 30 : Un épicier en 1756 dans une maison semblable à celle d’aujourd’hui, puis en 1807 et aujourd’hui

N° 33 :  Pharmacie depuis 1768

La rue se termine aujourd’hui à l’ancien carrefour des Quatre Bornes avec la rue de l’Orangerie.

 

Satory (quartier)

Les terres de Satory, incluses dans le Grand Parc de Versailles en 1685 par Louis XIV, étaient à cette époque louées pour partie à un agriculteur et pour l’autre rattachées au Parc aux Cerfs (aujourd’hui quartier saint-Louis). Le plateau qui devient un quartier de l’Armée en 1864, est utilisé comme champ de manoeuvre et hippodrome. L’aviateur Clément Ader y fait ses premiers essais de vol (voir la rue homonyme), puis en 1935 le quartier accueille des immeubles pour la résidence des gendarmes et leurs familles (quartier Delpal).

Le quartier de Satory accueille le groupement blindé de la gendarmerie mobile (GBGM), héritier du groupement spécial créée en 1933 puis du 45ème Bataillon de chars de combat de la Gendarmerie. Il compte environ 1000 personnes et 390 véhicules dont 86 blindés, répartis en 7 escadrons de marche. Le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) est également installé à Satory depuis 1983, avec 380 hommes et femmes.

Depuis le XIXème siècle le plateau de Satory est donc consacré aux activités militaires et paramilitaires. Avec le retrait du ministère de la Défense, le plateau, inclus dans l’Opération d’intérêt national du plateau de Saclay (OIN) verra la création de nouvelles constructions de logements, de restauration de logements militaires et d’activités universitaires s’installer dans le cadre d’une ZAC.  Une étude d’urbanisme conduite par le paysagiste et urbaniste Michel Desvigne s’est traduite par une charte urbaine et paysagère.

D’ici 2017, un pôle de 300 chercheurs, consacré aux véhicules décarbonés, sera installé dans le cadre des actions de la fondation partenariale VeDeCoM dont les locaux seront implantés sur le terrain des Marronniers.

Voir l’article de Wikipédia 

Savoie (rue de)

RD. Ermitage. 108m.

De la rue Bertier à la rue d’Angiviller. Du nom des comtesses de Provence et d’Artois (princesses de Savoie)

 

Sceaux (avenue de)

RG. Saint-Louis (limite nord). 1710. Ancienne allée des Bois et avenue du Parc-aux-Cerfs

Du nom de la ville de Sceaux au sud de Paris à laquelle l’avenue puis une route conduisaient.

Accès aux étangs Gobert, deuxième système hydraulique du château qui amenait l’eau des étangs de Rambouillet,du plateau de Saclay, via l’aqueduc de Buc,  jusqu’aux étangs Gobert (du nom de Thomas Gobert intendant des Bâtiments du roi Louis XIV).

L’un des étangs est désaffecté (rempli de roseaux et de saules, il a été recreusé fin 2014)) et l’autre a été aménagé par la ville de Versailles en 2013 comme parc public dans le cadre de la construction du pôle de transport multimodal de la ville (architecte paysagiste Michel Desvigne avec l’artiste Inessa Hansch). Une allée aménagée en 2013 rejoint la rue Edouard-Charton et la gare des Chantiers en cours d’aménagement.

Les travaux en cours en 2015 et 2016 : un quartier de bureau et un autre de logements ont été confiés à l’agence De Portzamparc. Ces quartiers seront reliés à l’avenue de Sceaux par une nouvelle voie tracée entre les deux anciens bassins réservoirs.Au Nord l’avenue était limitée sous l’ancien Régime par les jardins de l’hôtel du Grand Maître (actuel hôtel de ville), puis par l’hôtel de Limoges, remplacé en 1854 par la caserne homonyme, puis par les actuelles immeubles résidentiels.

Accès aux jardins des Étangs Gobert par la place des Francine. Ne pas manquer l’exposition en plein air sur les murs à l’est du jardin, racontant l’histoire de l’hydraulique à Versailles.

N° 2 ter : Ancienne brasserie du Nord

N° ? : à l’angle de la rue de Satory, une façade colorée Art Déco remarquable restaurée en 2014

N° 4 , 6 et 8 : Ancienne caserne, puis hôtel des Chevau-Légers et imprimerie ; loué à Edouard Aubert (N° 6), Bains Saint-Louis jusqu’en 1918, et cinéma l’Alhambra en 1970. Le pavillon des Gardes sur l’avenue a été restauré.

Au n° 6, Réhabilité, l’ancien hôtel des Gabelles (XVIIe siècle) est devenu au début de 2016 l’hôtel de Beauté.

N° 10 : Caserne des Coches, Grand séminaire de 1808 à 1833, puis caserne de CRS

N° 12 : Partie de l’ancienne auberge (cour) du Cheval Blanc (rue Royale)

N° 14 Ancien restaurant au Coing d’or, puis café de la Bourse (disparu) en face le café de la Réunion de l’autre côté (disparu dans les années 1990)

N° 1 à 46 : Ancien « Hôtel des Gardes du roi » en 1740. Il reste une porte monumentale là où s’est installée la résidence Decroy (dérivé du nom de la caserne de Croÿ).

N° 30 : Anciennes écuries des Gardes du roi, devenues une caserne en 1730, le duc de Noailles étant gouverneur de Versailles.  La caserne, qui a accueilli le 32ème régiment de Dragons jusqu’en 1919, est devenue ensuite le cercle militaire de Croÿ. L’autre entrée monumentale rue Royale a été construite après 1778. Création à ce niveau de La Rotonde nouvelle annexe de la maison de quartier Saint-Louis en 2015.

Place des Francine. En haut de l’avenue de Sceaux, un ancien abreuvoir pour les chevaux, aménagé à la fin du XVIIIème siècle sur les plans de l’architecte L.-F. Trouard, et réaménagé en 1812, avec le mur en hémicycle actuel, par l’architecte Jean-Pierre Mariaval a été remplacé en 1954 par le square des Francine (du nom d’une famille de fontainiers en charge de l’intendance des eaux et des fontaines royales de 1623 à 1784 (du roi Henri IV à Louis XV). Celui-ci comportait un bassin entouré de quatre aires de jeux.

