Publications de Saloua Toumi

Publications de Saloua Toumi

Retour

 

2012

– Vidal R., Toumi S. : «Concilier alimentation de proximité et cadre de vie : l’expérience francilienne au service d’un projet tunisien». Volume 6 de la revue Environnement urbain – Urban environment. Pages 118-135. Télécharger l’article.

 

2011

– Toumi S. et Vidal R. : «Proximité entre ville et agriculture au Nord et au Sud de la Méditerranée, approche comparée entre Paris et Tunis». Revue électronique Projets de paysageAccéder à l’article.

– Toumi S. et Vidal R. : «L’expertise paysagère à l’épreuve de l’espace agricole périurbain. Aménager le cadre de vie ou nourrir le monde ?». Projets de paysageAccéder à l’article.

– Toumi S. et Vidal R. : «Espaces publics et mixité culturelle, pour un renouvellement du tourisme tunisien». Projets de paysageAccéder à l’article.

– Vidal R. et Toumi S. : «Les enjeux de l’agriculture urbaine : comparaison Paris-Tunis». Conférence illustrée par quatre posters. Creative Workshop on strategies, policies and tool boxes, UAC Project “Urban Agriculture as an Integrative Factor of Climate-Optimised Urban Development”, Technische Universitat Berlin, Casablanca / Morocco, september 23. Accéder au site de l’UAC. Télécharger poster 1poster 2poster 3poster 4.

 

2010

– Toumi S. : Entre auto-développement local et développement assisté, quelles conditions pour un projet agriurbain durable dans le Grand-Tunis ? Poster présenté aux journées doctorales d’Abies (AgroParisTech). Télécharger le poster au format A4.

– Toumi S. and Vidal R. : «A comparison of Urban Agriculture and Short Food Chains in Paris and Tunis». Urban Agriculture Magazine n° 24, septembre 2010. Pages 31-34.
Lire l’article en anglais, en espagnol, en portugais, en français.

 

– Vidal R. et Toumi S. : «L’expertise paysagère à l’épreuve de l’espace agricole périurbain : aménager le cadre de vie ou nourrir le monde ?». Colloque de l’ASRDLF “Identité, qualité et compétitivité territoriale”. Aoste, 20-22 septembre 2010. Télécharger l’article.


Participations à colloques

2010 : «Quelles conditions agro-économiques et socio-spatiales pour l’émergence d’un projet agriurbain durable dans le Grand Tunis ?». Poster présenté au séminaire “Projet de paysage et recherche”, LAREP, 6 octobre 2010. Télécharger le poster au format A4.

2011 : « Territoire en mutation et initiative locale. Un projet pour l’émergence d’une nouvelle organisation du territoire à La Soukra ». Contribution au colloque “Construire l’équité territoriale de la Tunisie”. Résumé. Télécharger la présentation.

Paysage, théories et démarches

BibliographieCours (accès réservé)

 

Objectifs

Cet enseignement apporte un certain nombre de notions théoriques et pratiques sur les paysages en accordant une place privilégiée aux analyses croisées, multi scalaires et emboîtées. Une place importante sera faite au recueil et au traitement des données géospatialisées à partir d’une approche terrain et de l’utilisation du logiciel SIG QGIS.

Parallèlement à l’apprentissage des fonctionnalités de QGIS, quelques cours théoriques aborderont plus généralement le paysage et le projet de paysage dans leurs dimensions transdisciplinaires et appliquées, en lien avec les enseignements proposés par le parcours de M2 « Théories et démarches du projet de paysage » (M2 TDPP) proposé par l’ENSP.

Intervenants : Yves Petit-Berghem (Professeur à l’ENSP, géographe), Roland Vidal (Ingénieur de recherche à l’ENSP, Sciences de l’environnement et paysage), Guy Lempérière (Directeur de recherche honoraire à l’IRD, expert en biologie-écologie), Nicolas Robinet (Assistant Ingénieur Cartographe, Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine).

Contenu

2 journées de sortie de terrain dans le Vexin.

La présence aux cours et aux journées de terrain est obligatoire.

Compétences à acquérir

L’aménagement de l’espace n’est plus un domaine réservé aux spécialistes de l’aménagement. Toutes les pratiques professionnelles touchant à l’agriculture ou à l’environnement sont également concernées. Cette UE vise à donner à ces futurs professionnels les éléments de vocabulaire et de méthode qui leur permettront de mieux comprendre les métiers du paysagisme, qu’ils se destinent ou non à poursuivre leur formation en direction de cette discipline.

Coordinateur : Yves Petit-Berghem

Équipe pédagogique : Roland Vidal, Guy Lempérière, Nicolas Robinet

Langue : Français

Volume horaire : CM : 9h, TD : 9 h, Terrain : 12 h

Période : semestre 1.

Lieu :  Paris

 

Mode de contrôle des connaissances

L’évaluation porte sur une présentation écrite et orale du travail fait sur le terrain

Biblio TDPP-UE3

Retour à l’UE3

Bibliographie, lectures recommandées

AUBRY C., CHIFFOLEAU Y., 2010 : « Le développement des circuits courts et l’agriculture périurbaine: histoire, évolution en cours et ques- tions actuelles ». Revue Innovation agronomique.