Un passage planté donne accès depuis 2014 à l’ancien réservoir des Étangs Gobert aménagé en parc public et à la gare des Chantiers en cours de réaménagement. Un petit terrain de sport a remplacé le square et le mur en hémicycle a été réhabilité. Une nouvelle aire de jeux (3-8 ans) accompagnée d’un labyrinthe végétal de 345 m2 et d’une esplanade avec jets d’eau a été inauguré en juin 2016.

La fontaine aux deux têtes de lion a été remise en service.

Sénégal (du)

Satory.

Périmètre résidentiel de ce quartier militaire.

Eglise Saint-Maurice bénite par Monseigneur Mabile en 1872.

Senteurs (passage des)

RG. Versailles saint-Louis

Créé en 2014, le passage urbain réunit une Maison des Parfums, quatre ateliers-boutiques et un jardin des Senteurs parfumé par plus de 200 espèces végétales.

Serment-de-Koufra

Satory.

Le 2 mars 1941, après la bataille victorieuse contre l’armée italienne à Koufra (Lybie), le colonel Leclerc prête le serment avec ses hommes : « « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. ». Ils libéreront cette ville le 23 novembre 1944 avec la 2ème division blindée.

Périmètre militaire.

Solférino

RD. Clagny 1860.

Du nom de la bataille homonyme qui eut lieu le 24 juin 1859 pendant la campagne d’Italie de Napoléon III. Victoire de l’armée française alliée à l’armée sarde contre les Autrichiens.

En face de l’école Pershing deux cyprès chauves sur le trottoir de plus de cent ans qui pourraient être issus des plantations faites par le Nôtre pour le parc du château de Clagny. Le cyprès chauve venait d’être introduit en France en provenance des États-Unis.

Le nom de Jonathan Sandler (tué lors de l’attentat contre l’école juive de Toulouse et fils de Samuel Sandler président de la communauté juive de Versailles) a été donné au jardin en face de l’école Pershing en 2015.

Soult (boulevard)

Satory.

Maréchal d’Empire dans la Grande Armée, Jean-de-Dieu Soult (1769-1861) fut président du conseil des ministres de 1832 à 1834 sous le règne de Louis-Philippe.

Périmètres militaires.

Suisses (pièce d’eau des)

RG. Château.

Bassin de 13 ha creusé entre 1679 et 1682 par un régiment de gardes suisses pour donner une perspective au château du côté sud au delà de l’Orangerie. Les déblais ont été utilisés pour remblayer le futur potager du Roi, voisin, qui était un marécage (« l’étang puant »). À son extrémité sud se trouve la statue équestre de Louis XIV. Une double allée de platanes centenaires borde le bassin. Le site est devenu aujourd’hui un lieu de pique-nique apprécié des pêcheurs, des touristes et des Versaillais.

– T –

Taxis-de-la-Marne (des)

Satory.

Le 6 et 7 septembre 1914, les taxis parisiens ont été mobilisés pour transporter depuis Paris les troupes d’infanterie (3 à 5 000 soldats) appelées en renfort pour la première bataille de la Marne. Ils ont été payés comme pour une course ordinaire.

Périmètre militaire.

Thierry-de-Ville d’Avray (place)

RD. Jussieu. 1980.

Nom récent de la place où a été construit, à l’orée de la forêt, le monument Pershing à la gloire des armées américaines en 1937.

Premier valet de chambre de Louis XVI, surintendant du Garde-meuble, syndic en 1787 de la première municipalité de Versailles, Marc-Antoine Thierry, baron de Ville d’Avray (1732-1792)  fut le premier maire nommé à Versailles (mai à août 1789). Il mourut guillotiné.

Thiers (place)

RD. Montreuil. 1971.

Carrefour du boulevard de la République, de la rue de l’École des postes et de la rue Saint-Symphorien.

Avocat et homme d’Etat, Adolphe Thiers (1797-1877) fut le premier président de la troisième République de 1870 à 1873.

 

Toulouse (impasse, passage)

RD. Notre Dame. 1850.

À la fin du XVIIème siècle, l’hôtel du duc Montausier et ses jardins étaient situés entre la rue Carnot et la rue de la Paroisse ( N° 48 à 64). Le comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV et de madame de Montespan, acheta l’hôtel en 1693. Après la Révolution, l’hôtel de Toulouse fut attribué à Germain Garnot qui le détruisit et vendit le terrain par lot (à notamment des marchands de bois) en ménageant un passage.

Editions d’Art Lys depuis 1955.

Touraine (place de)

RD. Montreuil. 1967.

La rue porte le nom d’une province française comme celles de la Résidence Grand-Siècle voisine.

Réalisation d’une pépinières d’entreprises de 58 bureaux (architecte Guillaume Delemazure) en 2012.

Tournelles (des)

RG. Saint-Louis. 1685.

Du nom d’une rue parisienne.

N° 1 : École laïque de filles de 1880 à 1891, avant le transfert rue Saint-Honoré

N° 8 : Pavillon de la maquette (de la cathédrale Saint-Louis) : l’architecte Mansart de Sagonne louait le 1er étage en 1742 et y exposa la maquette de la cathédrale. Remarquable façade du XVIIIème siècle avec guirlandes

N° 22 et 24 :  En 1854, école normale d’instituteurs, puis orphelinat Saint-Joseph.

Traversière

RD. Montreuil. 1849. Ancienne rue de l’Égout.

Relie par une traverse la rue de Montreuil et l’avenue des États-Unis.

Turenne

RG. Porchefontaine. 1930. Près de la voie ferrée.

Henri de la Tour d’Auvergne-Bouillon, vicomte de Turenne (1611-1675), maréchal général des camps et armées du roi en 1660 fut tué au combat à la bataille de Salzbach (Allemagne) remportée par la France.

 

 

– U –

Union (de l’)

RD. Glatigny. 1891.

En hommage à l’union (mariage) d’Alexandre Lange et de son épouse Ernestine dans leur domaine de la Maye.

 

– V –

Vauban

RD. Montreuil.1938. Anciennes rue Saint-Claude et des Jardins

Sébastien Le Prestre (1633-1703), marquis de Vauban, est un architecte et ingénieur, maréchal de France sous le règne de Louis XIV.  Il est à l’origine du système de fortifications du territoire français et d’un essai interdit sur la réforme de la dîme royale à la fin de sa vie.

N° 2 : Résidence Madame (la comtesse de Provence). La pittoresque laiterie aux colonnes en bois et aux murs en meulière (qui doit s’y trouver) aurait été construite en 1780 pour un nommé Froment Champ-Lagarde et non pour la comtesse de Provence qui possédait la plus grande partie du quartier (voir rue Champ-Lagarde).

N° 9 : Maison de l’Enfance des Yvelines (Conseil général)

Vautrait (du)

RG. Chantiers

De « vautre » : chien de chasse, le vautrait est un équipage de chasse pour le sanglier. Le nom qui ne désignait pas la rue avant 1748 a peut-être été donné du fait de la présence de l’autre côté de l’avenue de Paris du Chenil royal ou de l’affectation des lieux à cet usage.

Verdun

RD. Montreuil. 1929.

Dessert avec la rue de Metz un lotissement de pavillons construits entre 1927 et 1937.

Vergennes (de)

RG. Chantiers.

Charles Gravier, comte de Vergennes, (1719-1787), fut ministre des Affaires étrangères de Louis XVI de 1774 à sa mort.

L’ancien ru de la Patte d’Oie prend sa source entre cette rue et la rue de Noailles. Il coulait autrefois entre l’avenue de Paris et la voie ferrée vers sa confluence avec le ru de Marivel à la hauteur des octrois.

 

Victor-Bart

RD. Clagny. 1902.

V. Bart (1816-1898), commissaire-priseur, président de nombreuses associations versaillaises et adjoint au maire de Versailles de 1874 à 1884 demeurait 13 rue Neuve.

Un collège construit par l’architecte Alain Davy en 1979.

Double alignement de tilleuls taillés en rideau. Immeubles résidentiels et villas bourgeoises.

Victor-Hugo

RG. Porchefontaine. 1896.

Ecrivain renommé, engagé politiquement, Victor Hugo (1802-1885) fut condamné à l’exil pendant le second Empire avant de revenir triomphalement en France sous la troisième République qui lui fit des funérailles nationales.

Vieux-Versailles

RG. Vieux-Versailles. 1684.  Ancienne rue du vieux bourg de Versailles. Secteur sauvegardé.

Pittoresque, la rue a conservé ses ambiances de commerce du début du siècle dernier. Elle donne accès à la rue piétonnière de Satory, à la rue de la Salle du Jeu-de-Paume et à la rue historique de l’Indépendance-Américaine.

N° 1 à 3 : Ancien hôtel d’0rléans

N° 2 : Hôtel de l’ancien cabinet des tableaux avec jardin à l’angle de la rue, où étaient entreposés les tableaux non utilisés : après reconstruction, il fut rattaché au Petit Séminaire voisin, ancien hôtel de la Surintendance.

N° 4 bis : Etablissement de bains publics, le premier à Versailles avant la Révolution

N° 5 : Ancien hôtel de Modène où séjourna le chevalier d’Eon en 1755

En face de la rue des Recollets, André le Notre, jardinier de Louis XIV, possédait une maison qu’il louait, étant logé au potager du roi.

N° 6 : Hôtel du Juste (Louis XIII), hôtel de voyageurs renommé au XVIIIème siècle

N° 8 :  Maison de la Tour d’Argent au XVIIIème siècle. Le passage d’Artois, ouvert en 1683 vers la rue de l’Orangerie (n° 9 et 11) a été fermé.

N°  8, 9, 10,12, 18 : Vieilles façades de commerce de la fin du XIXème siècle avec volets en bois des devantures. Un décor de coquille et de corne d’abondance surmonte les fenêtres

N° 11 à 17 : Hôtel de Soubise avant la Révolution et ensuite vendu par lots

N° 12 %2B 14 : Ancienne auberge de la Rose rouge et du Petit Cerf

N° 26-28 : Ancienne auberge de l’hôtel de Brissac

N° 27 : Initiale LB de Laurent Bernard qui l’acheta en 1760

Villa Edith (impasse)

RG. Porchefontaine. 1957.

Du prénom de la fille du propriétaire des terrains de jardins lotis.

Villars (de)

RG. Porchefontaine. 1930. Ancienne rue de la Sablière.

Cette carrière de sable a été utilisée pour la construction du château de Versailles. Pendant la première guerre mondiale, elle devint une poudrière puis un champ de tir.

Charles Louis Hector de Villars (1653-1734) fut, comme Turenne, maréchal général des camps et des armées du roi.

Villeneuve-l’Étang (de)

RD. Glatigny. 1860.

Du nom de Villeneuve-l’Étang sur la commune de Marnes-La-Coquette où mène la voie.

Un échantillon remarquable des villas et hôtels particuliers construits (sur catalogue) entre les années 1890 et 1930 dans ce quartier de villégiature d’été.

Au n° 38 la maison de l’artiste versaillais Georges Bertrand.

L’artiste Georges Lacombe (inspiration fauve et Art nouveau) habitait également cette rue où il mourut le 29 juin 1916.

Résidence étudiante Green Park (architecte Françoise-Hélène Jourda).

 

– Y –

Yves-Le-Coz

RG. Porchefontaine. 1928. Ancienne rue de Viroflay (1924).

Longtemps en mauvais état, cette rue fut viabilisée en 1930. Elle accueillit la Poste et l’école de garçons en 1960.

Elle porte le nom de Yves Le Coz (1847-1941), fonctionnaire de l’administration des Finances, qui fut maire de 1925 à 1935. Très actif à Porchefontaine, il y créa l’école Pierre-Corneille, le marché, la halte de chemin de fer et mit en oeuvre les travaux d’assainissement et de viabilisation des rues.


 

Bibliographie

Houth Émile et Madeleine., Versailles aux trois visages. Le Val de Galie, le Château des Rois, la cité vivante.Versailles, éditions Lefevre, 1980.