DONADIEU P. (dir.), 2014, L’agriurbanisation, rêve ou réalité ?, Paris, Editopics (livre électronique).

GUIOMAR X. (dir.), 2010 : Terres consommées ou terres de liens ? Le cas de l’Ile-de-France. Numéros 205-206 de la revue Pour. Paris, GREP

VIDAL R., 2014, L’agriurbanisme, Toulouse, UPPR éditions (livre élec- tronique).

VIDAL R., TOUMI S. 2012 : « Concilier alimentation de proximité et cadre de vie : l’expérience francilienne au service d’un projet tunisien ». Revue Environnement urbain – Urban environment.

UE 3 : Projet de paysage et photographie

UE2 <-   -> UE4

BibliographieCours (accès réservé)

 
Objectifs

Se constituer une culture de la photographie dite “de paysage” et s’interroger sur la photographie comme outil d’aide au projet. S’initier au méthodes d’analyse critique de projet et comprendre le rôle qu’y jouent les représentations photographiques. Se familiariser avec l’outil photographique et les exercices de prise de vue, de sélection d’images et de mise en page. Apprendre les méthodes d’analyse de documents visuels.

Contenu

Conférences sur l’histoire croisée de la photographie de paysage et de l’histoire contemporaine du paysagisme. Visite de projets d’espaces publics ou d’urbanisme, atelier de prise de vue sur le terrain, discussion autour des photographies produites, analyse des discours et des corpus visuels existants.

Compétences à acquérir

Savoir analyser des documents iconographiques dans le cadre d’un projet de paysage. Etre capable de faire le lien entre des observations in situ et des représentations graphiques. Savoir mobiliser la photographie comme outil d’aide au projet.

Coordinateurs

Sonia Keravel (maitre de conférence en théorie et pratique du projet de paysage à l’ENSP Versailles).

Volume horaire

CM : 6 h, TD : 24 h, travail personnel : 12 h

 

Mode de contrôle des connaissances

Le contrôle de connaissances se fait sous la forme d’une présentation orale finale (un tiers de la note) et de la remise d’un rapport écrit (deux tiers de la note) qui reprennent et mettent en perspective l’ensemble du travail effectué dans l’UE.

 

Mis à jour le 2 février 2021

Glossaire-Index

SAU 

Glossaire Mode d'emploi

Les mots de l’agriurbanisme – Mode d’emploi

Retour au glossaire

Le glossaire est interactif. En survolant les mots en rouge ou en vert, vous verrez apparaître des info-bulles comportant une définition sommaire du mot. Si vous cliquez sur le mot, une définition plus complète ou des informations complémentaires apparaîtront dans une nouvelle fenêtre (ou un nouvel onglet selon les paramétrages de votre navigateur). Il vous suffit alors de fermer cette fenêtre (ou cet onglet) pour revenir au texte que vous étiez en train de lire.

Les mots en rouge activent des liens internes qui renvoient soit à une autre définition soit à une référence bibliographique.

Les mots en vert activent des liens externes.

Si vous rencontrez un lien inopérant, ou si vous pensez qu’une nouvelle entrée serait utile, laissez un commentaire dans la zone de texte ci-dessous.

Le glossaire «les mots de l’agriurbanisme» est réalisé dans le cadre des travaux menés au sein du collectif «Formes agricoles et formes urbaines» animé par Terres en Villes.

Page personnelle de Saloua Toumi

Retour

Redynamiser l’agriculture urbaine tunisoise

Circuits courts de commercialisation et recyclage des eaux urbaines dans la Plaine de la Soukra

Thèse sous la direction de  Pierre Donadieu, Roland Vidal et Moez Bouraoui

Saloua Toumi

ST_Bandeau1

Curriculum vitæ – Publications


 

Résumé

 

Si l’agriculture urbaine concerne aujourd’hui de nombreuses métropoles et villes secondaires, et occupe une part grandissante dans la recherche scientifique, les médias et les politiques d’aménagement, en revanche ses formes, ses enjeux et ses logiques agro-économiques et socio- spatiales sont différents d’un contexte à l’autre.

Dans les pays du Sud, cette agriculture se développe depuis des décennies sur des petites superficies dans les interstices de la ville et autour de celles-ci, afin de subvenir aux besoins alimentaires des populations migrant vers les grandes villes. Et si cette pratique intéresse encore peu les pouvoir publics locaux, elle a tout de même suscité l’intérêt de nombreux chercheurs et de certains organismes d’aide au développement comme le FAO, le CRDI ou le RUAF qui financent divers projets afin de la soutenir. Source vivrière pour les population les plus pauvres des métropoles, elle permet de lutter contre les inégalités alimentaires. Mais elle représente aussi une ressource économique importante puisqu’elle approvisionne, dans certains cas, jusqu’à 100% des produits frais consommés dans les villes (Moustier, 2003).