Hubert  Corinne (sous la direction de), Montreuil au coin de la rue, dictionnaire illustré des rues du quartier de Montreuil, Archives communales de Versailles, 2007.

Hubert Corinne (sous la direction de), Porchefontaine au coin de la rue, Archives communales de Versailles, 2010.

Hubert Corinne (sous la direction de), Jussieu-Petits-Bois-Picardie au coin de la rue, Dictionnaire historique illustré des rues du quartier de Jussieu-Petits-Bois-Picardie, Archives communales de Versailles, 2011.

Hubert Corinne (sous la direction de),  Clagny-Glatigny au coin de la rue, Versailles, Archives communales, 2012.

Le Roi Joseph-Adrien, Histoire de Versailles : de ses rues, places et avenues, depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours” en trois tomes, paru en 1860.

http://archive.org/stream/histoiredeversai01lero/histoiredeversai01lero_djvu.txt

Lagny Jean,  Versailles, ses rues, le quartier saint-Louis, Versailles, Art Lys, 1990

Lagny Jean. Versailles, ses rues, le quartier Notre Dame, Versailles, Art Lys, 1992

Lemarié Denis, Chroniques de Versailles, 2005

Villard Jacques, Versailles à la belle époque, Les presses franciliennes, 2003.

http://www.cityzeum.com/imprimer-pdf/versailles

http://chateauversailles-recherche.fr/IMG/pdf/index_base_bibliographique_150115.pdf


Notes

La commune de Versailles couvre 2618 hectares répartis entre le domaine du Château (830 ha), les terrains militaires (460 ha), les forêts de Versailles et de Fausses-Reposes (350 ha) et la ville (460 ha, dont le quart est concerné par un plan de sauvegarde et de mise en valeur). Versailles, avril 2015.

La ville de Versailles est une des communes urbaines les plus vertes de France avec 167 mètres carrés par habitant. Elle communique et agit (stratégie urbaine de la municipalité) depuis quelques années sur le thème de la ville nature.

Journée Portes Ouvertes

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Panneaux présentés à la Journée Portes ouvertes de l’ENSP

samedi 4 février 2017

Cliquer sur les panneaux pour les afficher au format PDF


TDPP panneau 1, format A0


TDPP panneau 2, format A0


Formation doctorale, panneau 1, format A0


Formation doctorale, panneau 2, format A0


Poster Roberta Pistoni, format A1


Poster Clémence Bardaine, format A0


Guide du master TDPP 2017-2018


Dépliant master TDPP

Densifier par l’habitat collectif

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Communication à l’occasion du colloque IDEP 2016 (L’interdisciplinarité dans les études du politique)

16-09-2016

Marne-la-Vallée

 

Densifier par l’habitat collectif :

quelle gouvernance pour favoriser la qualité urbaine et architecturale ?

Le cas des centres bourgs périurbains franciliens

 

« Après avoir été considérée comme une source des plus graves pathologies urbaines, la densité apparaît aujourd’hui comme un antidote à la crise environnementale et comme un idéal pour les villes » (Touati 2010 : 26). Progressivement, la densification est devenue un objectif des politiques publiques.

Mon analyse s’intéresse à la densification par la construction ou à la réhabilitation d’immeubles collectifs dans les centres-bourgs périurbains francilien, c’est-à-dire dans les communes de lointaine couronne parisienne ayant entre 500 et 6000 habitants et qui ont conservé des fonctions de centralité. Si ces communes ont historiquement des formes classiques d’habitat collectif, comme des maisons de ville divisées ou des petits immeubles, depuis les années 1960, avec la périurbanisation, ces communes rurales se sont essentiellement développées au travers de maisons individuelles en rupture des bourgs (Bauer et Roux 1976) (Berger 2004). Or, ce modèle n’est plus considéré comme souhaitable, d’une part parce qu’il conduit à l’urbanisation des terres agricoles (Derycke 1974) (Fouchier 2001), mais aussi parce qu’il encourage des déplacements automobiles (Newman et Kenworthy 1999).

L’étude des conditions de la production de logements collectifs dans les centres est fondamentale : ceux-ci constituent une part non négligeable de la production de logement, tout en répondant à un besoin social important de diversification du parc de logement, en lien avec le desserrement des ménages et le vieillissement des populations (Aragau et al. 2011). Accueillir davantage de population en centre-bourg permet également de conforter ces centralités commerciales fragiles (Aragau 2008). Enfin, ces projets de densification représentent un microcosme des interactions qu’on retrouve dans de plus gros projets, en termes de relation entre les acteurs, tout en concentrant des tensions sociales importantes.

J’analyserai ici comment la mobilisation de différents niveaux d’acteurs et l’interdisciplinarité que nécessitent les opérations de densification en milieu périurbain sont créateurs de qualité urbaine et architecturale.

Pour cela, dans un premier temps j’étudierais le rôle de la gouvernance multiniveau, soutien de la politique de densification, avant de montrer que la densification nécessite des pratiques interdisciplinaires pour être qualitative.

 

I. La gouvernance multiniveaux soutien de la politique de densification

La densification est devenue un objectif des politiques publiques (Anastasia Touati 2010), ce qui s’est traduit par le biais de la loi ALUR (Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové, 2014) qui l’impose aux communes ainsi que par la loi SRU (solidarité et au renouvellement urbains, 2000) qui rend obligatoire la construction de logement social sur certaines d’entre-elles. Ces objectifs sont déclinés au niveau de la Région, par le biais de son schéma directeur (SDRIF). Mais malgré l’incitation forte de ces deux niveaux de gouvernance, ces objectifs sont souvent rejetés localement par les populations en place et par les élus, sensibles aux pressions de leurs électeurs. A ces freins, il faut ajouter que les projets de densification sont souvent complexes et coûteux (Castel 2011), et qu’ils s’avèrent peu rentables pour les promoteurs et les bailleurs sociaux qui boudent les territoires périurbains (Maurice 2014), ou bien y proposent des projets peu qualitatifs.

Pour remédier à ces problématiques, différents acteurs interviennent en soutien des politiques de densification.

 

1. Une multiplicité d’acteurs et d’intervenants

Nous n’étudierons pas seulement les acteurs publics de la gouvernance, mais nous questionnerons également l’intervention des acteurs privés.

a. Des intervenants spécifiques en milieu rural

Puisqu’il est difficile de mobiliser des acteurs pour construire dans les bourgs périurbains franciliens, une filière spécifique d’acteurs s’est constituée pour répondre – en partie – aux besoins en ce milieu.

Les acteurs qui interviennent ne sont pas les mêmes qu’en milieu urbain (Trouillard 2014). Dans le cadre de la promotion privée, si l’on trouve tout de même des acteurs d’envergure nationale comme Nexity, Bouygues ou Kaufman (Pollard 2007), c’est assez rare au cœur des bourgs, car ils privilégient des opérations de plus grande envergure, moins complexes, le plus souvent en extension. Dans les centres-bourgs, on trouve davantage des promoteurs de plus petite dimension, qui réalisent peu d’opérations et ou qui sont spécialisés sur un territoire, ou sur un type de produit (la réhabilitation lourde, la promotion immobilière haut de gamme, par exemple). On peut également y trouver des particuliers, non professionnels de l’immobilier, qui réalisent des indivisions ou de toutes petites opérations de logements collectif (Maurice 2014).

En termes de logement social, on trouve des bailleurs nationaux comme Logement Français ou Immobilière 3f dans les territoires périurbains, même si beaucoup d’opérations sont réalisées par des bailleurs départementaux. Là aussi, l’ancrage local est extrêmement important. Les départements disposent souvent d’un bailleur social départemental comme l’OPH 77, Essonne Habitat, Val d’Oise Habitat. Ce sont autant d’interlocuteurs privilégiés sur les communes rurales et périurbaines, car, même si les opérations qu’ils portent doivent être équilibrées, l’objectif de rentabilité est moindre que pour des bailleurs privés, et, comme ils ont des liens politiques importants avec le département, il est plus aisé de les faire intervenir sur des sites moins attractifs.

Enfin, il y a, souvent, un lien entre l’élu et les autres acteurs en place, qui fait qu’une maîtrise d’ouvrage déjà implantée va avoir tendance à réaliser plusieurs opérations sur place (Dupuy 2010). La bonne connaissance et la bonne entente entre les acteurs est donc un levier pour l’obtention de marchés.

b. Des ingénieries renforcées pour pallier au manque de ressources des communes périurbaines ou rurales

Malgré ce réseau d’acteurs spécifique, le manque d’effectifs et de compétences diversifiées rend difficile le portage de projets complexes par la commune. En effet, rares sont les bourgs périurbains qui ont une personne chargée de l’urbanisme dans la commune : le plus souvent c’est le directeur des services techniques qui en est également responsable. Cela pourrait être un problème si, pour pallier au manque de moyens dans ces communes, les structures publiques n’avaient pas orienté leurs actions vers l’aide à l’ingénierie périurbaine.

Pour pallier à la difficulté de trouver des acteurs acceptant de porter des projets de construction, certains acteurs territoriaux se sont spécialisés dans la mise en réseau, notamment en incitant les bailleurs départementaux à intervenir en milieu périurbain. Les Parcs naturels régionaux (PNR), pour les communes qui en sont dotées, tentent ainsi de mettre en réseau bailleurs sociaux et communes, notamment à travers la thématique du logement social multi-site, qui vise à créer plusieurs plots de logements sur une ou plusieurs communes proches dans l’optique de rationaliser les coûts. Au-delà, le département des Yvelines a créé une agence dédiée à la création de logements sociaux dans le milieu rural. Il s’agit de l’Agence IngenierY, l’agence départementale d’aide aux communes rurales, qui a signé un protocole avec trois bailleurs sociaux nationaux avec l’objectif de réaliser 220 logements sociaux en milieu rural et en petites unités, dans les bourgs et leurs abords entre 2015 et 2017. L’agence met en relation bailleurs et collectivités puis apporte des financements complémentaires (issus du Conseil Général), qui permettent d’équilibrer les opérations de construction ou de rénovation.

L’apport peut également être en termes d’ingénierie. Certaines structures publiques ou associatives ont un rôle de conseil et de support auprès des collectivités, comme les PNR, qui disposent d’une expertise et appuient et soutiennent les communes dans leurs démarches urbaines, de l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) au portage de projets de logements collectif, en passant par la sélection des promoteurs et des bailleurs. Ils visent à améliorer la qualité des projets, par exemple en conseillant un changement de site d’implantation pour un projet de construction sur un site plus adapté, ou par des reprises de modénatures de façade sur un projet de construction neuve. De même, les CAUE, conseils en architecture, urbanisme et environnement, sont des structures implantées dans chaque département qui, sur sollicitation des communes ou des particuliers peuvent aider à améliorer la qualité urbaine et architecturale des projets, par des conseils architecturaux.

Ainsi, aux niveaux de gouvernance traditionnellement étudiés (Etat, région, commune) (Christiansen et Centre 1996), s’ajoutent des structures publiques de niveau intermédiaire comme les PNR, les CAUE, les départements… Cet état des lieux quelque peu idéal ne doit pas pourtant cacher des disparités fortes d’une commune à une autre. Certaines ne se saisissent pas des possibilités de conseil pour des raisons politiques ou par méconnaissances de ces structures, ce qui se traduit par des situations contrastées. 

c. Multiplier les niveaux d’acteurs : multiplier les financements ?

Le manque de ressource n’est pas seulement technique, il est également financier. Les communes peuvent ainsi être amenées à multiplier les acteurs intervenants dans l’espoir de multiplier les participations financières, afin d’équilibrer le budget des programmes de densification.

Les communes ayant peu de ressources financières, elles ne peuvent porter ces opérations en interne ni préempter le foncier. Pour cela, elles recourent à un acteur extérieur, l’Etablissement Public Foncier d’Ile de France. Il intervient à la demande des communes en maitrise foncière, en achetant temporairement le site en question, qui sera par la suite rétrocédé à l’aménageur. Propriétaire – indirectement – du terrain, la commune est ainsi davantage en mesure d’imposer ses conditions aux aménageurs (Maurice 2014).