Dans les pays du Nord, par contre, l’agriculture urbaine n’assure pas uniquement une fonction nourricière et n’est pas majoritairement portée par les populations les plus démunies. Jardins potagers associatifs, potagers privatifs sur les toitures des bâtiments urbains, jardins potagers pédagogiques ou parcelles agricoles dans les interstices de la ville ou de sa périphérie, l’agriculture urbaine se présente sous plusieurs formes et répond à des enjeux divers. D’un côté, elle prend progressivement place dans les villes pour répondre à une demande citadine de nature, de l’autre, elle est également considérée comme «un outil de planification» susceptible de freiner le phénomène de l’étalement urbain qui menace les terres agricoles jouxtant les villes. Définie comme composante de nouveaux territoires, l’agriculture urbaine est alors prise en compte dans les politiques d’aménagements. C’est ainsi qu’on a vu émerger dans les périphéries parisiennes, par exemple, des projets visant à la maintenir, voire à l’inventer.

Un pays émergent comme la Tunisie échappe largement à cette dichotomie Nord/Sud, même si diverses situations la rapprochent d’un côté ou de l’autre. Si, par exemple, ses stratégies agraires sont éloignés de celles des pays du Sud, le problème récurrent de manque d’eau représente par contre un élément commun majeur qui compromet le fonctionnement des agricultures et leur avenir, et pour lequel l’agriculture urbaine tunisoise a expérimenté quelques solutions. Le problème de périurbanisation tunisien est en revanche assez proche du contexte français. Et même si les contextes économiques et socio-politiques ne sont pas similaires dans les deux régions, les conséquences sont proches sur le plan socio-spatial et environnemental. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous nous interrogerons sur l’utilité et les limites de l’expérience francilienne en agriculture urbaine pour le Grand-Tunis.

Mais tout d’abord, comment peut-on la définir? Comment se présente cette agriculture urbaine, encore mal reconnue, qui revêt des dimensions aussi bien économiques qu’environnementales ?

L’agriculture du Grand Tunis, située sur la plaine la plus fertile de la Tunisie, se trouve progressivement insérée dans le tissu urbain et subit les effets d’un étalement proportionnellement comparable à celui de la région parisienne. Bien qu’elle ait connu ces dernières décennies des mutations profondes dans son fonctionnement technique et humain, et dans ses relations avec la ville, les pouvoirs publics ne s’intéressent guère au processus d’enclavement qu’elle subit. La prise en compte de cette agriculture reste absente des schémas directeurs, et par conséquent des règlements d’urbanisme, qui privilégient les enjeux strictement urbains, en dépit même des lois existantes sur la protection des terres agricoles (Jouves et Padilla, 2007). Pourtant, la concurrence sur les ressources en sol et en eau est de plus en plus importante au fur et à mesure que la population urbaine augmente et que les activités économiques se développent et se diversifient. De fait, et face aux diverses difficultés techniques, agro-économiques et spatiales qu’ils rencontrent, plusieurs agriculteurs sont contraints à l’abandon et à la mise en friche d’une partie ou de la totalité de leurs parcelles, désormais mieux valorisées par la ville. Pourtant, l’agriculture urbaine tunisoise pourrait, en plus de sa vocation alimentaire (maraîchère et arboricole) non négligeable, jouer un double rôle environnemental et paysager qui contribuerait à l’amélioration du cadre de vie des citadins dans le Grand Tunis, jusqu’à aujourd’hui négligé. Cette négligence est d’autant plus dommageable que, contrairement aux villes européennes du Nord, l’agriculture tunisoise bénéficie, en plus des conditions ago-économiques et climatiques favorables à la culture de produits frais, de réseaux de distribution locaux suffisamment efficaces en leur état actuel pour ne pas avoir besoin d’être réinventés. Privée de réglementation, alors que les formes urbaines deviennent de plus en plus composites, l’agriculture urbaine tunisoise reste menacée non seulement par une urbanisation anarchique, mais aussi par les enjeux liés à la plus-value foncière. Pourtant, elle pourrait être une composante majeure de la construction urbaine (Bouraoui, 2000), surtout que bon nombre d’agriculteurs arrivent, malgré les différentes contraintes, à maintenir leur terres en s’adaptant aux conditions urbaines et à tirer profit de certaines de celles-ci. Les parcelles agricoles accueillent de plus en plus des activités urbaines et deviennent «un lieu de la ville», comme c’est le cas de nombreuses terres de la Plaine de La Soukra.

Ainsi, nous émettons l’hypothèse que la reconnaissance et la valorisation socio-économique de l’agriculture urbaine tuniso
ise nécessite d’abord la compréhension de sa dynamique agro-économique et socio-spatiale.

Cette valorisation pourrait s’inspirer de l’expérience francilienne en matière d’aménagement spatial et jouer un double rôle environnemental et paysager qui contribuerait à l’amélioration du cadre de vie des citadins. Encore faudrait-il inventer les politiques d’aménagement qui permettent sa pérennité.

 

Pages suivantes : présentation du contexte