Mais les communes vont également tâcher de trouver des subventions, notamment par le biais des PNR qui peuvent être amenés à financer des études pour leurs communes membres, afin d’améliorer la qualité d’un projet, ou de pousser davantage les études préalables, si les premières études s’avèrent peu satisfaisantes. Certains parcs peuvent également participer financièrement à la construction de logements, par le biais d’enveloppes complémentaires.

Enfin, par la réponse ponctuelle à des appels à projets, les communes peuvent obtenir des fonds supplémentaires pour réaliser du logement et obtenir un surplus de qualité. Ainsi, Bouray-sur-Juine, commune de 2000 habitants dans l’Essonne, a tout d’abord remporté un appel à projet urbanisme durable organisé par le PNR du Gâtinais, finançant entièrement une étude sur la réhabilitation d’un presbytère et la construction d’un bâtiment neuf. Puis, la commune a remporté l’appel à projet TEPCV (territoire à énergie positive pour la croissance verte), apportant des financements à hauteur de 100000€ pour financer les rénovations énergétiques. Enfin, au sein d’un territoire LEADER, le projet pourra également bénéficier de financements européens pour l’utilisation de matériaux biosourcés. S’y ajoutent les aides du département pour le financement du logement social. Le projet bénéficie ainsi de quatre financements différents, auquel s’ajoutent des aides de la commune, pour un programme de 6 logements, aux prestations thermiques exceptionnelles et dont le coût est estimé à près d’un million d’euros (hors prix du foncier).

Par des aides financières complémentaires, un apport temporaire de fonds, des prestations techniques ou de la mise en réseau, une partie du service public intervient pour pallier au manque de compétence des communes rurales francilienne, ce qui n’est pas sans poser des problèmes en matière de gouvernance.

d. Des compétences mélangées, quand le public et le privé s’enchevêtrent

Au vu de l’importance que prend le secteur public dans ces territoires, il peut parfois se suppléer au privé pour les études ou la maîtrise d’œuvre. Le cas le plus flagrant est celui des PNR. Nous l’avons vu, ils peuvent être amenés à financer des études complémentaires ou à intervenir au cours d’un projet en cours d’élaboration jugé insatisfaisant, mais ils peuvent également remplacer les entreprises privées en réalisant des études en interne pour les communes. Ils sortent alors de leur rôle de conseil, pour endosser celui de prestataire. En complétant les bureaux d’études privés parfois défaillant, les PNR interviennent pour la qualité urbaine et architecturale des opérations de densification et permettent de remédier à l’absence de ces compétences chez les acteurs traditionnellement en place (commune, bureau d’étude, promoteurs). Cela n’est pas sans générer des crispations chez les acteurs privés, reprochant aux PNR et aux CAUE d’empiéter sur leurs secteurs de travail1, en évitant le recours à des prestataires extérieurs privés. Les syndicats du secteur dénoncent la prédominance de l’ingénierie publique, au dépend de l’ingénierie privée.

Si des structures publiques peuvent se suppléer au privé, au-delà, des communes peuvent également endosser le rôle des bailleurs sociaux afin de porter et de gérer des logements. Pour les communes, c’est un moyen d’éviter les intermédiaires, mais cela leur permet également de parler de logements communaux plutôt que sociaux, d’où une meilleure acceptation des électeurs. Enfin, cela permet la construction de logements sociaux là où des bailleurs ne souhaitent pas intervenir, en petite quantité. La complexité à porter une opération de réhabilitation lourde ou de construction neuve pour un acteur non expérimenté peut pour autant occasionner des risques financiers pour la commune, notamment lorsque la maîtrise d’œuvre fait défaut.

Si les objectifs politiques s’imbriquent, mobilisant tous les niveaux de gouvernances, les compétences et les champs d’intervention sont également mêlés, entre des acteurs publics aux rôles parfois similaires, ou entre les acteurs publics et privés concurrents, générant parfois des tensions. Au final, l’ensemble des intervenants produit un système de gouvernance complexe et lourd à porter – surtout pour des programmes qui ne font parfois pas plus d’une dizaine de logements. Dans les faits, l’ensemble des acteurs ne sont pas toujours impliqués; ils ont une bonne connaissance les uns des autres, et travaillent ensemble sur des projets de longue haleine, ce qui permet de remédier à la complexité initiale de ces montages, même si les délais de production de logement s’en trouvent parfois rallongés.

 

2. De simple approbateur à démarcheur, le positionnement des élus locaux : typologie de la gouvernance

Si tous les niveaux supérieurs de gouvernance incitent à densifier, pour autant c’est toujours le niveau local, le maire, qui détient la compétence urbanisme et qui est le premier responsable de la politique urbaine communale, donc de la densification. La typologie suivante souligne les différentes façons des élus de s’approprier cette problématique complexe.

a. Le rejet de l’habitat collectif, les communes NIMBY :

Il s’agit des communes qui ne construisent pas d’habitat collectif. Ce rejet peut être du fait des élus, parce que les communes sont dans une logique de rétention foncière. On parle alors de commune malthusienne (Charmes 2007). Les documents d’urbanisme sont ici élaborés dans un souci d’empêcher toute densification, par tous les biais juridiques possibles.

Mais le rejet peut également venir des habitants qui s’expriment par des pétitions, un vote protestataire voire en attaquant le permis de construire. Ce type de posture, relevant du « syndrome NIMBY » (Brion 1991) peut contribuer à un abandon des projets de logement, mais aussi à un changement municipal, allant dans un sens plus malthusien.

b. La gouvernance défaillante :

Le second type est composé de communes qui ne sont pas opposées à la construction de logements, mais qui peinent à porter des projets. Cela peut être lié à une difficulté à se saisir de projets stratégiques, les conduisant ainsi à laisser l’initiative des projets aux acteurs privés. La densification n’est pas liée à une amélioration de la qualité de vie pour les habitants, et se résume simplement à l’ajout d’une construction dont la qualité est souvent médiocre. On rejoint alors un schéma traditionnel où le promoteur est le chef d’orchestre, à l’initiative et détenant les tenants et aboutissants des programmes (Callen 2011).

La défaillance peut également être liée à une difficulté à attirer les acteurs sur le territoire, voire à trouver un équilibre économique pour réaliser un projet conduisant à son abandon.

Il s’agit souvent de communes hors PNR ne bénéficiant pas de soutien complémentaire, et qui peinent à intervenir, et où le déficit d’ingénierie périurbaine est important (Bonnet 2015).

c. Les communes carencées, obligées de construire :

Il s’agit des communes légalement contraintes de construire du logement social. En effet, la loi SRU impose aux communes de plus de 1500 habitants en IDF (3500 habitants hors IDF) appartenant à un EPCI ou à une agglomération de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants d’avoir 25% de logements sociaux, sous peines de sanctions, allant de la retenue financière au retrait des compétences en urbanisme du maire, alors confiées au préfet (SRU 2000). Pour rattraper leur retard en construction sans risquer ces pénalités, elles sont donc contraintes de construire, rapidement, parfois plusieurs centaines de logements dans des communes de quelques milliers d’habitants.

La question qui se pose est celle des conditions de la densification : à force de devoir construire massivement, le travail dans la dentelle nécessaire pour réaliser des projets de qualité n’est pas possible. Les projets qui sortent sont donc bien souvent de piètre qualité, accentuant le rejet par les populations en place. La difficulté pour les élus est alors de les rassurer.

d. Des communes motrices qui développent des projets innovants

Le dernier type regroupe les communes convaincues de l’intérêt de la densification, et qui pensent qu’en la maîtrisant, on peut apporter de la qualité de vie à l’ensemble de la commune. Elles vont donc mobiliser un ensemble important d’acteurs pour permettre à leurs projets de voir le jour.

Dans ce cadre, les élus sont amenés à adopter un rôle très actif, en démarchant les bailleurs sociaux pour qu’ils acceptent de construire sur le territoire communal, ou bien en participant à des appels à projet et à des concours pour obtenir des financements complémentaires.

Pour rassurer les électeurs, elles peuvent développer des formes plus rassurantes de montage d’opération (baux à rénover, baux emphytéotiques) afin de conserver la maitrise du foncier.

Parfois, la politique de logement social ou de densification peut être tellement assumée qu’elle devient un objectif communal incarnant des valeurs positives pour les habitants : la construction de logements sociaux pouvant être vu comme le moyen de loger les jeunes ou les personnes âgées de la commune sur place, quand la densification peut être utilisée comme le moyen de rénover des fermes en centre-bourg ou de créer des commerces. A l’inverse des situations où la gouvernance est défaillante, là, l’élu est au cœur du jeu d’acteurs pour la production.

Cette typologie souligne combien des situations locales peuvent être différentes des politiques choisies par les élus, mais elle souligne également que c’est la capacité des communes à mobiliser et s’appuyer sur des niveaux et des réseaux d’acteurs différents qui permet la réalisation de projets de densification.

 

II] L’interdisciplinarité, indispensable pour une densification qualitative.

Il peut sembler paradoxal de parler d’interdisciplinarité pour aborder les champs de l’architecture et de l’urbanisme. Pour autant, ces champs souffrent d’une méconnaissance (Epron 1981) liée aussi bien à un manque d’éducation à ce champ culturel, qu’à une faible expertise du grand public en ces domaines. Or, construire passe par des acteurs qui ne sont pas des spécialistes de l’architecture et de l’urbanisme. Dès lors, il convient de se demander quelles autres disciplines doivent être convoquées pour en parler.

1. La difficulté à constituer un vocabulaire commun : l’interdisciplinarité au service de la densification.

La difficulté de l’interdisciplinarité repose en grande partie dans la difficulté à trouver un langage commun (Martouzet 2012). Pourtant, ici, la problématique me semble inversée : l’interdisciplinarité est à mon sens ce qui permet de constituer un vocabulaire commun, par un travail sur le langage utilisé et sur les méthodes de représentation. Les acteurs portent alors une réflexion importante afin de savoir comment se faire comprendre par des acteurs de domaines différents.

a. Quel langage utiliser : des mots à proscrire

L’important est ainsi de trouver un vocabulaire consensuel et partagé. Les structures accompagnatrices ont fait le constat de mots tabous pour les élus ou pour les habitants, qu’il faut éviter afin de pouvoir densifier. L’exemple le plus fréquemment donné est celui de « logement social ». Si ces tabous ne sont pas tous les mêmes et que les acteurs interrogés notent une certaine amélioration dans la façon de le considérer, ils expliquent que pour produire du logement, ils sont régulièrement amenés à utiliser des euphémismes. Ils parleront ainsi de « logement aidé », ou de « logements communaux », afin d’éviter d’utiliser le terme logement social qui effraye tant. Pourtant, il s’agit peu ou prou de la même chose, mais ces périphrases évitent de convoquer des images stigmatisantes. De même les termes « immeuble », « densification », « contemporain », voire parfois les termes « logement collectif » peuvent provoquer des crispations. Les élus et les habitants n’y sont pas pour autant intrinsèquement opposés, mais ils s’en méfient, rendant nécessaire le recours à d’autres termes.

b. Sensibiliser à la densification

Au-delà du développement d’un vocabulaire commun, pour densifier, il est aussi nécessaire de convaincre l’ensemble des acteurs du bien-fondé de la démarche. Un gros travail a été réalisé par les PNR et les CAUE sur la question de la densité. La densité est souvent mal ressentie (Amphoux 2003) (Fouchier 1998) : les formes urbaines perçues comme étant les plus denses (barres ou tour HLM) étant moins denses en réalité que les centres-bourgs.

Il s’agit alors de parvenir à sensibiliser les élus à ces phénomènes de perception visuelle, afin qu’ils puissent autoriser davantage de logements qui soient mieux intégrés au bourg. Les PNR, CAUE et autres agences s’y attachent, dans le cadre de leur rôle de sensibilisation, notamment en présentant des benchmarks, des cahiers de références sur la densité, afin de souligner que l’on peut faire dense sans que cette densité ne soit lisible.

Il en va de même pour l’architecture contemporaine : le rejet de l’architecture moderne traduit souvent un rejet du grand ensemble, auquel elle est assimilée (Donzelot 2009). Afin de montrer que celle-ci peut être qualitative et de sortir des représentations stéréotypées, le PNR de Chevreuse a ainsi organisé une exposition sur l’architecture contemporaine en milieu rural, soulignant que celle-ci peut être discrète et qualitative, pendant que le PNR du gâtinais organisait des visites sur site et des conférences. En y conviant les élus, les promoteurs et l’ensemble des acteurs territoriaux, parfois les habitants, ces initiatives ont pour objectif de constituer une culture commune et une compréhension mutuelle, en présentant à la fois des enjeux de la densification et ses qualités concrètes.

Pour parvenir à dialoguer sur la nature des projets de construction, il faut avant tout tacher de constituer un vocabulaire commun entre tous les acteurs, ce qui passe par de la pédagogie et de la sensibilisation, mais également par des capacités de communication. Pour cela, en dehors de leurs métiers premiers d’urbanistes et d’architectes les structures accompagnatrices se font parfois guides touristiques, organisateurs d’expositions, éditeurs d’ouvrages… Divers savoir-faire, et au-delà diverses compétences disciplinaires doivent être mobilisés à cette fin, tant dans l’analyse des situations locales problématiques que dans leur résolution : sociologie, urbanisme, économie, droit, communication, design, aménagement, architecture…

 

2. L’interdisciplinarité : garantie de la qualité urbaine et architecturale ?

Si l’interdisciplinarité est nécessaire pour constituer un vocabulaire commun et réussir à parler de densification et d’architecture, elle l’est encore davantage pour garantir la qualité des opérations de densification. 

a. L’importance des équipes interdisciplinaires pour des projets de qualité.

L’important de l’interdisciplinarité intervient dès l’amont des projets, au stade de l’élaboration des PLU. Les bureaux d’études sont composés d’équipes trop souvent mono-disciplinaires, pour des travaux qui demandent d’allier plusieurs cultures professionnelles. Par exemple, les OAP (orientations prioritaires d’aménagement) sont obligatoires et permettent de définir sur certains secteurs un règlement très précis, quasiment un projet, qui sera par la suite opposable. Mais, faute de moyens, elles sont souvent réalisées par des urbanistes dont ce n’est pas le métier et qui peinent à réaliser des OAP de bonne qualité, rendant in fine médiocre le projet qui en résulte.

A l’inverse, des équipes interdisciplinaires sont capables, par alliance des compétences, de débusquer le « génie du lieu », là où se tiendra l’âme du projet et là où il tirera par la suite ses qualités, que ce soit par la conservation d’arbres emblématiques (paysagistes, ou écologues), par une meilleure préconisation d’orientation (ingénieur), par la conservation d’éléments de décor, la réutilisation de certaines modénatures (architecte). La qualité du projet résulte essentiellement de la qualité des orientations données, et donc rend nécessaire une interdisciplinarité dès les phases études. C’est ce qui explique que les équipes interdisciplinaires des PNR interviennent régulièrement pendant l’élaboration de PLU sur leurs communes membres pour refaire des OAP. Quid des communes qui n’en font pas partie ?

b. Favoriser le compromis

L’interdisciplinarité permet de sortir de ses logiques personnelles pour comprendre les positions des autres, et les intégrer de bout en bout.

Un projet de qualité n’émerge que s’il y a eu interdisciplinarité, si, par allers-retours itératifs, chacun des acteurs a pu entendre la logique de l’autre. Ainsi, la qualité ne pourra se faire que si l’élu comprend les contraintes économiques du bailleur social et accepte la création de quelques logements supplémentaires pour équilibrer son opération. Le bailleur comprend les pressions politiques et sociales auxquelles sont confrontés les élus et reverra à la baisse le nombre de logement qu’il exigeait initialement, pour finalement trouver un compromis entre leurs deux positions. L’architecte des Bâtiments de France, devant les contraintes économiques des projets acceptera de renoncer à des volets bois, ou bien, devant l’engouement architectural pour le bardage bois fera une exception, pendant que l’architecte se concertera avec les habitants au long du projet et communiquera ses avancées.

Réaliser un projet de qualité exige donc que chacune des parties prenantes sorte de son rôle premier pour comprendre les logiques des autres acteurs et trouver des compromis. Les réunions où participent l’ensemble des parties prenantes sont fondamentales pour réussir à parvenir à ce dialogue, bien que certains acteurs puissent en dénoncer la lourdeur, du fait d’un nombre trop important de parties prenantes.

S’il est vrai que bien souvent, dans les négociations, l’un des acteurs finit par dominer les négociations et imposer ses vues, lorsque les démarches sont accompagnées par des équipes interdisciplinaires assurant le suivi de l’opération, alors la qualité peut être au rendez-vous.

En rendant possible le dialogue et les échanges, et en favorisant la qualité architecturale, paysagère et urbaine, l’interdisciplinarité est indispensable pour la réalisation d’opérations de densification en centre-bourg périurbain qualitative. Pour autant, faute de moyens financiers, de ressources humaines et d’une ingénierie suffisante, la qualité est rarement au rendez-vous. La piètre qualité des constructions de logement – collectif ou individuel – dans les petites communes suffit à le constater.

 

Conclusion

La densification est un objectif des politiques publiques imposé par l’Etat et la Région aux communes. Toutes n’y sont pas favorables, et elles réagissent différemment à ces incitations ou obligations.

Au final, les projets de l’architecture du quotidien en France mobilisent un nombre important d’acteurs, que ce soit pour assurer un portage financier ou pour assurer une certaine ingénierie. Si cette multitude d’acteurs rend plus lourde la gouvernance, générant des délais de réalisation, elle permet également d’assurer la qualité des projets, si elle est bien accompagnée par des équipes support interdisciplinaires.

Mais ces équipes, comme celles des PNR, ne sont pas présentes partout sur les territoires, beaucoup de communes ayant des moyens limités et peinant à faire du projet de qualité, faute d’une ingénierie périurbaine efficace. En résulte alors une incapacité à réaliser des projets en densification, ou bien des constructions médiocres. Ainsi, bien qu’essentiels pour la qualité urbaine et architecturale, l’interdisciplinarité et les démarches multi-acteurs ne sont pas toujours une réalité.

 


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